Bonjour ou Bonsoir chers lecteurs,
Je vous présente ma toute première story. Et oui, je suis nouvelle dans ce domaine. Mais j'espère avant tout que l'histoire va vous plaire.
Je suis une grande fan du couple Sirius Black/OC
Disclaimer : Oui, comme vous le savez ce magnifique univers appartient à J.K Rowling, que je remercie du fond du coeur.
Seule, Eden Lenson est issue de mon imagination, en espérant qu'elle vous plaise.
Résumé : Après la fugue de Sirius Black, sa mère décide de le récupérer et de le punir par tous les moyens possibles. Elle le marie à une jeune Poufsouffle de son âge Eden Lenson, cousine de James Potter. Sa dernière année à Poudlard s'annonce spéciale aux côtés de sa fiancée très timide.
Notes : Je tiens à vous faire part de mes motivations concernant l'écriture de cette story. Premièrement, l'envie d'écrire et de le faire partager. Et Secundo, j'ai choisi de baser mon histoire sur le mariage arrangé, car j'ai lu 3 fictions de Sirius sur le mariage arrangé sans pouvoir connaitre la fin de ces 3 stories. J'ai tellement été déçue et désespérée, que j'ai voulu en écrire une et bien évidemment la terminer. Donc, pas d'inquiétudes la fin sera publiée.
Je vous laisse, bonne lecture.
Chapitre 1 : « La grande annonce » de Walburga Black
— Sirius ! s'exclame James en entrant dans sa chambre où je m'étais installé 3 jours auparavant. Ta mère vient d'arriver, elle souhaite te parler, poursuit-il calmement.
Je relève la tête vers mon interlocuteur. James me parait désoler. Je le suis également. Non, plus précisément je suis partagé entre la désolation et la fureur ! Je suis navré de lui infliger ma peine, mon désespoir et ma fugue. Puis ma colère, car je constate que ma fuite du manoir familial est tout simplement un coup d'épée dans l'eau.
En effet, il y a trois jours, je suis arrivé au Manoir Potter après avoir pris la lourde décision d'abandonner tout mon héritage. Enfin, le peu qu'il me restait à savoir ma maison et mon nom.
Après une dispute entre mes parents et moi lors du diner, dont l'objet de l'embrouille était la légitimité du professeur Dumbledore et de la fiabilité de la magie des « sang impur », j'ai décidé de prendre mon envol. La tension, la haine et le rejet m'ont accompagné depuis mon jeune âge. Cette situation a assez duré.
Il faut mettre les « choses » au clair : Mes parents ne sont pas fiers de moi, car je ne représente pas la famille Black alors que je suis leurs fils aîné. Et depuis mon entrée à Poudlard et dans ma fière maison rouge et or, je suis la « honte de la famille » comme me l'a dit ma mère dans sa première lettre. Pour couronner mon noble portrait : je n'adhère pas à la magie noire.
Donc, à un an de la majorité, j'ai décidé d'assumer pleinement mes convictions et de quitter ce lieu invivable et humiliant.
Le soir venu du fameux dîner, j'ai attendu que ma famille tombe dans les bras de Morphée pour partir, et me réfugier chez mon ami-frère James Potter.
Or, à peine 3 jours se sont écoulés, que la matriarche Black souhaite me parler. J'ai réellement envie de l'ignorer. Mais la lâcheté n'est pas une de mes caractéristiques.
— Aller Patmol ! Pas de quoi arracher une aile à un dragon ! Tu vas voir ta chère mère et tu lui expliques les raisons de ton départ ! Sois calme surtout, n'envenime pas la situation par la colère. T'es pas à Gryffondor pour rien, gars ! me rassure mon meilleur ami.
— Tu as raison Cornedrue ! ai-je clamé en lui rendant son regard bienveillant et rassurant. Je vais voir ma mère et lui dire que je ne remettrai pas les pieds au 12 Square Grimmaurd ! dis-je en serrant le poing levé devant moi.
Il me sourit, me tapote brutalement l'épaule et me dirige vers sa porte. Avant de la refermer il me précise que ma mère est dans la salle de séjour.
Je longe le long et sombre couloir qui mène à la pièce. J'inspire et expire longuement et consciencieusement. J'ai affronté bien pire que de parler à mère : mon délit d'être un animagus non déclaré est bel et bien pire que d'annoncer clairement et droit dans les yeux de ma génitrice que je suis parti !
Pourtant, j'ai un mauvais pressentiment quant au sujet de cette conversation. Je sens que ma mère ne me laissera pas impuni de cette humiliation que le nom Black subit. La connaissant, elle est tellement fière de son nom qu'elle serait prête à m'aimer en échange de mon retour au manoir. Ma mère Walburga Black est une femme tenace et rancunière. Je sens que sa vengeance sera difficile à digérer.
Bon aller Sirius, entre dans cette pièce et ressors-y-le plus vite possible.
— Bonjour Mère, ai-je déclaré calmement et sur de moi en avançant vers elle.
Elle se retourne au son de ma voix et me fixe de son regard dur et glacial. Je sens mes craintes remonter du fond de mes entrailles vers mon cœur. Mais je dois me ressaisir et ne rien laisser paraître de mes émotions.
—Bonjour Sirius, me répond ma mère froidement. Elle poursuit après une dernière observation de mon état. Tu m'as terriblement déçue mon fils. Ton comportement est indigne de ton nom, et tu le sais parfaitement. Tu en saisis très bien les conséquences à venir de ton départ, finit-elle par dire en pénétrant son regard gris acier dans le mien.
Pour toute réponse, j'acquiesce de la tête. Elle continue :
— Et en tant que mère et j'ai le devoir de perpétuer la lignée de notre noble famille. Je ne peux pas te laisser vivre ainsi et souiller notre héritage Sirius ! me déclare-t-elle en contenant sa colère.
Je me sens très mal. Au plus profond de moi, je sens que la suite de son monologue risque de m'être ma vie en péril. L'air qui nous englobe commence à s'imprégner d'une mauvaise odeur : celle de la punition.
Pourtant, le père de James m'a assuré qu'il interviendrait si la situation ne jouait pas en ma faveur, lorsqu'il a reçu le hibou de mère qui demandait à me voir. Je lui ai demandé de refuser, mais il m'a annoncé qu'il ne pouvait pas interdire une mère de s'inquiéter pour son enfant, même si à cet instant il ne le pensait pas. Après, un léger silence, elle poursuit :
— Sirius, ton attitude est impardonnable. Mais, pour le respect de notre famille et pour sa longévité, ton père et moi avons pris une grande décision quant à ton avenir, annonce-t-elle sévèrement.
Mon état intérieur ne s'améliore guère à ses derniers propos. Mais que signifient-ils ? Qu'ils me radient et chassent de la famille !? Si c'est le cas, j'enlace mes parents pour leur prise de conscience et enfin de liberté. Mais, je ne dois pas me bercer d'illusions : ma mère ne se serait pas déplacer pour une annonce aussi dégradante au nom des Black. Je pressens que la suite va annoncer ma dernière heure.
Aller courage Patmol, elle ne peut pas t'atteindre aussi facilement, après ton dernier exploit d'il y a trois jours. J'attends qu'elle rompe le silence :
— Sirius Black, mon fils aîné, me déclare-t-elle de vive voix. J'ai une grande annonce à te faire parvenir concernant ton avenir et celui de la Famille.
Je déglutis. L'heure a sonné pour moi :
— Sirius, dans une semaine tu seras fiancé, annonce-t-elle solennellement.
Par Sainte Morgane ! pensais-je.
Le vide. Le néant. Le gouffre. La punition. Telle est la conséquence de ma fuite. Ma mère a le dernier mot de ce catastrophique scénario. Je ne peux croire sa dernière phrase. Je ne peux fuguer éternellement à chaque conversation avec ma mère !
Elle continue son insupportable « grande annonce » :
— La sorcière que ton père et moi avons choisie pour toi, nous semble être le meilleur choix. Cette jeune sorcière à ton âge, elle est comme toi issue d'une grande et puissante famille de sang-pur. Elle étudie également à Poudlard. Je cesse l'attente et te décline son identité, me dit-elle en souriant, fière d'elle.
Je continue de la regarder, sans baisser mon regard et laisser paraître le choc. Elle m'annonce le nom de la malheureuse élue :
— Sirius, ta future femme est Eden Lenson.
Oh par Merlin tout puissant ! pensais-je de tout mon cœur.
J'ai beau m'être enfui, elle me retrouve et m'annonce qu'une jeune sorcière va devenir ma fiancée dans une semaine. J'ai pensé de nouveau m'enfuir à l'annonce de mes fiançailles et vivre caché jusqu'à la fin de mes jours, mais cela m'est impossible. La punition se révèle être un piège. Oui, ma mère a mené sa vengeance d'une main de maître.
Je ne peux me sortir de cette situation, car ma future fiancée est la cousine de James, mon meilleur ami.
Ma mère a excellemment bien réussi son œuvre. Je paie les conséquences de ma fuite. Et en une demi-seconde, le complot se révèle sous mes yeux.
Lenson et moi avons été victimes de notre marginalité.
A suivre...
