Bon voilà c'est ma première fic alors pour ceux qui la liront essayer de ne pas me lapider à coup d'injures ça serait cool ! Bien sûr j'accepte les reproches mais ne soyez pas trop cruels.
C'est un paring Drago/Hermione à l'origine mais étant donné qu'il n'y a pas de noms vous pouvez vous imaginer qui vous voulez à la place des protagonistes (même vous !).
Le titre est pourri, je sais bien, mais bon ça me parait être assez juste en tout cas pour ceux qui ont l'habitude de lire des fics Drago /Hermione.
Comme je ne me souvenais pas bien de l'arrangement de Poudelard j'ai juste inséré l'histoire dans un lycée aménagé dans un vieux château.
Une histoire ordinaire
Un lycée privé et prestigieux digne des plus grands. Voilà où elle était depuis maintenant quatre ans. Aménagé dans un vieux château, en ruine à l'origine, cette institution comportait, en plus, des salles de classes, des dortoirs répartis dans les différentes ailes du château. Pour chaque dortoir il y avait un élève surveillant. Etant privilégiés par leur statut, ils avaient droit à un dortoir rien qu'à eux. Cet élève se chargeait de faire respecter l'ordre et le couvre-feu. Cette année encore l'aile sud du château était surveillé par une élève, elle. Tout en ayant désiré ce poste, la jeune fille de 17 ans se demandait si elle avait bien fait puisque une fois encore le représentant de l'aile nord était le même.
Elle entra dans la pièce et vit son homologue assis dans le somptueux canapé qui se trouvait au centre de la salle. En face de l'imposante cheminée, il était éclairé par les flammes et son visage fin et quelque peu aristocratique semblait plus dur encore que d'habitude.
Sombre. Voilà un adjectif que l'on pouvait donner au jeune homme. Souvent impassible à ce qui se passait autour de lui, il lui arrivait parfois de sourire. Malheureusement pour les nombreuses filles qui se pâmaient devant lui, c'était toujours pour se moquer d'elles, avec son fameux sourire en coin, "célébrité familiale".
Inaccessible. Encore un mot pour le décrire. Quand on le voyait, il paraissait si lointain, si hautain et plein de dédain que l'on savait qu'il était très dur de l'atteindre. Pourtant nombre de jeunes filles étaient passaient dans son lit. D'après celles-ci, il était doué. Un dieu. Voilà ce qu'elles disaient, ces filles qui, sans aucun amour propre, racontaient les détails de leur nuit avec ce jeune homme, cet homme plutôt et qui ensuite, venaient se traîner à ses pieds pour qu'il recommence. Mais il ne voulait pas. Jamais il n'avait été avec une même fille plusieurs fois.
Elle avait honte mais elle aimait entendre les récits de ces jeunes filles. Elle qui n'avait pas d'expérience. Elle avait un petit ami mais elle ne pouvait pas. Elle n'arrivait pas à penser à ça. Pas avec lui. Elle lisait. C'était sa spécialité. Pourtant elle voulait connaître les émotions et les sensations des héroïnes des romans sentimentaux dont elle se repaissait. Voilà pourquoi tout en s'en voulant, elle écoutait les conversations de jeunes dévergondées.
Sur ces pensées, elle revînt à la réalité. Le jeune homme regardait toujours danser les flammes au sein de la cheminée. Il les fixait comme s'il ne l'avait ni vu ni entendu. Ainsi quand elle passa derrière lui, elle pensa ne pas être entendue. Elle se trompait. Sans tourner la tête, il l'interpella.
"Tu rentres tard, dit-il simplement de sa voix profonde.
- Oui. Et alors?", rétorqua-t-elle doucement.
Il tourna la tête dans sa direction et la regarda dans les yeux.
"Le couvre feu est passé. Tu devrais le savoir, en représentante que tu es.
- J'étais au milieu d'un couloir quand il a commencé. Que voulais-tu que je fasse? Le railla-t-elle.
- Tu n'avais qu'à partir plus tôt de la chambre de ton petit ami. Après tout ce n'est pas comme si vous y faisiez quelque chose d'intéressant.
- Qu'en sais tu?
- Je le sais. Cela se voit. Dans ta manière d'agir avec lui.
- Tu raconte vraiment des bêtises."
Disant cela elle se dirigeât vers sa chambre. Elle atteignit sa porte quand elle sentit une pression sur son bras. La forçant à se retourner, il la plaqua contre lui.
"Je peux te montrer ce qu'il ne t'as jamais fait" souffla-t-il à son oreille en prenant son lobe entre les lèvres.
La jeune fille émit un petit gémissement. Puis elle reprit ses esprits et tenta de se dégager.
" Laisse moi! Je ...je ne veux pas."
Au lieu de la relâcher, il la serra plus fort.
" Alors pourquoi as-tu gémit?" dit-il en effleurant ses lèvres.
Rien que ce petit contact, lui fit ressentir bien plus que les baisers de son petit ami. Ne sachant plus comment elle devait réagir, elle eut un moment d'incertitude qui permit au jeune homme d'approfondir l'esquisse de son baiser. Forçant la barrière de ses lèvres avec la langue, il l'explora furieusement et colla fortement ses hanches à celles de la jeune fille. Malgré les incroyables sentiments que lui occasionnait ce baiser, elle se raidit. Elle avait peur. Peur de lui, d'elle et de ce qui pourrait se passer s'ils ne s'arrêtaient pas. Alors elle le repoussa puis profitant de la stupéfaction du garçon elle courut s'enfermer dans sa chambre.
Le jeune homme quant à lui resta au milieu de la pièce. Son désir pour la jeune fille était bien présent. Il sentait encore sur ses lèvres et ses mains ce corps absolument désirable. Il ne comprenait pas pourquoi elle ne se trouvait plus dans ses bras. Il voulait la récupérer. Il voulait la faire sienne.
A vrai dire il ne savait pas pour quelle raison il l'avait embrassé. Chaque soir elle rentrait de la chambre de son petit ami et chaque soir alors qu'il se demandait si cet idiot avait réussi à la mettre dans son lit, un sentiment étrange lui dévorait les entrailles. Pourquoi? Il se l'était souvent demandé et avait finalement compris qu'il la voulait. Parce qu'elle était la seule à ne pas le regarder comme un objet de désir ou d'amour.
Pourtant, il avait décidé de ne rien tenter. Par peur. Oui lui aussi avait peur. Dans ce cas précis, il avait peur de ne plus ressentir cette envie d'elle. C'était tellement bon comme sentiment. Il avait peur qu'une fois avoir eu la jeune fille, il se lasse et n'éprouve plus cette chaleur qui l'envahissait quand il la voyait. Lui dont les parents étaient aussi chaleureux que des glaçons, s'était senti revivre. C'est pourquoi après ce baiser enflammé qu'il venait de lui prendre, il refusait que ça s'arrête là.
Dès demain il l'aurait pour lui et pour lui seul.
C'est fini ! Normalement c'est un One shot mais si j'ai de l'inspiration j'essayerais d'en faire un peu plus.
Bye, Béryl28 alias Bibi.
