Disclaimer : Sara Jaggerjack ne m'appartient pas. C'est l'OC d'une amie. De même que les Mugiwara appartiennent à Eiichiro Oda.

Cette fiction est composée de 6 chapitres. "Ils sont courts mais bourratifs" m'avait dit une amie.

Je tiens à préciser que l'histoire n'est pas du tout joyeuse. Même si ce n'est pas une Deathfic.

Bonne lecture ! :)


"Le passé est un prologue." (William Shakespeare)


- Prologue -

« Femme, ne croit pas mériter quoique ce soit. Tu n'es qu'un déchet. Tu es inutile. Le monde te hait et tu ne peux que le haïr en retour. Accepte ta vraie nature démoniaque. Ne nie pas le fait que tu sois un poids pour tous. Ne crois pas avoir le droit de vivre libre en ce monde. »

La jeune femme avait les bras suspendus au mur tandis que le reste de son corps pendait. Elle était déchiquetée de toutes parts. Les hématomes s'empiétaient les uns sur les autres, le sang séché recouvrait sa peau désormais bleutée et ses membres étaient brisés. Tout comme son cœur.

L'homme, commençant à croire que les tortures physiques ne mèneraient à rien, agissait désormais sur le mental de la jeune femme. Cela était peine perdu. Elle cracha du sang puis esquissa un sourire qui se voulait supérieur.

- Tu crois sincèrement que tes paroles m'atteignent, un temps soit peu ? Elle ria. Tu me fais pitié.

En réponse, elle se prit un coup de poing magistral, ayant pour effet de la défigurer encore un peu plus.

- Ta vie est misérable. Tu ne vaux même pas la peine que je te tue. Vis plutôt ! Vis dans la souffrance ! Vis misérable ! Que les gens s'approchent de toi et ne puissent, avec leur mine dégoutée, que te cracher dessus, te rabaissant encore et t'ôtant toute dignité.

Sur ces mots, il disparut, il en fut de même pour les chaines qui retenaient Jaggerjack Sara prisonnière depuis maintenant plusieurs mois.

Elle aurait voulu lui courir après, l'arrêter et lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais son corps ne répondait plus. Elle ne put que tomber au sol, impuissante, et s'évanouir dans cette pièce qui jadis, avait entendu, tant de fois, ses gémissements.