La Revanche De La Princesse Blonde
OU
Zelda S'énerve

C'est vrai, elle n'aurait peut-être pas dû le faire... Peut-être... Mais que voulez-vous, IL n'avait qu'à pas commencer ! 'faut pas abuser non plus ! Attendre emprisonnée, passe encore, mais l'entendre rire méchamment... La première fois on trouverait presque ça classe, la seconde on connaît la chanson, mais on comprend qu'il lui faut bien un style... Après, ça devient CHIANT ! Zelda, pensant à sa revanche prochaine, ne retint pas ce même rire sadique, imposant, pas du tout adapté à son physique gracile et rose, teinté d'un blond doré de par ses longs cheveux. Et bien cette belle image de conte de fées affichait la plus psychopathe des expressions.
"Tu vas payer, pour tout ce que j'ai enduré !" Gueula-t-elle sans délicatesse.
La personne en face d'elle, petite chose fragile, recroquevillée contre le mur, les yeux emplis de larmes, avait les meilleures raisons du monde de s'inquièter pour sa survie. Des sanglots agitaient tout son corps, fluet malgré l'épaisse couche de vêtements qui le recouvrait.
La jeune femme, toujours animée de frissons de plaisir, s'avança vers sa victime. Un pas, puis deux, la proie voyait sa fin arriver, en même temps que sa vie défilait devant ses yeux.
Et puis soudain...
"NOOOOONNNNNNNNNNNN !"
Une ombre verte s'interposa entre nos deux protagonistes, et attrapa la princesse par les poignets.
"Zelda, comment as-tu pu..." lui demanda le nouvel arrivant avec un ton digne du meilleur acteur des Feux de L'amour.
"Link, je... je..."
"Zelda, s'il te plaît, fais-moi confiance, laisse-le... Au nom de notre amour..."
"Oh Link, que je t'aime !"
Et commença ici la scène obligatoire à chaque film américain, le baiser enflammé, accompagné de l'éternel coucher de soleil passant par les fins rideaux de soie qui étaient apparus là sans qu'on sache comment.
Après quelques minutes d'échanges intempestifs de salive, les deux amûreux se séparèrent et fixèrent le troisième individu. Ganondorf, toujours collé au mur, les observait d'un air choqué, encore ébranlé de la crise coléreuse de la princesse. Link s'approcha de lui et l'aida à se relever, n'oubliant pas d'ajouter tout bas:
"Sans toi, y'a plus de jeux vidéo, donc plus d'argent... Je m'occupe de la coqueluche et je te rejoins tu sais où..." termina-t-il d'un air lubrique.
L'éternel méchant ne retint pas un sourire entendu, et courut vers l'extérieur la tête déjà pleine d'idées pas forcément très saines...
Link se retourna vers la blondasse, arborant son air de gentil héros pur et courageux, et se lança dans un mélodrame expliquant pourquoi il venait d'aider son ennemi de toujours.
"Je ne peux vivre sans but, Zelda... Je... Je suis prisonnier dans ce cercle vicieux... Je dois vivre et combattre seul... Notre amour ne peut être, car nous souffririons encore bien plus... Je suis... désolé... Adieu Zelda..."
Puis il partit, laissant la cruche seule se noyer dans ses pleurs, rejoignant vous savez qui pour vous savez certainement quoi, et tout se termina mal pour la princesse et le lait Lon Lon qui, remplacé par le lait en poudre, vit ses prix baisser à un point que le ranch de Talon fit faillite.

FIN

Veuillez m'excuser... mais bon, voilà quoi, il m'arrive de mênnuyer, et... hum...
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