Ce texte a été écrit dans le cadre d'activité de la St-Valentin, 2nd round, White Day, proposé le collectif NONAME. Ce texte est destiné à Haru-carnage, une personne que j'affectionne particulièrement.
Comme tu viens de créer ce ship entre ces deux personnages, je voulais t'écrire un texte qui les réunis. J'espère que ce texte te plaira.
Disclamer : Les personnages ne m'appartient pas, mais à Kōhei Horikoshi. Tous les droits leur sont réservés.
La fête battait son plein durant cette soirée printanière, pourtant le cœur d'un élève n'y était pas. Il chercha la personne de ses pensées sans parvenir à la trouver. Tristement, il sortit dehors. Il voulait éviter de casser l'ambiance.
Il marcha quelques mètres avant de remarquer une silhouette au loin. Il s'approcha par curiosité et il la vit, la fille pour laquelle il avait eu le coup de foudre.
Sero Hanta fut intrigué par l'isolement de sa camarade et il se dirigea vers elle. En arrivant par l'arrière, il constata sa tristesse sous la lueur lunaire.
Son cœur se serra.
— Que fais-tu toute seule, Uraraka ? questionna Hanta.
Ochaco se tourna vers lui, surprise. Puis, elle essuya ses larmes.
— Tu m'as fait peur, Sero.
— Désolé. Je ne te voyais pas à la fête et je me suis inquiété.
— Merci, mais je vais bien.
Hanta regarda sa camarade, conscient de son mensonge. Néanmoins, il ne désirait pas lui faire plus de peine en parlant du sujet et préféra attendre à ce qu'elle ouvrit son cœur.
Il observa leur environnement, avant de remarquer une branche solide. Une idée lui vint et il plia les coudes pour permettre à son Alter, ruban adhésif, s'y échapper. Heureusement pour lui, ses cours d'entraînement avaient renforcé son endurance et son adresse. Sous les yeux stupéfaits de sa camarade, il réalisa une balançoire.
— Installe-toi. Je vais te faire voler.
Ochaco resta interdite quelques secondes. Puis, elle posa ses mains sur son corps en activant son Alter, la gravité zéro. Elle s'assit sur les rubans sans comprendre la raison de ses mots.
Hanta commença à la balancer avec douceur, de peur qu'elle s'envole par l'absence de poids chez la jeune fille. Puis, il la poussa de plus en plus fort, tout en reculant. L'apprentie héroïne alla plus haut progressivement.
Soudain, elle se mit à sourire, oubliant sa tristesse. Ce rire fut communicatif à Hanta, parfaitement en retrait. Il s'était fait un lien entre lui et la balançoire pour continuer à la faire s'envoler sous ce ciel étoilé.
Quelques minutes après, cette atmosphère magique s'estompa pour retourner à un environnement serein et calme. Ochaco observa la voûte céleste, rêveuse.
— Merci beaucoup, Sero.
— Je suis ravi de te voir sourire, Uraraka. Je trouve que cela te va mieux.
La jeune fille baissa la tête, rougissante.
— Tu es un garçon super. Encore merci.
Hanta vit son regard se poser sur le sien, puis il se mit à sourire, gêner.
— Euh… Je voudrais savoir. Pourquoi étais-tu triste ?
Ochaco le regarda, surprise par sa question.
— Rien, répondit-elle simplement. C'est fini à présent, grâce à toi, reprit-elle aussitôt.
Hanta n'insista pas, mais il se doutait de l'objet de sa tristesse. Il la prit dans ses bras, pour la consoler. Il s'attendait à ce qu'elle refuse son réconfort, mais elle l'accepta sans résistance.
— Je suis là pour toi, Uraraka. Je suis là pour te protéger.
— Merci.
