Les étoiles brillent dans tes yeux…
On dit souvent pour vous séduire ou pour vous faire rougir : Ton père, ou dans ton cas ton frère, est un voleur… il a pris les étoiles dans le ciel et les a mis dans tes yeux.
Ça marche à tout les coups. Vos joues se colorent d'une délicate teinte rosée et vous vous mettez à bafouiller.
Du moins, c'est ce que j'ai remarqué chez toi.
Belle et jolie Kaori… je te trouvais tellement magnifique que je me répétais en synonymes.
Ça fait de moi un piètre poète, j'en aie bien peur, mais je tiens quand même à te le dire. Maintenant que tu n'y aie plus… j'aurais dû te dire tout cela il y a très longtemps… si tu savais comme je regrette.
Depuis 2 mois que tu es morte, le temps porte encore son insupportable manteau gris. Ça fait au moins une bonne centaine de fois que je refais le même trajet. Maintenant, je le connais par cœur. C'est celui qui mène au cimetière, celui qui me mène jusqu'à ta tombe.
Doucement, je trace du bout des doigts le contour des lettres de ton nom gravées dans le granit. J'ai encore du mal à croire que tu n'es plus là, ma chérie.
C'est dur, tu sais! De me lever le matin sans que tu sois à mes côtés… ne trouver qu'une place froide que j'aimerais tant que tu occupes à nouveau.
Soudain, je relève la tête. La pluie a arrêter de tomber et les nuages se dissipent enfin.
Quelle heure est-il…? Il fait bien sombre. Je jette un coup d'œil sur ma montre dont les aiguilles indiquent 23h42.
Ironique, non! C'est à cette même heure que tu a rendu ton dernier soupir et m'a adressé ton dernier sourire. À ce moment, j'ai vu tes yeux se refermer comme si tu allais t'endormir. Tes yeux bruns où brillaient milles étoiles avec effervescence. C'était comme un immense feu d'artifice que de te regarder.
Bon… il est tant de rentrer. Je resserre le col de mon manteau alors que la brise du soir vint caresser mon cou. Je frissonne. Mais au lieu, de caler ma tête entre mes épaules, je lève instinctivement les yeux vers le ciel. Il fait sombre… une multitude d'étoiles brillent de milles éclats… assez pour que je sente les larmes me piquer le coin des paupières.
Il t'a rendu à moi…
Ton frère est peut-être un voleur d'avoir pris les étoiles au ciel…. de les avoir mis dans tes yeux, mais je lui fais grâce, car ce soir, il les lui ait rendu afin que je puisse de nouveau contempler ton regard chaque soir mon amour.
Je souris… n'aie pas peur, mon amour… chaque soir du bord de ma fenêtre, je saurai que tu es là. Si le temps se couvre, c'est que tu te fais du souci… si il est clair comme se soir… c'est que tu es heureuse.
Et pour moi, c'est tout ce qui compte!
Avec toi à jamais, ton bien-aimé, Ryo.
Disclaimer :
C'est la parodie d'une fanfic que j'ai lu, si l'auteur vient à la lire, je tiens à m'excuser pour la parodie.
Au plaisir d'avoir vos commentaires. Bye.
