Chapitre I :
Rating : M (Ne vous attendez pas à du Lemon après 3 chapitres hein ! Il faudra le temps que tout se mette en place, donc ne soyez pas trop déçus, de toutes façons je vous promets quelques bons Limes de ci de là ! )
Pairing : Draco Malfoy / Harry Potter
Disclaimer : Tout les personnages (ou presque) appartiennent à JKR. Donc à part le contexte de l'histoire, les liens entre eux tout ça tout ça qui sortent de ma tête, tout appartient JK-Rolling !
Notes : Bonjour . Bonsoir à toutes et à tous ! Alors voilà je me re-lance dans les fictions haha ! Après presqu'un an de Pause, je reprend avec une nouvelle Histoire sur Harry Potter ! J'espère qu'elle vous plaira réellement et celle-ci je ne compte pas l'abandonner ou la mettre en pause ! Bonne lecture !
Résumer : Draco Malfoy est un jeune étudiant en dernière année de Littérature. Dragueur hors pair, il aime profiter des jeunes filles de son Campus. Mais un beau jour, Draco reçoit un avis d'expulsion du à plusieurs mois de loyer en retard. Forcer d'accepter la proposition de Blaise, son meilleur ami ; Draco va tomber comme Barman dans un Bar étrange. Très étrange. Bienvenue au Occlumancy Club!
Il était à peu près onze heure trente lorsque Draco émergea de la classe A12. Son cours d'Histoire de l'Art s'étant terminé légèrement plus tôt, il se dirigea lentement vers la bibliothèque lorsque deux mains musclées s's'abattirent sur ses épaules.
- Où vas-tu comme ça Draco ? Tu pourrais au moins avoir la gentillesse d'attendre ton meilleur ami au lieu de filer en douce !
- Je ne file pas en douce Blaise, je me dirigeais seulement vers la bibliothèque. Répondis-je calmement tout en continuant à marcher.
Ledit Blaise sourit jusqu'aux oreilles et vint se mettre devant moi tout en continuant de marcher en arrière, les bras croiser dans le dos.
- Ouais ouais, c'est ça, et moi je suis chinois ! lança-t-il joyeusement.
Je ris.
En effet, Blaise était loin de ressembler à un chinois. La peau mate, de grands yeux bruns, les cheveux de même couleur coupés courts, un vrai corps d'apollon. Oui, Blaise était vraiment loin de ressembler à ces petits jaunes, et moi je n'allais effectivement pas vers la bibliothèque. Pour tout vous dire je me dirigeais plus vers ce que l'on aime appeler entre nous la « salle sur demande ». Mais qu'est-ce donc me demandez-vous, et bien la salle sur demande est simplement une pièce du bâtiment C de l'université que personne n'utilise. Elle était autrefois utilisée pour les cours de chimie avancé, et est donc remplie d'objets pour les intellos. Mais nous ont l'utilisent surtout pour nos, comment dire ça sans vous choquer ? …. Arf, au diable les bonnes manières nous l'utilisons pour nos plans cul. Oui oui, vous savez ces coups d'une fois- ou plus cela dépend de la fille- où nous n'avons pas envie de nous prendre la tête avec ce que les filles appellent « sentiments ». Ben voilà, c'est ça la salle sur demande.
-Alors ? Me demanda Blaise alors que je gardais toujours le silence, un sourire en coin.
-C'est bon, t'as gagné, oui je ne vais pas à la bibliothèque ! Clamais-je avec un sourire jusqu'aux oreilles.
-Je le savais ! Draco Malfoy ne changera jamais, c'est un fait !
Blaise se retourna et vint marcher à ma gauche, son sac posé sur son épaule. Je souris et me giflai mentalement. Pourquoi essayais-je encore de cacher mes activités à Blaise alors que celui-ci lisait en moi comme dans un livre ouvert. Les mauvaises habitudes de mon enfance je suppose. Ah oui, je ne vous ai pas dit ?
Blaise et moi ne nous connaissons depuis maintenant 8 ans. Je venais de changer d'école pour la 5ème fois et mon père me menaçait de m'envoyer en pensionnat si je ne me calmais pas. Disons que j'étais un sacré gamin de merde, toujours à chercher la bagarre, mais c'est encore une autre histoire. Donc, arrivé à Sainte-Mangouste en cour d'année, autant vous dire que pour vous intégrer rapidement ce n'est pas ce qu'il y a de mieux, je me suis retrouvé comme le petit nouveau dangereux et différent. Mais Blaise, lui est directement venu vers moi, comme si il avait attendu ma venue depuis sa naissance. Il n'avait pas cette lueur moqueuse dans les yeux, ou ces préjugés et insultes près à sortir de sa bouche. Non, Blaise lui débordait de sincérité.
C'était étrange mais également reposant de voir une personne venir d'elle-même vous saluez et non parce que votre père est un des hommes le plus riches du monde. Depuis ce moment-là, nous sommes devenus inséparable. Encore pire que des frères jumeaux, nous faisions tout ensemble. De nos devoir à nos rencard, de nos sorties à nos plans cul, nous ne faisions jamais rien sans l'autre. On se connaissait par cœur. Et toujours maintenant, il est impossible de cacher quoi que ce soit à l'autre, il le découvrira dans la seconde.
-Ce n'est tout de même pas ma faute si toutes les filles de ce campus fondent littéralement sous mon charme !
-Oh pardonnez-moi ! Ô grand maitre de la séduction ! lança-t-il joyeusement tout en imitant un homme priant son Dieu à même le sol.
Je ris à gorge déployé et lui donnai une frappe amicale dans le dos.
-Arrête avec ça, dois-je te rappeler que ce matin c'était toi qui l'occupait ?
-Hé ! Ça ne compte pas ! Ce n'était pas prévu à la base. Elle devait juste m'avouer ses sentiments et puis je devais l'envoyer chier.
-Mais tu as craqué. C'est quoi cette fois-ci ? Ses cheveux ? Ses yeux, non attends son parfum ? Dis-je ironiquement.
-Nope, un truc encore mieux !
Je le regardais avec un air dubitatif et il finit par cracher le morceau.
-Son décolté Dude ! Un truc de ma-la-de ! Je ne l'avais encore jamais vue portez un truc pareil !
Ben voyons, je me disais aussi !
-Et sinon ça t'arrive de regarder autre choses ? Demandais-je tout en bifurquant vers l'ancienne salle de chimie.
-Bien sûr ! La preuve, la semaine dernière elle portait une nouvelle paire de boucles d'oreilles !
Je me tournais lentement vers lui avec le regard désespéré et il en rigola doucement.
-Bon Ok, ça ne m'arrive pas souvent, dit-il plus calmement, mais comment veux-tu que je résiste quand elles portent ce genre de vêtement ?
Je ris doucement à mon tour et levais les yeux en direction de la salle de chimie. Je m'arrêtais suivis de près par Blaise.
-Alors c'est qui aujourd'hui ? Pansy ? Cho ? Ou bien Fleur de Lacour ?
-Pansy.
-Alala celle-là, c'est au moins la 4ème fois sur la semaine, tu es sûre qu'elle ne ressent vraiment rien pour toi ?
Je fermai les yeux et lui souris mais ne dit mots. Blaise soupira mais n'insista pas. Il remit son sac en place sur son épaule et commença à rebrousser chemin.
-Fais attention à toi ! Me lança-t-il alors qu'il était déjà à mi-chemin
Je souris et me dirigea vers la salle où Pansy Parkinson m'attendait déjà, adosser contre la porte d'entrée un air malicieux sur le visage.
Mon dos percuta violemment le mur en béton armé derrière moi et mon sourire s'agrandi. Mes mains remontèrent rapidement jusque la poitrine à moitié dénudée de Pansy et mon visage plongea dans sa nuque offerte. La mordant, la léchant, l'embrassant je ne me délectais jamais de son goût ni de son odeur si caractériel. Une odeur de cannelle mais également de mangue, très certainement due à son shampoing. Mes mains parvinrent enfin à se débarrasser de son haut et mes lèvres plongèrent dans sa poitrine avec envie. Je l'entendis pousser un long soupir de contentement et sentis ses mains s'agripper un peu plus à mes cheveux.
-Ah, Draco !
- Tais-toi. Lui lançais-je froidement.
Mes mains descendirent jusqu'à ses hanches et les agrippèrent tout en la soulevant du sol. Elle enroula ses jambes autours de ma taille croisant ses chevilles pour ne pas tomber et je la posai contre la table en face de nous. Son dos frappa violemment le bois et elle poussa un cri de douleur, mais je n'en tiens pas compte, trop occupé à parcourir son corps de mes lèvres.
-Draco … Lâcha-t-elle alors que je commençais à soulever sa jupe.
-La ferme ! Crachais-je.
-Pourquoi … Ah ! Laisse-moi pro…prononcer ton nom !
-Je t'ai dit la ferme ! Une de mes mains vint se plaquer contre sa bouche un peu plus violemment que prévus mais je m'en fichais. Pourquoi les filles devaient elles toujours parler lors de nos ébats ? Était-ce trop demander de garder le silence pendant que je tirais mon coup ? Apparemment oui.
Je reculai vivement et commençai à me rhabiller. La brune se redressa d'un coup et me regarda avec des yeux ronds. Elle s'empressa de se relever et vint m'enlacer de ses bras. Je soupirais et essayai de m'extraire de sa prise toute envie partie.
-Draco ! Draco ! Je suis désolée, je ne recommencerai pas… s'il-te-plait... pardonnes moi.
-Ce n'est pas la première fois Pansy ! Crachais-je. Á chaque fois c'est pareil. J'en ai marre point final. J'ai beau toujours te donner une autre chance, à chaque fois tu n'en fait qu'à ta tête !
Je me séparai d'elle et ramassai son chemisier au sol et lui lançai.
- Rhabilles-toi, c'est fini.
-Non ! Draco je t'en prie …. Dit-elle au bord des larmes. Si je ne peux pas m'en empêcher c'est …. C'est parce que … Je … Je t'ai-
La porte claqua violemment et je pressai le pas vers la sortie du campus.
- Nan mais sérieusement, pourquoi ne peuvent-elles pas simplement profiter de ce qu'on a à leurs offrir et non tomber dans ce méli-mélo drame que sont les sentiments amoureux ?!
Je me laissai tomber de tout mon poids dans le divan de Blaise et lâchai un soupir à fendre l'âme. Blaise venait de m'ouvrir la porte et était maintenant appuyé sur le chambranle de la porte, une cigarette à la bouche et le regard joyeux.
-Chacun son tour. Lança-t-il gaiement.
- Mais non, je n'ai pas envie moi ! Je me redressai vivement et me dirigeai vers Blaise, agrippant doucement son chandail. Sérieux, tu me vois être « en couple » émotionnellement parlant avec une fille ? Ah ! Impossible.
- Mais « elles » ne ressentent pas et ne voient pas les choses comme toi Dray', il faut t'y faire. Il tira un coup sur sa cigarette et m'envoya la fumée au visage. Je grimaçai et plantai ma main dans sa poche arrière droite, extirpant le paquet de cigarette déjà entamé et en portai une à mes lèvre.
- Je pensais que tu avais arrêté.
-Et moi je pensais que les filles n'étaient pas si idiotes.
Je rapprochai mon visage de celui de blaise et collai ma cigarette contre la sienne. Tirant un coup dessus le bout en devient rouge et j'expulsai la fumée en l'air. Je reculai de quelques pas et me dirigeai vers le balcon.
Blaise habitait au 10ème étage en plein centre-ville, son appartement était spacieux, les murs blancs, la décoration simple et légère, pas du tout un appartement d'étudiant. Á en juger par tous les objets High-Tech dernier cri qui ornaient le salon, Blaise devait bien gagner sa vie avec son boulot à mi-temps. Très bien même.
-Rappel moi un peu ce que tu fais dans ton bar là… L'Oclu-machin club. Dis-je en revenant dans le salon.
- L'Occlumancy Club crétin.
-Ouais c'est ça, ton bar de riches !
- Je suis Barman à mi-temps là-bas, je te l'ai déjà dit. Il jeta son mégot dans le cendrier puis se laissa tomber dans le divan, rallumant une nouvelle cigarette. Je sers les clients, je les accompagne à leur table, les conseils. Tout ce que fais un barman quoi. Pourquoi cette question Draco ?
-Savoir. Dis-je calmement. Je me demandais juste comment tu pouvais te payer tous ces trucs High-Tech alors qu'il y a encore 5 mois à peine tu grattais ton père pour qu'il t'avance de l'argent pour te nourrir !
- Que veux-tu ? Le talent, mon jeune !
Je ris. Je tirai un coup sur ma clope et me dirigeai vers la cuisine afin de m'y servir un verre de Scotch. Mon pécher mignon dirons-nous. Je revins ensuite dans le salon et me laissai tomber aux côtés de Blaise.
- C'est juste que… Reprit-il plus calmement, les gens me laissent de bons pourboires et le patron nous paye bien moi et les autres.
- Mouais, dis-je en portant mon verre à mes lèvres, disons surtout que tu es passé sous le bureau !
Blaise tourna vivement la tête vers moi, sourcils froncés, la bouche entrouverte. Il voulut dire quelque chose mais je repris
-Je rigole ! Je sais parfaitement que tu ne t'abaisserais pas à ce genre de chose, tu es bien trop …. Je réfléchis soigneusement à mes mots puis sortis tu es bien trop distingué.
Blaise se renfonça encore un peu plus dans son siège et se concentra sur sa cigarette en grommelant un truc inaudible. Je n'en tins pas compte et reportai mon verre à mes lèvres. Le liquide vint me brûler la gorge mais je n'en avais que faire. La sensation « d'après » était tellement magnifique. Se sentir si léger, relaxé, loin de tous ces problèmes de filles et autres conneries que nous balançais la vie en pleine figure. Ouais, disons que la joie de vivre s'était fait la malle depuis pas mal de temps.
Un long silence s'installa ou aucun des deux ne fit un geste. Chacun réfléchissant à ses propres problèmes et à comment les résoudre. Ce fût finalement le mulâtre qui brisa le silence.
- Tu sais Dray', tu pourrais y travailler toi aussi, dans ce « bar de riches ».
Je tournai alors la tête dans sa direction, bouche ouverte et une expression d'incompréhension sur le visage lorsqu'il reprit
- Je veux dire, avec ton père et tous tes problèmes de thune, ce serait une bonne opportunité pour toi.
Je me reportai mon attention sur mon verre et le fini d'une traite. Blaise me fixait toujours avec son air de culpabilité. Il avait toujours cet air-là lorsque le sujet « père » venant sur la table.
- Déconne pas Blaise, tu me vois faire le barman ? Je laissais tomber ma tête sur le repose-tête et fermai les yeux. Sérieusement, repris-je c'est impossible.
- Tu t'y connais vraiment en alcools et vins ! T'es le seul qui peux me sortir le prix et l'année de fabrication rien qu'en les goutant ! Lança-t-il en levant les deux mains au ciel puis repris plus calmement Sincèrement, des fois je me demande pourquoi tu n'as pas fait des études d'œnologie.
Je fermai les yeux. C'est vrai que depuis quelques temps, mon travail à la librairie du coin ne suffisait plus à mes besoins journaliers, et je manquais cruellement de temps. Cela faisait déjà la 2éme lettre du proprio qui menaçait de m'expulser si je ne remboursais pas les 3 mois de retard. Ouais, j'étais vraiment dans la merde.
- Écoute, je sais pour les lettres. Je sais que ce n'est pas l'idée du siècle, mais si pour une fois tu demandais à ton pèr-
- NON ! Plutôt crever ! Et tu le sais parfaitement Blaise ! Hurlais-je hors de moi.
Je me relevai vivement et attrapai mon sac posé à l'entré. Je me dirigeai vers la porte et me stoppai, main sur la poignée.
- Désolé Blaise, mais je pense que je ferais mieux de partir. Merci pour la clope et le verre. On se voit demain au bahut.
Et je partis en direction de mon appartement.
La pluie avait commencé à tomber lorsque j'avais quitté l'appartement de Blaise, histoire de bien s'acharner sur moi et pour couronner le tout, cela faisait maintenant 20 minutes que j'attendais ce stupide bus dans le froid. Merci stupide société de transport en commun! Et évidemment je n'habitais pas la porte à côté. Heureusement que je ne travaillais pas aujourd'hui.
Réajustant ma capuche sur ma tête j'enfonçai encore un peu plus mes mains dans mes poches de ma veste. On était pourtant au mois d'Avril alors pourquoi fallait-il qu'il fasse aussi dégueulasse ? Je commençais à regretter d'avoir préféré mon chandail noir au lieu de mon gros pull en laine. Je soupirai presque de soulagement lorsque je vis le bus arriver. Tout ce que je souhaitais c'était rentrer chez moi au plus vite et prendre un bon bain.
Je payai rapidement le chauffeur puis me dirigeai vers le fond du bus. Je me laissai tomber sur la banquette et sorti mes écouteur de mon sac. Rien de mieux que la musique pour vous détendre. Quelques soit le motif de votre mauvaise humeur, il y'aura toujours une mélodie pour vous détendre et enlever toutes ces mauvaises pensées. J'appuyai ma tête contre la vitre froide et me laissai bercer par la mélodie s'écoulant doucement dans mes oreilles.
Des bruit de basse commencèrent, un accord, ensuite deux, mais toujours le même. Au début presque inaudible mais devenant de plus en plus fort. Puis une voix de femme commença, d'abord de simple chant, et ensuite vinrent les paroles
« Ha aaah…
I'll seek you out,
Je te dénicherai
Flay you alive
T'écorcherai vif
One more world and you won't survive
Un mot de plus et tu ne surviras pas
And I'm not scared of your stolen power
Et je n'ai pas peur de ton pouvoir volé
I see right through you any hour
Je vois clair en toi à n'importe quel moment. »
C'est incroyable comment de simples paroles de chansons peuvent raconter toute votre vie en seulement quelques lignes. Comment en quelques phrases, ces mots peuvent soit vous retournez l'estomac soit vous apaisez comme le ferais une mère berçant son nouveau-né.
Le refrain commença et la mélodie ralentit légèrement pour ensuite reprendre de plus belle. Toujours avec cette voix de femme si désespérée mais également si déterminée.
« I won't soothe your pain
Je n'apaiserais pas ta douleur
I won't ease your strain
Je ne dissiperais pas ta pression
You'll be waiting in vain
Tu attendras en vain
I got nothing for you to gain
Je n'ai rien à obtenir de toi »
« Je n'ai rien à obtenir de toi " ; C'est réellement surprenant comment ces mots signifiaient énormément pour moi.
« I'm taking it slow
J'y vais doucement
Feeding my flame
Nourrissant ma flamme
Shuffling the card of your game
Mélangeant les cartes de ton jeu
And just in time
Et juste à temps
In the right place
Au bon endroit
Suddenly I will play my ace
Soudainement je jouerais mon AS »
« Soudainement je jouerais mon AS » Oh oui, ne t'y méprends pas, un jour le jeu se retournera contre toi et tu prendras enfin conscience de tes erreurs. Oh oui.
« I won't soothe your pain
Je n'apaiserais pas ta douleur
I won't ease your strain
Je ne dissiperais pas ta pression
You'll be waiting in vain
Tu attendras en vain
I got nothing for you to gain
Je n'ai rien à obtenir de toi »
Il est dix-neuf heure trente lorsque j'arrive enfin à mon appartement. La pluie n'avait toujours pas cessé de tomber et j'ai donc du courir pour arriver chez moi le plus rapidement possible. J'enlevai ma veste noire et l'accrochai au porte manteau tout en enlevant mes baskets sans l'aide de mes mains. Mon sac posé dans le salon, je me dirigeai par automatisme vers le vivarium. Nagini attendait patiemment son dîner.
Ah, je ne vous l'ai pas dit ? Nagini c'est mon Python vert. Ma mère me l'a offert pour mes 10 ans. Ce fût le plus beau jour de ma vie ! Pour bien vous situer, disons que cela faisait au moins 3 ans que je bassinais mes parents pour qu'ils m'achètent un serpent domestique. Ils ont finalement craqué dirons-nous.
J'ai toujours aimé ces animaux. Ces reptiles au corps cylindrique, dépourvu de membres apparents, recouvert d'écailles et à sang froid. Leurs couleurs si variées, certains ont une couleur unie, d'autre ont des motifs très complexes. Même dans la mythologie ancienne les serpents étaient presque vénérés. Serpent, Dragon, Basilic, Hydre ou Chimère ils sont tous de la famille des ophidiens. Sans parler de son venin. Saviez-vous qu'un serpent n'attaque jamais pour faire « mal » ? Non, il agit seulement pour chasser ou pour se défendre. Et saviez-vous également que le venin de serpent, ou du moins leurs morsures sons souvent suivies de crises de panique chez le blessé ce qui peut causer des symptômes caractéristiques tels que la tachycardie et des nausées ? Non, évidemment que vous ne saviez pas. Personne ne sait ce genre de chose. Les serpents sont tellement mal vus par la société que s'en est décevant. Mais moi, moi je trouve cela fascinant.
-Salut Nagini ! Lançais-je tout en ouvrant son vivarium. Regarde ce que j'ai pour toi !
Je sortis une souris blanche d'une boite et la lui donnai. Nagini se rapprocha, tourna autours de sa proie et finalement s'enroula toujours pour la tuer. Ah ces serpents, de vrais sadiques !
Je rangeai ma boite et partis en direction de la salle de bain pour y prendre une bonne douche. J'enlevai rapidement mon haut, suivit de près par mon jeans et mon boxer, et filai sous la douche. L'eau chaude coulant sur mon corps me procura une sensation de bien être incroyable. J'y restais presque 30 minutes, profitant de chaque goutte d'eau sur ma peau, puis me résignai à sortir.
J'enroulai une serviette autour de ma taille et me postai devant le miroir. Essuyant de ma main la buée accumulée, j'admirais mon reflet. Ma peau était légèrement plus hâlée qu'avant, mes yeux était beaucoup plus brillant et mes cheveux plus cours. Depuis mon enfance mes parents m'obligeaient en quelques sortes à les laisser long, m'expliquant qu'il s'agissait d'une sorte de « marque de fabrique » chez les Malfoy. Mon père avait les cheveux jusqu'aux épaules et ne se les coupaient que très rarement, ma mère les avait jusqu'au mi- dos elle aussi, même si elle les attachait le plus souvent en un chignon. Enfin, ça, c'était avant. Bref, mes cheveux était donc cours sur les côtés et légèrement plus long sur le dessus, me donnant un air « sauvage » comme aimait le dire Blaise.
J'enfilai rapidement un nouveau boxer puis un training gris et me dirigeai vers le salon ou j'allumai la télévision. Plus pour avoir un fond sonore que pour réellement m'y intéresser. Je me dirigeai ensuite vers le couloir pour y prendre mon courrier et fût interpelé par une enveloppe différente des autres. Ah, oui encore ce fichu propriétaire
« Monsieur Draco J. Malfoy,
Suis aux lettres qui vous ont été envoyé, et à votre refus de rembourser la somme que vous devez à Monsieur H. Rodriguez qui est de 2 600, 54 £ nous somme dans l'obligation de prendre des mesures plus « draconiennes ».
Je vous avertis donc que si dans exactement 1 mois vous n'avez pas remboursé la somme de Deux-milles six-cent et cinquante-quatre Livre à Monsieur H. Rodriguez, nous serons dans l'obligation de nous saisir de vos biens et de vous expulser de votre domicile.
Bien à vous, Mr Malfoy,
A. Warrionn , Huissier de Justice. »
- Et merde.
