Hello tout le monde ! Ceci est ma deuxième fic sur Assassin's Creed, une idée qui me trottait dans la tête depuis un moment. Ca va être une fic un peu bizarre, parce que j'ai écrit (les premiers chapitres du moins) vraiment comme je les pensais, donc il y aura peut-être des phrases ou des idées un peu étranges.
L'idée de base est simple : qu'est-ce qu'on ressent seul sur une île déserte, perdu et sans contact (ou presque). Pourquoi Desmond ? Parce que je ne connais pas assez Clay pour écrire sur lui. Je vais essayer de respecter au mieux le caractère du (des) personnage. C'était ça, surtout qui me tenais à cœur.
Beaucoup de blabla pour pas grand-chose. Bref, bonne lecture, et n'hésitez pas à laisser des reviews !
1. Ce qu'il y avait après.
Desmond s'était vaguement demandé, au moment de mourir, ce qu'il y aurait après. Il doutait de l'existence d'un paradis ou d'un enfer mais pensait qu'il existait un lieu quelconque où se rassemblaient les âmes. « J'irais parler un coup avec mes ancêtres, tiens. Et aussi à Lucy, si elle accepte de me voir. »
Puis il mourut. Ses sens disparurent, ses souvenirs s'effilochèrent avant de se désagréer et sa conscience bascula dans le néant.
Il n'y avait rien. Mais Desmond ne pouvait plus s'en rendre compte, car il ne restait de lui qu'une bulle de conscience qui éclata, écrasée par la mort.
La mort. Un endroit vide, noir, sans musique, sans odeur, sans gout, mais sans toucher, vue, ouïe, gout odorat pour s'en apercevoir.
Il n'y avait rien.
Mais cette infime conscience luttait pour exister, attirée par le seul point d'ancrage qui lui restait. Elle rappelait à elle tous les fragments de son esprit dispersés dans ce lieu vide qu'est la mort.
Lentement, tout revint. Vingt-cinq années d'existence et les vagues impressions d'autres existences, vécues par à-coups dans la machine.
Et Desmond revint.
Quand il émergea de son néant personnel, le premier sens à lui revenir fut son toucher. La chaleur du soleil, le contact du sable, la sensation d'une brise. Puis son ouïe, aiguisée par les entraînements assassins s'éveilla à son tour, lui faisant reconnaître le bruit régulier de la mer. Puis l'odeur iodée et le puissant gout de sel manquèrent le faire suffoquer, le réveillant tout à fait. Dans le bazar de ses pensées, une s'imposa, étayée par les informations que ses sens envoyaient à son cerveau.
« Je suis en vie. »
Il ouvrit brutalement les yeux et les referma aussi sec, aveuglés par la clarté du jour.
« Je suis en vie, je suis en vie, merde, je suis vivant. »
Lentement il souleva son bras gauche et le plaça devant ses yeux. Il avait l'impression que son corps était de pierre. Il entrouvrit prudemment les yeux. Il vit un ciel bleu magnifique, un peu violet, le premier qu'il voyait depuis longtemps.
« Longtemps ? Combien de temps ? »
Il tenta de se lever, mais à peine fut-il assis que sa tête se mit à tourner.
« Calme-toi. Ton corps doit se réhabituer à bouger… Minute… mon corps… »
Il lui jeta un coup d'œil inquiet. Intact, sans la moindre trace de décomposition ou quoique ce soit qui accompagne la mort, habillé de son jean, de se baskets et de son sempiternel sweat à capuche. Il se palpa un moment pour se convaincre de sa réalité. Une fois rassuré, il entreprit de regarder où il se trouvait.
Il était assis sur une plage bizarrement familière devant une mer parfaitement étale et d'un bleu trop limpide. Un frisson d'appréhension parcourut son échine quand il commença à comprendre où il était. Déglutissant péniblement, il se leva et se retourna lentement. Il eut un sursaut quand la vérité s'imposa à ses yeux.
« L'île de l'Animus… Je suis dans l'Animus. »
Sa joie d'être à nouveau vivant se mua peu à peu en un sentiment d'injustice et de rage.
« Enfermé sur l'île… Comme Clay avant moi. »
Il resta quelques secondes sans bouger, sans penser avant de faire un pas en avant. Et, la tête penchée en arrière, il poussa un cri de rage.
Spontané et instinctif.
Debout, sur la plage, Desmond hurla sa colère d'être en vie et seul.
Puis, à bout de forces, il retomba sur le sable.
Vous aimez ? Détestez ? Je me suis plantée ? A vous de me le dire.
