Titre : Le journal
Genre :humour /romance
Rating : T
Disclaimer : Rien n'est à moi sinon Yuuri et Wolfram se papouilleraient passionnément et Shori s'en irait dans une contrée perdue et ne reviendrait pas.
Ceci n'est pas une histoire issue de mon imagination mais une traduction de l'histoire « The Diary » écrite par Lady Von Oncins. J'ai adoré son histoire et elle m'a permis de la traduire.
Je ne vais pas donner un délai de publication pour chacun de mes nouveaux chapitres parce que je ne pourrai sans doute pas le respecter mais je ferai de mon mieux pour publier le plus souvent possible.
Si vous voyez des fautes d'orthographe n'hésitez pas à me le dire mais j'essaye de faire attention à ça.
Voilà, bonne lecture !
Chapitre 1 : Le journalWolfram fouillait dans le bureau de Yuuri à la recherche d'un document que celui-ci devrait avoir signé par lui. Il aurait voulu que Yuuri signe cette feuille en face de lui, mais lui-même s'était défilé au dernier moment. C'était juste trop douloureux de regarder le Maoh le signer. Il était donc actuellement à la recherche de la feuille en question pendant que Yuuri était allé voir son frère sur Terre. Il ne rentrerait pas avant quelques jours. Wolfram ne voulait pas attendre jusque là ; il voulait en finir dès maintenant.
Il chercha rapidement dans la pile des documents signés et approuvés, des documents à signer, des documents à étudier et enfin (espérant qu'elle se trouvait dans cette dernière pile) la pile des demandes refusées. Elle ne se trouvait dans aucun de ces tas. Qu'est-ce que Yuuri avait bien pu en faire ? La brûler ? Non, ce serait quelque chose que seule, lui, Wolfram aurait fait. Oh attendez, peut-être dans la poubelle ? Mais elle avait été vidée par les domestiques. De plus, Yuuri ne s'en serait pas débarrassé comme ça.
Wolfram commença à chercher dans les tiroirs jusqu'à tomber sur le dernier tiroir à droite. Il ne put cependant pas l'ouvrir parce qu'il était verrouillé. Pourquoi diable Yuuri aurait-il un tiroir verrouillé ? Il le scruta, se demandant si oui ou non il devait insister. « L'ouvrir ou ne pas l'ouvrir ? ». Ce serait violer la vie privée de Yuuri. Se sentant coupable, il tira sur la poignée un peu plus fort. Ca ne s'ouvrait toujours pas.
Il balaya la salle du regard pour être sûr que personne n'était là. « C'est bon, il n'y a personne ! ». Il sortit un petit poignard de l'intérieur de sa botte. Appréhendant un peu et les mains tremblantes à cause de ce qu'il s'apprêtait à faire, il glissa la lame à travers l'ouverture à la recherche du loquet. Il le trouva et, avec la lame de son poignard, il l'actionna. Il fit glisser le tiroir suspect révélant son contenu : un carnet de cuir noir.
Wolfram fixa le carnet plusieurs secondes avant de s'en saisir et de le sortir doucement de sa place sécurisée. Il le tint dans ses mains et scanna la couverture. Ses mains se mirent à trembler violemment, son cœur à battre la chamade contre sa poitrine, un nœud se forma dans sa gorge quand il lut les lettres dorées sur la couverture.
Journal de Yuuri Shibuya
27ème Maoh de Shinmakoku
Il ne pouvait pas détourner ses yeux émeraudes des lettres dorées alors qu'il sentait son sang pulser dans ses veines, une pellicule de sueur froide se former sur sa peau et une vague d'animosité le frapper. Il s'assit sur la chaise de Yuuri tenant toujours le journal dans ses mains tremblantes alors que des centaines de pensées tourbillonnaient dans sa jolie petite tête : devait-il le lire, mais ce serait une violation de vie privée, qu'est-ce que Yuuri pensait de lui, qu'avait-il donc écrit, il saurait si Yuuri l'avait trompé, Yuuri avait-il écrit quelque chose sur lui dans ce carnet, quelles étaient les véritables pensées et sentiments, etc… Il fut ramené à la réalité par une puissante explosion venant du laboratoire d'Anissina.
Il savait qu'il devait quitter le bureau avant que quelqu'un ne le surprenne. Il serra le journal contre sa poitrine tout en réfléchissant. Il allait le lire ! Il ne le lirai pas ici, dans le bureau de Yuuri, mais plus tard, en sécurité dans leur chambre commune.
Il fit glisser doucement le journal plus près de lui. Il se leva de sa chaise et s'approcha silencieusement de la porte. Il l'ouvrit juste assez pour jeter un coup d'œil dans le couloir et voir si quelqu'un s'y trouvait. Le couloir était vide. Lentement, il se glissa hors de la pièce et ferma la porte avec précaution derrière lui. Silencieux comme un chat, il se faufila jusqu'à sa chambre parmi les ombres du couloir évitant quiconque marchait dans le château. On aurait dit un homme en mission top secrète.
Wolfram atteignit sa chambre sans que personne ne le remarque. Il ouvrit la porte sans un bruit, se glissa à l'intérieur et ferma la porte lentement. Il se dirigea vers le lit et s'y assit. On peut entendre un soupir de soulagement dans la chambre. Il dégagea le journal de sa poitrine et le regarda une nouvelle fois. Il savait que désormais, il ne pourrait plus reculer. Il allait le lire, peu importe ce qui y était écrit et combien cela allait peut-être le blesser.
Il ouvrit lentement la couverture. Il ferma les yeux juste au cas où une aura maléfique sortirait du cahier. Sur la première page, il y avait une dédicace écrite dans une écriture gracieuse et travaillée.
Pour
Sa Majesté
Le roi Yuuri Shibuya
27ème Maoh de Shinmakoku
De la part de
Son Altesse
Ken Murata
Grand Sage de Shinmakoku
Avec une écriture plus classique :
Cher Shibuya
Joyeux 18ème anniversaire !
Ce journal est pour toi, pour écrire, d'après ta propre perspective, ton histoire telle que tu la vois, ainsi que tes pensées. Amuse-toi bien avec lui. Quand tu liras cela plus tard, tu riras et pleureras aussi peut-être grâce aux souvenirs qu'il fera remonter.
Ton ami pour toujours
Murata
PS : Tu es légalisé sur Terre.
C'était l'heure du dîner, Wolfram savait que si il n'allait pas dans la salle à manger, quelqu'un viendrait le chercher. Il allait devoir attendre d'être au lit pour lire le journal. Il devrait le cacher pour l'instant. Il jeta un coup d'œil circulaire à la pièce et décida de le cacher sous le matelas. Une fois fait, il défroissa les plis imaginaires de son uniforme et recoiffa ses mèches dorées avec ses doigts. Il quitta la pièce comme si de rien n'était.
Il finit par revenir dans sa chambre. Le dîner s'est fini sans difficulté. Personne n'avait remarqué qu'il avait fait quelque chose de mal, qu'il avait un secret. Il se changea en chemise de nuit couleur pêche. Il sortit le journal de sous le matelas tout en regardant par-dessus son épaule. Il glissa ses jambes sous les couvertures et s'installa avec un oreiller entre son dos et la tête du lit. Une seule bougie éclairait la pièce, placée stratégiquement sur la table de nuit à côté de lui pour faire de la lumière sur les pages du journal.
Lentement, il tourna la première page écrite par Yuuri…
A suivreVoilà le premier chapitre bouclé !
Désolé pour le « tu es légalisé sur Terre » mais je n'ai pas trouvé mieux. En anglais c'était : You are now legal on Earth.
Si vous trouvez une meilleure traduction faites-moi signe.
