Auteurs : en co-écriture avec Ysa666 et un grand merci à Yoruchi Kuraitsuki pour toutes les infos pratique sur le monde merveilleux -- de FF ( paix à mon âme)

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Note : cette fic est le fruit d'une intense réflexion et d'une profonde envie de suicide de ma part.

Introduction.

On dit parfois que les plus petites choses font les grands changements. Il est dit aussi que tout peu changer par la volonté. Il se dit que rien ne se perd ni ne se crée tout se transforme, telle la chenille en papillon ou l'hiver en printemps. On dit aussi que le corps est le cachot de notre âme, la prison corporelle de ce qui est spirituel, aussi volatil que le parfum d'une fleur. Je ne sais pas si c'est une fleur qui me permet de vivre chacun de ces jours, ou si c'est seulement le changement, la volonté de survivre par moi-même loin de la solitude. Je ne sais pas vraiment ce qui fait que je me lève tout les matins en me disant que c'est un jour nouveau et encore meilleur. Peut-on vivre avec le poids de la culpabilité ? Sans doute, du moins j'essais, mais il est des choses qui sont parfois dures à oublier. Et d'autres dont il vaut mieux se souvenir, pour que ceux qui sont morts ne le soient pas pour rien. Même si c'est de ma faute.

4 ans plus tôt.

« Qu'est ce qui est le plus important pour toi?Que je me fasse une joie de le détruire. »

Séphiroth se tenait là, observant le jeune homme blond comme s'il s'était s'agit d'un vulgaire insecte. Ses yeux gris verts aux pupilles de chat ne lâchant pas une seule seconde son jouet du regard. Le ciel derrière lui était menaçant, mais étrangement, la tempête ne semblait pas affecter les deux combattants, comme s'ils étaient situés dans l'œil du cyclone. L'ex général envoya son adversaire bouler contre un pan de mur en ruine, il lui planta son sabre dans l'épaule, laissant un filet de sang couler le long de la plaie ouverte, Cloud grimaça. Séphiroth attendait une réponse à sa question, ses cheveux argentés flottant dans le vent lourd chargé d'électricité. Le blondinet eut un regard bravache et empoigna à pleine main la lame effilée du sabre, et la retira de son épaule ensanglantée.

« J'ai pitié de toi, décidément, tu ne comprends rien. L'univers entier est précieux à mes yeux. »

Hurla le jeune en rassemblant ses forces. L'ex général ne paru pas surpris mais son attitude désinvolte lui coûta cher. Cloud bondit comme un lion prêt à tout pour venger ceux qu'il avait chéri et qui avait péri à cause de ce seul homme aux cheveux d'argent et aux yeux de félin. Il se rua sur cet homme qui l'avait tant fit souffrir, et déchargea l'énergie de sa haine et de son chagrin dans cette ultime attaque du désespoir. Mais le destin voulu que quelqu'un contrecarre ses plans. La balle fendit l'air et vint se loger dans la deuxième épaule de Cloud, qui ne cessa pas pour autant d'attaquer. Séphiroth ne bougea pas, que se passait-il ? Où cette demi-portion pouvait elle trouver l'énergie nécessaire pour se battre ? Peu importait. La douleur fut fracassante et déferla en une vague destructrice emportant raison et intelligence, ne laissant derrière elle qu'un corps criblé de marques sanguinolentes à moitié mort. Cloud regarda le corps de son mortel ennemi chuter dans les décombres d'une ville tout aussi fantomatique que le guerrier qui venait de sombrer.

Le jeune homme vacilla légèrement, une autre détonation se fit entendre. Cette fois le projectile rata sa cible, mais il s'en fallut d'un cheveu. Le blondinet se retourna, plutôt vif malgré son état et décocha un grand coup de sa large lame. L'acier fendit l'air encore opaque de la tension qui s'y était accumulé, mais déjà, au loin, le soleil perçait derrière les nuages sombres. Une pluie bienfaitrice se mit alors à tomber, douce et sucrée comme le chant d'un oiseau. La lame de l'épée trancha le cuir et la peau, faisant couler un sang noir de larges plaies. Les deux incarnés se regardèrent bêtement, ahuris de mourir si stupidement. Cloud était à bout de souffle et ne supporterait pas un nouvel assaut. Et pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraître, la pluie sembla décomposer le corps de ces deux êtres qui ne devaient vivre que pour mourir. Ils balbutièrent quelque chose, que le jeune homme ne pu comprendre. Les deux corps s'envolèrent, emportés par le vent des souvenirs, ils n'existaient plus. Avaient-ils un jour existé ? Peu importait dorénavant, le monde pourrait vivre enfin en paix. Cloud ferma les yeux, c'était si bon de se laisser aller, de se laisser porter par le courant du monde sans se soucier du reste.

Des bras le soulevèrent et le portèrent dans une étrange machine volante.

La nuit était presque tombée, et le cadavre de Séphiroth n'avait pas encore été retrouvé. Reno survolait la zone du combat en hélicoptère, maudissant les heures sup' qui l'empêchait de voir sa petite amie. Quelque chose attira pourtant son attention.

Qu'est ce que le monde ? Où vais-je ? Qui suis-je ? Tout ça n'a plus d'importance. Je suis là, mort ou presque. Vais-je souffrir ? Peu importe. Je les tuerais tous ! Ainsi pensait, Séphiroth agonisant dans une flaque de boue. Quelle mort peu glorieuse pour un homme si puissant. Il entendait vaguement le hurlement du vent dans les pales de l'hélicoptère. Il remua faiblement. Tout son corps le fit souffrir, comme pour le punir de s'en être si mal servi. Il avait mal. Mal. La douleur l'aveuglait. Il aurait voulu extérioriser toute cette souffrance. C'était comme avant. Pensa t-il. Souffrir et ne pouvoir que constater sa souffrance.

« He oh ! Vous m'entendez ? Oui, c'est Reno (…) je l'ai trouvé. (…) heu… Il est vivant mais dans un sale état, on dirait que le blondinet n'a pas fait les choses à moitié. (…) Okai je le ramène. Message reçu 5 sur 5.

On souleva le respectable de douleur et on le posa sans ménagement sur la baquette arrière de l'hélico qui décolla quasiment aussitôt. Séphiroth n'entendait plus rien d'autre que le rugissement du vent. Il sentait juste que son corps se vidait de tous ses fluides, les répandant comme une flaque d'eau de pluie sur le tissu qui s'imprégnait peu à peu de ce qui avait été le grand Séphiroth.

Voilà c'est la fin de l'introduction. Review ? ?