Disclaimer: Toute la base est à J.K.Rowling !

Bonne lecture!


¤Responsabilités¤


Chapitre un : Devenir Père !

Ginny Weasley-Potter se réveilla ce matin-là avec un malaise que lui était maintenant familier. Tentant de ne pas réveiller Harry, elle sortit du lit, enfila une robe de chambre et fila aux toilettes. Là, la pauvre jeune femme y déversa tout ce que son estomac contenait encore.

Dès que ses hauts le cœur se calmèrent, Ginny essuya sa bouche d'un revers de la main et activa la chasse d'eau. Elle se redressa et alla vers l'évier pour se rincer la bouche. Après avoir terminé, elle se regarda un moment dans le miroir. Son teint était affreusement blême, faisant ressortir ses nombreuses taches de rousseur et – au grand damne de la jeune femme – ses cernes. Ses cheveux, toujours aussi roux et brillants, était désormais plus courts, ne lui atteignant pratiquement pas les épaules. Normalement, ils étaient joliment coiffés, une frange sur le côté, mais ce matin ils étaient tout emmêlés et abominablement volumineux.

Soupirant, elle desserra la boucle de sa robe de chambre blanche et soyeuse et reprit le chemin de son lit. Harry y dormait toujours, les couvertures montées jusqu'à la taille, torse nu. Le jeune homme avait désormais vingt-trois ans. Ses voyages pour trouver les quatre Horcruxes manquants l'avaient agréablement bien musclé et ses cheveux, sans que personne ne s'explique pourquoi, avaient enfin décidé de pousser. Mais Harry ne les portait pas trop long. Juste assez pour qu'ils recouvrent ses magnifiques yeux verts et qu'ils bougent délicatement à chacun de ses mouvement. Présentement, avec sa barbe naissante et ses yeux clos, il semblait totalement en paix.

Harry et Ginny étaient mariés depuis un peu plus d'un an. La guerre était terminée depuis presque deux ans. Et Ginny se savait enceinte depuis un mois et demi ! En effet, la jeune femme avait noté un retard dans ses règles et depuis quelques jours déjà, elle avait des nausées matinales. Elle avait même passé quelques tests de grossesse et tous étaient positifs. En fait, Ginny était aux anges ! Elle désirait cet enfant depuis ses seize ans ! Évidemment, elle n'aurait pas aimé avoir un petit à seize ans, mais depuis le jour où elle avait vu Harry partir loin d'elle pour aller combattre cet affreux mage noir, Ginny avait eu l'envie folle de porter son enfant. C'était maintenant chose faite. Mais avant de le dire à son bien-aimé, la rouquine s'était promis de s'en assurer. C'est pourquoi elle avait donc un rendez-vous chez son médecin aujourd'hui même.

Dès qu'elle rentra sous les couvertures, Harry se tourna vers elle et l'enlaça.

-T'étais où ? demanda-t-il en marmonnant, encore endormi.

-À la toilette, répondit Ginny en passa une de ses délicates mains dans la chevelure indomptable de son mari. C'est tout juste si celui-ci ne commença pas à ronronner.

-Tu y faisais quoi ?

-Pourquoi ce questionnaire ? demanda-t-elle en riant.

Harry haussa les épaules et se colla encore plus à la jeune femme.

-Tu m'as manqué ! répondit-il, souriant légèrement.

Ginny voulu lui répliquer qu'il n'était qu'un gros bébé et qu'elle devinait son petit jeu, mais elle n'en eut pas le temps. En effet, sans crier gare, Harry l'embrassa passionnément, et pour le temps d'une heure, leur lit devint le paradis...

¤

-Harry ?

-Ginny…

La jeune femme s'avança près de la porte entrouverte de la salle de bain, vêtue uniquement du drap de leur lit. Harry la regarda un instant, cessant de se raser, et lui sourit.

-Euh, commença-t-elle. Vers où as-tu envoyé valser ma petite culotte ?

Harry éclata littéralement de rire, donnant à Ginny d'autres frissons de plaisirs. L'entendre rire était l'une des choses qu'elle adorait le plus au monde !

-Je ne sais pas, avoua-t-il enfin. Pourquoi n'en prends-tu pas une autre paire ?

-C'est ce que je vais faire, répondit-elle. Mais j'aimerais bien retrouver l'autre aussi !

Puis, sans dire un mot de plus, elle se dirigea vers leur chambre à coucher. Derrière elle, elle entendit un autre éclat de rire ainsi que le vrombissement d'un rasoir.

Rapidement, Ginny enfila de nouveaux sous-vêtements. Elle choisit les plus ordinaires qu'elle avait, ne voyant pas l'utilité de montrer sa fine lingerie à son médecin. Elle sauta dans une jupe de suède brune et mit un top blanc crème.

Elle attacha ses cheveux courts en une mini queue de cheval, mobilisant la moitié des mèches trop courtes par des pincettes et laissant l'autre moitié tomber librement. Le résultat serait satisfaisant pour la journée ! Elle ne se maquilla pas, sa montre et sa bague de mariage étaient ses seuls bijoux. Ginny aimait la simplicité.

Harry sortit enfin de la salle de bain. Il portait un simple jeans bleu et un t-shirt noir, ajusté.

-Tu vas quelque part ? demanda-t-il à Ginny lorsqu'il la vit arriver.

-Oui, j'ai quelques courses à faire ! lui dit-elle.

Elle s'approcha de lui, se souleva sur la pointe des pieds et lui embrassa la joue.

-Bonne journée mon chéri !

-Hey !

Avant même que Ginny eut enfilé son long manteau rouge d'hiver, Harry ressurgit derrière elle, emprisonnant sa taille de ses deux bras forts. Ginny se débattit en riant, se mouvant dans tous les sens pour parvenir à se libérer.

-Harry ! s'exclama-t-elle. Tu vas être en retard au travail !

Harry était Auror. Ginny, elle, était aide-médicomage. Elle ne travaillait que quatre jours par semaine. Aujourd'hui, c'était vendredi et elle avait congé.

-Je veux mon bizou ! quémanda Harry avec une voix trop adorable pour que Ginny puisse résister.

Souriante, vaincue, elle se retourna dans les bras d'Harry et l'embrassa. Harry approfondit le baiser, la soulevant dans ses bras.

-Ooh ! s'exclama-t-elle en battant des pieds.

¤

Harry et elle se dirent finalement au revoir pour la journée. Pendant qu'elle marchait doucement dans la rue, ses belles bottes en cuir s'enfonçant dans la neige récemment tombée, Ginny réfléchit à sa vie. C'était un vrai conte de fée ! Elle était marié à l'homme qu'elle aimait depuis toujours, leurs amis s'étaient pratiquement tous sortis indemnes de cette affreuse guerre, ils avaient une charmante petite maison dans un quartier chic de Londres, ils avaient tous deux des jobs qu'ils adoraient et en plus, elle était enceinte ! Que demander de mieux pour cette nouvelle vie qui commençait pour eux deux, après les horreurs de la guerre ? Et elle avait beau réfléchir, Ginny ne voyait pas ce qui pourrait venir entacher leur petit nid d'amour.

Entre le rendez-vous chez son médecin, sa visite chez Luna, sa meilleure amie, ses courses pour le copieux petit repas qu'elle prévoyait pour Harry et la préparation de celui-ci, la journée passa rapidement. Surtout qu'à de nombreuses reprise, elle s'était arrêtée pour caresser son ventre plat, endroit où, son médecin le lui avait confirmé, grandissait leur enfant, à elle et à Harry ! Un fils !

Quand Harry rentra ce soir-là, l'odeur de côtes levées à la sauce aux cerises envahit ses narines. Il remarqua qu'une faible musique jouait en arrière fond et que la lumière était tamisée.

-Ginny ?

-Ici, répondit une voix féline.

Harry enleva son long manteau noir et le posa sur le dossier du divan, avançant doucement vers la cuisine. Là, il y découvrit une Ginny des plus sexy dans un petite robe rouge à brettelles.

-Wow ! souffla-t-il. C'est pour moi tout ça ?

D'une main, il désigna la table joliment décorée d'un chandelier et de couverts en argent. Pourtant, ses yeux montraient bien qu'il parlait en fait de la tenue de sa femme. Pour unique réponse, Ginny s'avança vers lui et l'embrassa.

-Que me vaut cet honneur ? demanda Harry après plusieurs baisers enflammés.

-Tu sauras plus tard, répondit simplement Ginny avec un clin d'œil.

Romantiquement, amoureusement, ils mangèrent en tête à tête. Sous la table, les pieds nus de Ginny caressaient sensuellement les jambes de Harry, montant souvent vers son entrejambe. Pourtant, la jeune femme gardait un ton badin, lui demandant comment s'était passée sa journée.

-Et la tienne ? demanda Harry, d'une voix voilée de désir, après un certain temps.

Ginny sourit malicieusement.

-Attends, mangeons le dessert avant.

Elle se leva et alla chercher deux plats dans le réfrigérateur. D'un coup de baguette, elle en réchauffa un puis vint s'installer à califourchon sur les genoux de Harry. Celui-ci grogna d'inconfort, le manège de sa femme l'ayant plutôt exciter tout le long du repas. Ginny lui sourit doucement. Elle se releva un peu, posa les plats sur la table et s'occupa de libérer le sexe de son mari.

-Gin… ? ronronna Harry.

-Chut ! Laisse-moi faire !

Puis, surprenant complètement Harry, elle souleva sa jupe et se replaça sur lui, le faisant entrer en elle. Les yeux de Harry se fermèrent et il envoya sa tête vers l'arrière, haletant doucement. Se mouvant lascivement, Ginny attrapa une fraise sur la table, la trempa dans du chocolat et la porta jusqu'aux lèvres de Harry.

Une fondue au chocolat! réalisa-t-il. La meilleure fondue au chocolat qu'il avait jamais mangée...

Comprenant enfin le manège de sa femme, Harry se redressa sur sa chaise et passa ses bras de chaque côté de Ginny. À son tour, il attrapa une fraise et la trempa dans le chocolat. Doucement, il caressa les lèvres de Ginny avec le fruit. Quand celle-ci mordit dedans, Harry remplaça le fruit par ses lèvres, léchant au passage le surplus de chocolat. D'une main, il descendit l'une des bretelles rouge de la robe de Ginny. De son autre main, il trempa ses doigts dans le liquide tiède. Sensuellement, il fit tourner son index autour du mamelon découvert de Ginny et encore une fois, sa bouche finit le travail, suçant le somptueux chocolat.

Ginny lâcha un soupir de plaisir et, plaçant ses deux mains dans les cheveux noir de jais de Harry, elle accéléra la cadence.

-Gin… ! voulu la prévenir Harry, n'y tenant plus.

Mais celle-ci semblait avoir décidé que c'était sa soirée et qu'elle se devait de passer ses besoins à lui avant les siens. Elle ne ralentit donc pas son mouvement de bassin et peu de temps après Harry se déversa en elle dans un cri rauque.

Ginny le contempla quelques instants. Il avait les yeux fermés, un sourire béat aux lèvres et sa respiration était saccadée. Oui, décida-t-elle, c'est le bon moment.

Ce penchant légèrement, elle lui murmura à l'oreille.

-Félicitations papa ! Je suis enceinte !

Ginny se recula rapidement afin de voir sa réaction. Celle-ci ne se fit pas attendre ! Harry ouvrit grand les yeux, abasourdit.

-Qu… quoi ?

Ginny sourit largement et inclina la tête pour le lui confirmer. Alors que le sourire de Harry s'agrandissait…

… la sonnette retentit.

D'un même mouvement, les deux amants tournèrent la tête vers la porte d'entrée.

-Merde ! jura Ginny en se leva furieusement.

-Aah ! Ginny, ne fait plus ça ! s'exclama Harry avec un regard de douleur.

-Désolée, s'excusa sincèrement sa femme.

Il se leva à son tour, se nettoya d'un coup de baguette et remonta son pantalon. Entre temps, Ginny avait réajusté sa jupe et remonté sa bretelle.

Ensemble, ils allèrent ouvrir la porte.

-Oui ? demanda Ginny à l'homme devant elle.

-Bonsoir, répondit l'homme, son regard fixé sur un dossier. Lequel de vous est monsieur Harry James Potter ?

L'homme eût au moins la bonté de rougir lorsqu'il leva les yeux et qu'il vit Ginny.

-C'est moi, répondit néanmoins Harry.

-Bonsoir Monsieur Potter. Je m'appel Herman Dullick, je travail au ministère de la Magie et je m'occupe de la Protection de la Jeunesse. Puis-je m'entretenir avec vous un moment ?

Harry et Ginny se dévisagèrent un instant. Ils firent néanmoins entrer l'homme dans leur demeure. Harry lui proposa un siège alors que Ginny rallumait quelques lumières. Harry s'assit penché en face de l'homme, les mains entrecroisées, les coudes sur les genoux. L'homme, un sorcier d'environ quarante ans, portait un ensemble gris et un chapeau melon. Il enleva ce dernier et étendit ses documents sur la table basse devant lui. Ginny vint prendre place à coté de Harry.

-Et vous êtes ? demanda Herman Dullick.

-Ginny Potter, sa femme, répondit Ginny.

-Oh très bien… Euh… Voilà, je n'irai pas par quatre chemins Mr. Potter.

L'homme fixa son regard noisette dans les yeux verts de Harry.

-Il semblerait qu'une de vos connaissances soit décédée récemment.

Les yeux de Ginny s'agrandirent alors que Harry se redressa, surpris.

-Comment ?

-Madame Cho Rantat, que vous connaissez sous le nom de Cho Chang.

Ginny plaça une main sur sa bouche, scandalisée. Harry, pour sa part, blêmit dangereusement.

-Mr Potter, continua l'envoyé du Ministère, Madame Rantat a laissé derrière elle une petite fille. Une petite fille, qui, selon son testament, est également la vôtre.


À suivre…