J'écris cette fiction par passion et gratuitement les personnages de NCIS ne m'appartiennent pas. Je me situe un peu près à la saison huit même si certain détail sont changé. Risque de spoiler très très faible je pense sauf si vous en êtes à la saison 6 ou moins.
Bon voilà c'est ma première fiction, c'est un one-shoot, un peu épicé mais c'est tellement plus drôle à écrire. Bref j'espère que ça va vous plaire, bonne lecture.
-Elle est nulle !
-Quoi ?
-Ta blague imbécile !
Il était 23h30 et les bureaux du NCIS étaient presque vide. L'obscurité régnait sauf dans deux boxes. Seuls résistaient les agents spéciaux DiNozzo et David. Cette dernière était visiblement sur les nerfs et les blagues de son collègue qui devenait de plus en plus navrantes au fils des heures n'y étaient pas pour rien.
De plus qui a envie de travailler un vendredi tard aussi tard ? Personne, pas même l'agent Ziva David l'acharnée du travail et encore moins l'irrémédiable flemmard, l'agent Anthony DiNozzo.
-Calme-toi ! Ce n'est qu'une petite blague pour détendre l'atmosphère ! dit-il un sourire aux lèvres.
-Et depuis quand a-t-on besoin de se forcer pour se détendre en nous ? dit la belle israélienne, à moitié agressive mais avec une voix pleine de sous-entendu et de souvenir.
-Depuis que tu es revenue de Somalie ? rétorqua-t-il après un minuscule moment de réflexion. Il dit cela avec reproche mais également une profonde tristesse, pourtant presque indétectable.
Aussitôt qu'elles sortirent de sa bouche, Tony regretta ses paroles. Le visage de la jolie brune, lui, se crispa, se renferma en un battement de cil. L'italien tenta de se rattraper :
-Je ne…
-C'est bon. J'ai fini de toute façon. Au revoir Tony, balança Ziva, d'une voix tellement froide qu'elle aurait fait frissonner les morts.
-Ziva non attend !
Mais c'était aussi efficace que de parler à un mur, la jeune agent avait déjà récupéré ses affaires et marchait énergiquement vers le bureau privé de Gibbs, autrement dit l'ascenseur de NCIS.
L'italien retomba sur sa chaise lourdement et soupira, désemparé. Cette femme le rendait fou. Délicieusement fou…. **N'importe quoi Tony, reprend toi !** se dit-il en son for intérieur. Mais son subconscient lui glissa que il ne devait pas se reprendre, ne pas se contrôler. ** Pense à cette nuit sous couverture et cette nuit à Paris…. TONY MERDE! ** Il secoua la tête et retourna à son rapport qu'il ne tarderait pas à terminer.
Au même moment, quelques étages plus bas, Ziva claqua la porte de sa voiture. Elle se laissa tomber contre le volant, totalement crispée. Puis une larme coula de son œil, il glissa le long de son nez, de sa joue et s'arrêta sur la bosse que formait sa lèvre. Cette première larmes fut rapidement rejointe par d'autre. C'étaient des larmes aussi bien de rage, de tristesse et de… frustration.
Oui foutu envie de cet homme qui était aller la venger à l'autre bout du monde, qui l'avait sauvé puis protégé, réconforté et finalement délaissé à son plus grand malheur. **RAAHHHH ZIVA arrête-toi ! Tony ne sera jamais ce dont tu as envie…**
Elle sécha ses larmes contre le col de son manteau et se redressa. Elle s'apprêtait à démarrer lorsqu'elle le vit entrer dans le garage. **Oh non il ne doit pas me voir comme ça ! Mais depuis combien de temps suis-je ici ? 15MINUTES ! Ma vielle va falloir arrêter de s'apitoyer comme ça sur ton sort. ** Elle s'affaissa le plus possible sur son siège en espérant qu'il ne remarquerai pas la présence de sa voiture parmi les rares présentes dans le parking de l'agence.
C'était sans compter sur l'Italien qui remarqua cette présence au premier regard. Il faut dire tout le monde n'a pas une coccinelle fuchsia. Il se dirigea comme instinctivement vers le véhicule. TOC TOC TOC. Trois petits coups frappés sur la vitre et comme par magie la portière s'ouvrit.
-Que fais-tu là ? Questionna l'agent.
-Pourquoi ? J'te dérange ? Répondit du tac au tac l'ancien agent du Mossad. Cachant du mieux qu'elle le pouvait ses yeux rougis et tentant de répondre d'une voix assuré. Ce qu'elle réussit … presque.
-Tu ne le fais jamais. Rétorqua l'italien intrigué par la voix tressaillante de sa collègue.
-hum….
-Alors ? Quesque tu fais encore là Zeevah ? dit-il en faisant exprès de déformer à l'américaine le nom de sa coéquipière.
-Rien, j'étais juste là… Je… Je pensais… Elle dit cette phrase d'un ton tellement empreint de tristesse que le cœur de son collège de déchira. En prononçant cela un sanglot failli lui échappé. L'italien le remarqua tandis qu'elle se maudissait elle-même en son for intérieur.
-Ziva ? Est-ce-que… tu pleures ? Demanda-t-il doucement, aussi triste et surpris que désemparé.
-hum… répéta-t-elle sur le point de se remettre à pleurer
-Je… Je suis désolé.
-il ne faut pas, c'est l'une des règles et…
-Tais-toi et viens-là plutôt.
Et sur ces mots, il saisit son visage d'une main, l'autre tenant l'un des siennes l'obligeant à se lever et la rapprocha de lui. Il l'a cala contre son torse. Lorsqu'il sentit que la jeune femme fut apaisée il leva son visage d'un doigt sur son menton. Ils étaient vraiment très proche l'un de l'autre. Leurs respirations s'accélérèrent et se calèrent sur le même rythme, résonnant en chœur.
-Tony…. Il ne faut pas…gémit la jeune femme.
Pour toute réponse il l'embrassa.
-Je sais… C'est mal…répondit-il. Cependant aucune trace de remord ne perçait dans sa voix.
Leurs regards se perdirent l'un dans le l'autre. Le cœur de l'israélienne eue un raté. Celui de l'italien battait la chamade.
Alors que leurs yeux se fondaient, se mélangeaient comme pour ne plus se quitter, ils se fermèrent simultanément.
Ils restèrent ainsi front contre front, les yeux clos, les mains enlacés, pendant quelques instants. Puis avec une infinie douceur, leurs lèvres se rencontrèrent. Elles se palpaient, se testaient, se goutaient comme un premier baiser.
Puis elles commencèrent à accélérer leurs mouvements. Les mains des deux agents voyageaient sur les visages, les nuques. Celles de DiNozzo finirent par se bloquer l'une contre la taille de sa partenaire, l'autre au creux de son cou.
Ziva elle, redécouvrait le torse de Tony, le pressaient contre elle, profitant de chaque secondes comme si elle était dans un rêve comme si tout allait s'envoler si elle s'arrêtait de l'embrasser ou si elle rouvrait les yeux.
Alors que leurs langues commençaient tout juste à se sceller, à onduler dans un même mouvement; Tony lâcha dans un souffle:
-Pas ici, partons.
Alors qu'il tentait de l'amener du côté passager, elle se dégagea de sa tendre emprise et se glissa dans la cabine, côté conducteur, l'italien sourit et se glissa dans l'habitacle. Malgré la conduite plus que sportive de sa partenaire, les quelques minutes passé dans le véhicule semblèrent durer des décennies au jeune homme.
Ils arrivèrent dans un autre parking, descendirent précipitamment de la voiture, ils se jetèrent l'un sur l'autre, s'embrassant rapidement puis courant vers l'ascenseur, main dans la main. La cabine s'ouvrit instantanément, ils entrèrent en trombe dans celle-ci trop heureux de constater qu'elle était vide. Une fois les portes refermées ils se pressèrent l'un contre l'autre, leurs mains se baladant de plus belles. Ils s'échangeaient ardemment de langoureux baisés sur les quelques surfaces découvertes de leurs peau le cou, le visage, les lobes et même les doigts. Sous le siège de baisés de sa partenaire, Tony fit s'échoué son visage dans les longs cheveux brun de Ziva, qu'il venait de libérés de l'élastique les retenant.
Alors qu'ils commençaient à se demander s'ils n'allaient pas en finir sur place, la cabine ralentit avant l'heure et s'ouvrit sur un homme emmitouflé dans son écharpe. Un soupir de déception commun sortit de la gorge des deux agents qui venaient de se séparer à la hâte.
-Bonsoir Mlle David.
-Bonsoir Mr Peterson je vous présente un de mes collègues, Anthony DiNozzo, répondit l'israélienne à son voisin.
-Bonsoir Mr ravit de vous rencontrer, se contenta de répondre sur un ton cérémonieux l'agent.
L'ascenseur repartit. Il s'arrêta trois étages plus hauts. Après quelques formules de politesses les deux partenaires descendirent. Ziva sortait calmement ses clés en s'avançant vers sa porte. Les ardeurs des deux collègues avait été quelques peu ralentis par l'arrivée du voisin. Ceux-ci entrèrent dans l'appartement et Ziva alluma la lumière. Son partenaire lâcha un sifflement d'admiration.
-Wow ! Ton appart' est…. Sublime !
-Merci ! Tu veux une bière ? répondit de toute évidence satisfaite la jeune femme.
Ils venaient de pénétré dans un salon décoré sobrement mais avec goût et classe. Les tons étaient beiges, gris et chocolats et les meubles laqués, harmonieusement disposés.
La propriétaire se dirigeait vers la cuisine, dans les mêmes tons mais avec une pointe de rouge, qui était en partie ouverte sur le salon. Elle revint dans le salon-salle à manger avec deux canettes. Elle rejoignit Tony, déjà affalé dans le sofa chocolat et se blottit dans ses bras.
-Mon gros derrière poilu ?
-Oui mon ours des cavernes ? répondit Tony faisant référence à la capacité de ronflement de sa coéquipière.
-Nan sérieusement… Elle s'arrêta une seconde puis constatant qu'il ne disait rien et la regardait attentivement, elle continua. Tu sais… Ce qu'on va faire dans approximativement 2min30… Eh bien… Je ne veux pas que ce soit, que JE sois juste une victoire de plus pour toi….
Un léger silence s'installa.
-Parce que tu crois que j'y arriverai peut-être ? Que je pourrais coucher avec toi et te regarder demain comme si rien ne s'était passé ?répondit-il doucement mais légèrement offusqué.
Elle baissa le regard et dit comme honteuse mais également avec reproche :
-Tu…Enfin…On l'a déjà fait par le passé. Sauf que… je ne veux plus que ça recommence comme ça.
-Moi non plus Ziva –et il fit un effort de prononciation pour dire son prénom- On sait tous les deux que tout à changer depuis la dernière fois. On a changé. On est tous les deux américain et aussi un peu plus mature en ce qui me concerne. Ziva sourit et il renchérit : Depuis le temps qu'on attend ça tous les deux –elle acquiesça- ça serait bête de gâcher cette chance.
-Encore une fois ! Rétorqua-t-elle mais cette fois souriante et plus sûre d'elle constatant que son compagnon la désirait autant qu'elle.
A ce moment elle se dit à elle-même qu'au fond il devait être bon acteurs (ou alors totalement aveugles) pour ne pas s'en être rendue compte.
Ils se regardèrent dans un silence profond. Pourtant ce n'était pas un silence emplit gène. C'était juste un silence plein de sens et peut-être bien d'…amour. Oui d'amour même si pour le moment il ne le savait pas très bien. Mais cet instant fut gâcher lorsqu'une ride d'intrigue vint se placer sur le front de Tony.
-Quoi ?
-Ben….. Je me disais que c'était pas très sain de faire… ce que l'on est en train de faire sachant que à ce que je sais tu es toujours avec ton…. Bob ? dit d'un air incertain l'italien.
-Roy. Et non, c'est fini. Depuis 10 jours en fait…
-Ah… Désolé.
-Pas moi ! répondit-elle du tac au tac, l'air sincère mais également…..vicieuse…
Après ce court instant leurs visages se rapprochèrent lentement et ils s'embrassèrent avec tendresse. C'était plus doux, plus lent aussi que dans le parking mais pourtant tout aussi intense en sensation. Ils se levèrent d'un seul mouvement et se dirigèrent vers la chambre de Ziva.
Si le très spécial agent DiNozzo –comme il aimait se présenter- n'était pas si absorber par la sublissime femme qu'il tenait dans les bras, alors il aurait remarqué qu'il venait d'entrer dans une petite pièce claire, principalement occupé par un lit en bois sombre sur lequel toute la literie était blanche. Un placard arrivant à la hauteur des hanches occupait tout un pan de mur, lui aussi fabriqué en ébène. Le dernier meuble était une petite coiffeuse blanche sur laquelle reposait divers produit de beauté. Mais pour l'instant les deux agents du NCIS s'en contrefichaient.
Ziva avait poussé Tony sur le lit, comptant prendre les commandes. Mais de toute évidence, l'instinct de mâle de DiNozzo ne l'entendait pas ainsi. Il reprit le dessus et déboutonna le chemisier de Ziva. Ou plutôt donna un grand coup sec sur celui-ci qui fit que plusieurs boutons volèrent dans la pièce.
#** Il veut la jouer soft ? Pas de problème. Il veut la jouer hard ? Ok ! On va la jouer hard !**Ce fut grosso-modo ce que ce dit Ziva David à ce moment donné.
Elle rebascula au-dessus de son coéquipier arrachant à son tour sa chemise, un grognement de celui-ci en prime. Chacun tentant de reprendre le dessus ils finirent par tomber au sol. Ils s'arrêtèrent un instant. Leurs regards se sont accrochés. Ziva qui avait réussi à remonter au-dessus de Tony se redressa volontairement lentement. Une fois assise au-dessus de l'entre-jambe de son partenaire –sur laquelle se formait à présent une bosse significative- elle fit glisser doucement les bretelles de son soutien-gorge. Elle sentit DiNozzo frissonner sous ses jambes. Satisfaite, elle fit glisser ses mains vers son dos elle dégrafa le bout de tissus mais le retint volontairement. Tony n'en pouvait plus. La jeune femme devant lui le mettait dans des états qu'il n'avait jamais mais alors jamais ressenti. Il lâcha un second grognement. L'israélienne sourit et laissa tomber le vêtement. Malgré elle, elle se sentit rougir. C'était la première fois dans cette situation mais c'était la première fois qu'elle le faisait de cette façon, avec tant de douceur et de passion entremêlé.
Tony en resta bouche bée. La beauté de cette femme rougissante offerte à lui le stupéfiait. Néanmoins il se reprit, et sous les frissons de Ziva, il remonta ses mains, passant des hanches, à la tailles, il lui caressait tout le haut du corps à l'exception de la poitrine. Elle gémit. Il attaqua alors ses seins à coup de caresses et de titillement en tout genre. La belle brune se cambra. Tony se redressa alors à son tour. Ils se retrouvèrent une nouvelle fois face à face mais cette fois la machine étais lancée les braguettes ont sauté, puis ils se sont relevés, ont fait glissés les pantalons puis enfin les dernières barres de tissus qui les séparaient.
Les deux, dominateurs par habitude, descendirent l'une de leur main vers le sexe de l'autre. Ce qui ne les empêcha pas d'être surprit de la présence l'autre habitué à être le plus entreprenant. Ils échangèrent un sourire. Tony glissa à l'oreille de Ziva :
-Laisse-toi faire, tu ne le regretteras pas…
Elle acquiesça. Il l'allongea sur le grand lit blanc. La jolie brune cala ses mains dans les cheveux châtains de son homme tandis que celles de celui-ci descendait vers l'intimité de sa compagne. Elle gémit doucement. Ses doigts lui titillait le clitoris et sa bouche couvrait de mille baisés toute son intimité. La jeune femme sentit le désir monté en elle, et encore plus lorsqu'elle sentit la langue de son compagnon rentré en elle. Elle n'aurait pas été capable de décrire ce qu'il lui fit ensuite tant le plaisir submergeait ses sensations. Il montait, montait jusqu'à ce qu'elle sentit qu'elle était au bord de l'orgasme. Alors elle dit ou plutôt gémit dans un souffle :
-Maintenant ! Viens !
Il ne se fit pas prié et remontant au-dessus de sa compagne, la pénétra lentement. Ils poussèrent un gémissement commun. Leurs corps semblaient fait pour s'imbriquer l'un dans l'autre et au rythme –plutôt soutenue- des va et viennent des deux amants, ils ondulaient à l'unisson. Après avoir langoureusement embrassé son homme, Ziva rebascula au-dessus chevauchant Tony. Désormais elle était aux commandes. Augmentant le rythme, elle se cambra de plaisir et accompagna le mouvement d'un cri. L'italien lui, ne valait pas mieux, des sons rauques de plaisir sortaient de sa gorge. Lorsqu'ils sentir qu'ils arrivaient à l'ultime moment, Tony remonta sur sa compagne, l'entourant tendrement dans ses bras et après un dernier coup de rein, ils se sentirent partir ensemble vers le 7ème ciel. Haletant, ils restèrent ainsi un moment. Puis DiNozzo se retira.
Ziva regarda l'italien, SON italien et lui sourit. Tony se sentit fondre et lui rendit un sourire heureux. Elle s'avança et posa sa tête tout près de celle de son amant. Et c'est ainsi, pied et mains croisés qu'ils s'endormirent.
