Harry l'Ensorcelé
Ash of Mine
Résumé : C'est parce qu'il n'arrêtait pas de pleurer que Dumbledore, ce vieux fou, le maudit sans le vouloir… futur HPDM. Résumé plus complet la prochaine fois pour ne pas gâcher la surprise à ceux qui ne l'auraient pas encore deviné ! XD
Genre : Romance/Humour (douteux), conte de fées revu à la sauce Harry Potter.
Warnings : UA, SLASH (HP/DM)... pour ceux que ça gêne, vous connaissez la sortie ;p
Disclaimer : J. K. Rowling a beau avoir tous les papier qui montrent bien qu'officiellement c'est elle le grand patron… on sait bien tous qu'officieusement ça fait longtemps qu'elle n'a plus son mot a dire sur ce qui arrive à ses chères marionnettes, non ? XD
NdA : Cette histoire est inspirée avant tout de Ella l'ensorcelée de Gail Carson Levine donc pour ce qui connaissent j'espère que je ne vous offenserais pas avec le pillage sans vergogne du thème de cette histoire à la version Harry Potter (on risque de toute façon les dérives par rapport à la trame principale de l'histoire à chaque moment mes petits ! XD).
Now enjoy !
CHAPITRE PREMIER
Le Don du Sorcier
OU
Les bonnes intentions sont parfois les pires…
A Godric's Hollow, en ce 31 juillet, l'humeur était à la liesse : Dame Lily Ann Potter venait de mettre au monde un petit garçon. Dans les moindres coins et recoins du manoir, des elfes de maison s'affairaient avec joie à tout mettre en ordre, à préparer un véritable festin pour fêter l'heureux événement. Mais tous, sans exception, n'attendaient qu'une seule chose : pouvoir, à leur tour, avoir un bref aperçu du jeune maître, celui qu'ils devaient désormais tous également servir et protéger.
En ce jour heureux, ils avaient un nouveau maître à pomponner: Harry James Potter, jeune héritier du Comte James Philibert Potter et déjà idolâtré dans sa première heure d'existence par le personnel besogneux et fidèle du Manoir Potter.
En parlant de l'estimable et respecté Comte James Philibert Potter, ce dernier avait à coup sûr contracté une crampe à la mâchoire à force de sourire constamment à l'adorable bambin qui gazouillait joyeusement dans ses bras.
Son fils.
Gah.
La petite touffe de cheveux noir corbeau sur la tête promettait déjà une tignasse des plus désordonnées qui défiait déjà, avec la plus grande fierté, toute loi de gravité à la manière digne de tout Potter qui se respecte, ses yeux immenses surmontés de longs cils noirs étaient d'un bleu commun à tous les nouveaux-nés (mais James était persuadé qu'il y avait une légère touche d'émeraude dans ces magnifiques orbes ! Si ! Si ! Puisqu'il vous le dit !). L'enfant lui ressemblait…
Gah.
… Enfin si on exceptait le fait qu'il ne devait guère mesurer plus de 47 cm. Une tierce personne affectant l'air de rester insensible aux charmes d'un nouveau-né pour montrer à quel point c'était d'un commun et ridicule de s'extasier de la présence d'un morceau de viande braillant et bavant, aurait même pu oser affirmer sans hésitation (à l'abri de toute femelle dans les parages) que le nourrisson n'était en rien différent des autres nouveaux-nés avec son visage difforme, tout rouge et ridé…
Ils auraient eu tord bien entendu.
Parce que James Potter voyait bien que son fils lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. C'était son fils alors bien sûr qu'il lui ressemblait ! Il avait le sourire de son papa… n'est-ce pas Bambi ? Et le plus important ?
Il avait dix doigts et dix orteils… dix parfaits petits doigts et dix parfaits petits orteils.
Gah.
Il était parfait. C'était son fils.
« James, arrête de sourire aussi bêtement, tu vas lui faire peur. Et arrête de recompter le nombre de ses doigts et orteils… je suis sûre qu'aucun n'a disparu depuis ton dernier compte ! »
Un silence.
« James ? Tu m'entends ? »
« Gah. »
Et Lily laissa échapper un petit rire cristallin alors que Pompom lui tournait incessamment autour, continuant son examen médical post-natal, à l'affût du moindre signe de faiblesse. La jeune maman était juste fatiguée et voir ainsi son mari incapable d'aligner deux pensées cohérentes la divertissait énormément. Elle eut un tendre sourire face à ce tableau que son mari et son fils présentaient ensemble… mais il devrait vraiment cesser de tripoter les doigts et orteils d'Harry comme ça ! Il allait vraiment traumatiser le pauvre chou à cette vitesse !
Venant s'installer aux côtés de sa femme, James consentit enfin à détacher ses yeux émerveillés du petit ange qui se trouvait dans ses bras et les reporta enfin sur le magnifique visage de son autre ange à la chevelure de feu, celle qui lui avait fait le plus beau cadeau du monde…
Gah.
A quelques centaines de kilomètres de là, dans un salon aux allures vieillots et décoré dans des couleurs plutôt chaudes communes à toutes les demeures de Griffondor, un vieil homme était confortablement installé sur un canapé près de la cheminée, sirotant en toute tranquillité sa limonade entre deux bouchées de tarte au citron. Albus Dumbledore était en effet en visite chez une vieille connaissance qui détenait le secret de son péché mignon et qui avait donc, par conséquence, réussi à attirer ce grand sorcier dans son humble demeure : après tout, Dumbledore était le sorcier le plus puissant du royaume de Poudlard – quoique un petit brin excentrique – et avait passé ces dernières années sur la route allant de Griffondor à Serpendard en passant pas Poufsouffle et Serdaigle, offrant ses conseils pleins de sagesse et ses pouvoirs aux habitants des différents bourgs qui l'avaient accueilli si chaleureusement sur leurs terres. Arabella Figg avait réussi à faire ce que nombre de seigneurs avant elle avaient échoué : attirer ce grand mage à Magnolia Den, son petit manoir près de la frontière de Griffondor avec Poufsouffle, grâce à la simple promesse d'une tarte au citron… Il écoutait donc, sourire aux lèvres et yeux pétillants d'amusement, les nouvelles que lui rapportait son amie de longue date…
« … et Dame Lily Ann vient de mettre au monde un petit garçon. Ce cher Comte James Potter n'est toujours pas redescendu de son nuage, que voulez-vous ! Enfin un héritier ! Si vous voulez mon avis, très cher, ils vont le gâter et que le Seigneur en soit témoin, s'ils ne lui imposent pas une discipline de fer digne de son statut dès aujourd'hui, le futur comte de Godric's Hollow ne vaudra pas mieux que le rejeton de ce pauvre Duc Warrington ! »
« Voyons, voyons ma chère Arabella, vous vous montrez tout de même un peu dur… le petit vient à peine de naître et vous le considérez déjà comme un délinquant en puissance ! Laissez donc le temps à ses parents de le choyer un peu et de se réjouir de sa venue au monde ! », la réprimanda gentiment le vieux sorcier tout en dégustant sa quatrième part de tarte au citron.
« Mais Albus, la discipline est à la base de tout ! Il faut apprendre à cet enfant le respect et l'obéissance qu'il doit à ses aînés avant qu'il ne prenne trop de libertés ! Souvenez-vous donc de ces pauuuvres Warrington ! Le jeune Charles n'a pas arrêté de les décevoir et comble du malheur, sa mère ne s'est toujours pas remise de son union secrète avec son barbier ! Sachez très cher que tout enfant doit apprendre l'obéissance dès son plus jeune âge ou soyez sûr que les pauvres parents en souffrirons plus tard ! » conclut Dame Arabella Figg passionnément : elle avait toujours considéré la discipline et l'obéissance comme les caractères fondamentaux d'un être humain… sans doute un vestige de ses années passées à l'Institut pour Demoiselles Elégantes et Ambitieuses Ladies à Serpentard qui avait éduqué tant de générations de jeunes femmes avant elle et continuait par ailleurs à le faire.
« Je suis sûr que les Potter, aussi jeunes soient-ils, sauront éduquer leur jeune fils comme il se doit, ma chère… d'ailleurs, cela fait bien longtemps que je ne les ai vus ! J'en profiterai donc pour leur rendre visite, faire la connaissance du petit et voir vraiment ce qu'il en est de tout cela ! » finit-il par un grand sourire.
Et sur ces belles paroles, le grand Albus Dumbledore prit congé de son amie après l'avoir remerciée chaleureusement de son invitation. Il se procura une bonne poignée de poudre de cheminette qu'il lança dans l'âtre de la cheminée puis cria d'une voix pleine d'anticipation sa destination.
Un instant plus tard, le vieil homme se tenait dans le hall du manoir des Potter où l'accueillait un elfe de maison vêtu d'une taie d'oreiller rouge aux bordures dorés et exhibant fièrement sur le front les armoiries de la famille qu'il servait : un lion portant une épée sur le dos et une rose dans sa gueule.
« Peux-tu annoncer ma présence à ton maître, s'il te plaît ? »
« Peppy y va sur-le-champ, monsieur. » L'elfe sautillait déjà sur place, ravi de rencontrer le grand sorcier facilement reconnaissable à sa chevelure argentée atteignant le bas des reins et la longue barbe de la même couleur qui descendait jusqu'au niveau de son ventre et surtout, la robe de sorcier bleu électrique ornée d'étoiles dorées qui scintillaient (ou plutôt clignotaient) autant que les yeux du vieil homme qui la portait. D'un 'pop' à peine audible, l'elfe disparut pour accomplir sa tâche.
Attendant dans le hall, Albus repensait à sa conversation avec Arabella Figg. Certainement que cette dernière exagérait ses propos, même si son obsession pour toutes les règles avait toujours amusé son interlocuteur. Il était cependant certain que le jeune Potter était un petit garçon aussi adorable que tous les bébés de son âge et que James et surtout Lily n'auraient aucun mal à l'élever pour être un jeune homme admirable.
Tout à coup, le sorcier le plus puissant du royaume se rendit compte qu'il avait oublié d'apporter un présent pour la jeune maman et son petit mais après tout, un mage aussi plein de ressources que lui trouvera bien quelque chose à conjurer ex nihilo au moment opportun… et dans le pire des cas, il avait toujours sur lui un paquet de bonbons au citron, se rappela-t-il avec un grand sourire aux lèvres et des yeux brillants de mille feux.
Un autre 'pop' sonore l'avertit du retour de l'elfe.
« Peppy va vous accompagner au bureau de Maître James, monsieur. Maîtresse Lily et petit maître Harry vous attendent aussi, monsieur. Suivez Peppy, monsieur. »
Ainsi donc, le petit avait pour nom Harry… un prénom modeste mais un héritage important. Albus ne connaissez rien en divination mais il aimait déjà le petit garçon. Arabella s'en faisait trop pour rien, elle était trop défaitiste pour son bien, pensa Albus en sautillant derrière Peppy qui était aussi enthousiaste que lui.
Arrivé devant une grande porte en bois massif, le duo s'arrêta et Peppy fit entrer le mage, l'annonça d'une petite voix aiguë pleine d'enthousiasme puis disparut après une courte révérence.
« Albus ! Cela fait tellement longtemps qu'on ne vous a pas vu ! s'écria James en venant à la rencontre de celui qui fut autrefois un mentor pour lui. Comment allez-vous ? » James prit la main tendu, la secoua frénétiquement mais ne la lâcha pas pour autant, préférant entraîner le vieil homme aux côtés de son épouse. La jeune et magnifique Lady était assise près de la cheminée et tenait dans ses bras son fils endormi.
« Bonjour Albus. », fit-elle avec un petit sourire ravi et en lui présentant délicatement la main.
Albus la prit et y déposa un léger baiser.
« Bonjour Lady Potter, vous êtes resplendissante comme toujours. Mes félicitations pour l'arrivée du nouveau membre dans la famille, ma chère Lily. » Ses yeux se baissèrent alors sur le petit garçon confortablement assoupi. « Et j'imagine que cet adorable enfant est le petit Harry dont on m'a tant parlé. »
A ses côtés, Lily rougissait de plaisir alors que James bombait son torse de fierté : « En effet Albus, voici notre petit garçon : Harry James. Il est né il y a à peine deux semaines. » Se reprenant tout à coup, James reprit son rôle d'hôte à celui de père gâteux et ajouta : « Mais asseyez-vous donc ! Un thé, Albus ? Des gâteaux ? »
Acceptant tout ce qu'on lui proposait, le vieil homme s'installa aux côtés de la jeune mère et eut tout le loisir de contempler les traits du dernier descendant des Potter. Avec sa touffe de cheveux noirs en désordre le petit ne pourrait guère renier son héritage paternel. Un petit bouton de rose au milieu du visage et des lèvres rouges fermées en une moue naturelle complétaient le portrait du bébé endormi. Levant un doigt, Albus caressa alors tout doucement la joue merveilleusement laiteuse et douce qui lui était présentée. Le petit Harry fronça alors mécontentement mais adorablement du nez ce qui déclencha le rire des autres occupants de la pièce.
« Gah. » laissa échapper James inconsciemment, ce qui eut le don de redoubler les légers rires mélodieux de sa femme alors que le vieux sorcier lui jeta un regard plein d'incompréhension mais amusé tout de même.
Le petit Harry choisit cependant ce moment pour papillonner des yeux, les ouvrant ensuite pour dévoiler ainsi au monde deux magnifiques orbes émeraudes héritées de toute évidence de sa mère. Mais l'adorable garçon se mit tout à coup à pleurer désespérément dans les bras de la jeune femme qui tentait alors de le calmer en le berçant et en lui murmurant doucement à l'oreille des mots remplis d'affection et d'amour maternel tandis que son père se penchait au-dessus de sa tête et essayait de le faire rire par des grimaces plus ridicules les unes que les autres, oubliant en un clin d'œil toute dignité due à son statut.
Mais Harry continuait de pleurer sans faire mine de vouloir s'arrêter.
« Excusez-nous, Albus, je ne sais pas ce qui lui arrive, je viens pourtant de lui donner son lait et de le changer à l'instant. » Lily était toute confuse.
« Puis-je ? » s'enquit le vieil homme en tendant les bras vers la jeune femme.
Lily eut un moment d'hésitation mais se reprit aussitôt face au sourire brillant de bienveillance qui lui était adressé. Albus prit alors à son tour le petit dans ses bras et lui caressa doucement les cheveux tout en lui murmurant des mots tendres. « Chut, mon petit, calme-toi. Tout vas bien. »
Mais Harry continuait de pleurer. Son visage avait vite adopté une couleur rouge vive, déformant son joli visage par une grimace . James et Lily affichaient tout deux une mine inquiète. Depuis sa naissance, Harry avait été un véritable ange, ne pleurant que très rarement, seulement lorsqu'il réclamait son lait ou voulait qu'on le change. Ils ne comprenaient pas la raison de cette soudaine crise de larmes.
Albus, quant à lui, fronçait des sourcils : le jeune Potter se montrait bien difficile. Pourquoi ce caprice soudain alors qu'il n'y avait vraisemblablement aucun problème… Ce pouvait-il qu'Arabella eût raison après tout ? Les jeunes de nos jours devenaient-ils incontrôlables sans un peu de discipline ? Un petit bout de la conversation lui revint alors à l'esprit.
« Tout enfant doit apprendre l'obéissance dès son plus jeune âge ou soyez sûr que les pauvres parents en souffrirons plus tard ! »
Et Albus voyez bien les mines inquiètes des Potter face au refus du jeune enfant de se calmer…
Et Albus voulait à tout prix que tout le monde soit heureux…
Et Albus, le plus grand sorcier du royaume – et le plus excentrique – prit sa décision…
« James, Lily, je voulais vous offrir un présent pour souhaiter la bienvenue du jeune Harry en ce monde et je pense avoir trouver le cadeau idéal » Albus leur adressa alors l'un de ses plus beaux sourires.
Le couple ne comprenait pas pourquoi le vieil homme leur parlait de cadeau tout en souriant alors que leur fils pleurait toutes les larmes de son corps. Inquiète , Lily tendait déjà ses bras vers son petit garçon. Il fallait qu'elle le récupère.
Mais Albus avait déjà reporté ses yeux sur Harry…
Mais Albus avait déjà posé son index sur le petit nez rouge d'Harry…
Et Albus maudissait déjà sans le vouloir le petit Harry…
« Mon cadeau sera l'obéissance. Tu seras toujours obéissant. Et maintenant, arrête de pleurer, mon enfant. »
Et Harry s'arrêta.
Moralité du chapitre… si vous voyez quelqu'un vous approcher de trop près et vous sourire un peu trop, qu'il a des yeux brillants/scintillants/pétillants/clignotants (lol) fuyez loin, très loin, et ne revenez jamais… sauf si vous êtes encore trop petit pour même ramper loin, très loin… lol. J'espère que vous voyez l'ampleur des problèmes que peut causer un tel don ! XD
Crédits : « Mon cadeau sera l'obéissance. Tu seras toujours obéissant. Et maintenant, arrête de pleurer, mon enfant. » est directement extrait d'Ella l'ensorcelée lorsque la fée Lucinda fait son don à Ella. Voici la phrase qui a inspiré cette histoire mais à partir de maintenant, ça va être 'free style' !
NdA : Je sais que je ne devrais pas commencer une nouvelle fic… gomen ! Mais ça m'a bien fait rire ('Gah'.) d'écrire ce chapitre après le chapitre 1 d'Au Royaume de nos âmes !lol N'aviez-vous pas eu l'envie de secouer ce cher Dumbledore pour lui faire comprendre qu'un bébé, ça pleure ? Peut-être que c'est un peu léger comme excuse pour introduire le sujet de l'histoire mais c'est bien pratique parfois d'avoir un perso 'tout-puissant' et 'excentrique' qui a l'art de tout décider dans la vie du commun des mortel avec pour seule excuse que c'est 'pour ton bien, mon enfant' (entendez le sarcasme). On verra quand sortira la suite, ça dépendra de laquelle de ces deux fics vous réclamez le plus mais je vous préviens que je préfère me concentrer sur 'Royaume'… mais si vous y tenez vraiment… faites-le savoir, ne ? ;)
Vous voulez bien me faire plaisir et me laisser une p'tite review pour me dire ce que vous en pensez ? J'aurais aussi besoin d'idées comme je n'ai encore que les grandes lignes de l'histoire en tête !lol
Until next time,
Ash.
