Couple : KibaIno

Thème : Un rongeur non-désiré dans la maison. POV Kiba

Disclaimer : Remercions le brillant Masashi Kishimoto.

•J'ai besoin de toi•

- Kiba !

Le cri d'hystérie qu'elle poussa me vrilla les tympans. Je me bouchai les oreilles en réprimant une grimace. Parfois, je me demandais vraiment comment je faisais pour la supporter tous les jours.

- Oui, mon amour ?

Mon ton de voix était craintif. Je redoutais ce qu'elle allait me dire. Effectivement, je n'eus pas tord :

- Une souris !

Je descendis les marches du deuxième étage pour me rendre à la cuisine, près d'elle. Je la vis, tendue au maximum sur une chaise et la mine craintive. Si je ne la connaissais pas et qu'on m'avait dit qu'elle était ninja, je crois bien que je me serais mis à rire.

Devrais-je lui dire que l'animal qui courait dans notre maison n'était non pas une souris mais bien un rat ? Je lançai un regard malicieux à Akamaru. Il jappa et je souris.

J'attrapai d'un geste précis le petit animal par la queue et l'approchai du visage de ma fiancée. Celle-ci me frappa au niveau de l'épaule, essayant vainement de me faire reculer. Le rat se dandinait, essayant d'échapper à ma prise.

- Lâche-le ! m'ordonna-t-elle.

Je fis ce qu'elle me dit de faire. Je relâchai la pression que j'exerçais sur la queue du petit rongeur. Ino poussa un cri de panique et s'agrippa à moi : voilà pourquoi j'adorais la rendre folle : elle finissait toujours par se blottir contre moi.

Akamaru suivit mon plan à la lettre : il attrapa la petite bête qui effrayait tant ma future femme et le ramena dehors. Ino eut un soupir soulagé :

- Crétin…, souffla-t-elle.

- Je n'ai fait que ce que tu m'as demandé…, répliquai-je d'un ton amusé.

Ses beaux yeux bleus fixèrent intensément les miens, essayant de me faire flancher. Malheureusement, j'avais découvert un moyen de me défendre contre ce regard : fixer au loin.

- Regarde-moi !

Je lui fis une grimace taquine. Une lueur d'obstination s'alluma dans ses yeux. Je lui tendis la main afin qu'elle me suive. Elle refusa de la tête. Je la pris donc comme un simple sac de patates et la lançai sur le divan. Elle avait protesté en criant d'indignation. Je souris : jamais elle ne pourrait se passer de moi.

•Fin•

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Usagi-chan524