Les personnages ne m'appartiennent pas. Cette fanfic non plus. Il s'agit du travail d'Immertreu. L'original est en anglais et vous le trouverez ici : http://www. fanfiction. net /s/4726303/1/Knights_Dawn (supprimez les espaces).

Voici donc le premier chapitre de ma première traduction ! J'en ferai sûrement plusieurs en même temps mais je tenais à commencer avec celle-ci. Il s'agit d'une des premières fanfics que j'ai lues et elle fait partie de mes préférées ! J'espère que vous l'apprécierez autant que moi !

Merci à Immertreu pour son accord et l'enthousiasme qu'elle a manifesté devant ce projet !


Marcher vers l'aube (Knight's Dawn en VO)

Prologue

Ils disent que la nuit est particulièrement sombre avant l'aube. Et si l'aube ne se lève jamais ? Que se passe-t-il quand la nuit s'étire encore et encore, sans nous laisser le moindre espoir d'entrapercevoir à nouveau le jour ? Que se passe-t-il quand tout ce qu'un homme espérait est placé hors de sa portée, perdu à jamais ?

Batman était fatigué. Fatigué de lutter pour la vie, fatigué de lutter contre la mort, fatigué de ces ténèbres qu'il avait contribué à créer. Il ne pouvait plus continuer.

Chapitre 1

Jim Gordon fut réveillé en sursaut par la sonnerie du téléphone. Retrouvant lentement ses esprits, il tendit la main en direction du téléphone enfoui, comme à l'accoutumée, sous la masse de dossiers posés sur son bureau (visiblement, il s'était de nouveau endormi sur son lieu de travail), puis réalisa que la sonnerie venait de derrière lui. Peu de gens connaissaient le numéro du nouveau téléphone portable qu'il avait depuis sa promotion en tant que commissaire, il y avait trois jours de cela. C'est pourquoi il pensa d'abord qu'il s'agissait de Barbara et de ses enfants. Il se retourna brusquement et extirpa le téléphone du manteau suspendu au dossier de la chaise.

« - Gordon, fit-il en criant presque dans le petit téléphone et avant même d'avoir vérifié l'identité de celui qui l'appelait.

- Commissaire Gordon, je suis navré de vous appeler à cette heure, répondit une voix mesurée et avec un agréable accent anglais, mais j'ai besoin de votre aide. »

Soudainement parfaitement réveillé, Jim parcourut du regard la pièce sombre qui n'était éclairée que par une lampe de bureau à moitié enterrée.

La pendule sur le mur indiquait deux heures du matin ; derrière la fenêtre, la ville dormait.

« Pourquoi ne commencerions-nous pas par votre nom ? » répondit-il en se levant avec précaution et en jetant un coup d'œil aux pièces voisines qu'il pouvait voir à travers la fenêtre de sa porte de bureau. Elles étaient vides. « Et par la manière dont vous avez eu mon numéro. », ajouta-t-il, de la colère se glissant dans sa voix.

Jim n'aimait pas les surprises. Bon, ça n'était pas tout à fait vrai mais une seule personne dans cette ville était autorisée à le surprendre et Batman n'était visiblement pas là cette nuit ou alors il se serait montré. Mais c'était probablement pour le mieux parce qu'un immeuble plein de flic était le dernier des endroits où le vigilante numéro 1 de Gotham serait en sécurité ces jours-ci.

La personne à l'autre bout du fil inspira profondément, comme pour rassembler ses forces devant une tâche difficile et répondit enfin : « Je m'appelle Alfred Pennyworth. La façon dont j'ai obtenu votre numéro est un peu difficile à expliquer mais, et bien, voilà, nous avons un ami commun qui a besoin de notre aide ce soir. »

Ceci attira l'entière attention de Jim et son esprit commença à tourner et retourner l'information. Il connaissait le nom de cet homme, et ce depuis longtemps… Et voulait-il vraiment dire ce que croyait Jim quand il parlait de leur « ami commun » ?

Cela expliquerait certainement comment M. Pennyworth avait eu son numéro. Mais dans ce cas, pourquoi la Chauve-souris n'avait-elle pas appeler elle-même ? A moins qu'elle ne soit blessée…

Mais avant que ses pensées ne puissent s'égarer plus longtemps, la voix continua.

« S'il vous plaît, je ne veux pas parler de cela au téléphone. Nous avons besoin de votre aide. »

Alors c'était « nous » maintenant ? Jim attrapa son manteau, éteignit la lampe et, dans le noir, se dirigea vers la porte.

« Où nous retrouvons-nous ? »

Il penserait aux risques plus tard.


Si vous voulez donner vos avis sur cette histoire, vous pouvez laissez des review sur la page de la fanfic originale (je rappelle que le lien se trouve ci-dessus), si possible en anglais.

Si vous voulez donner vos avis sur la traduction, je serai ravie de les connaître !