Salut à tous et à toutes, voici une nouvelle traduction d'une super fic écrite en anglais : Potion of Love de van-maniac, que je remercie d'avoir accepté de me la laisser traduire. Il y a 24 chapitres en tout (elle est déjà terminée, l'auteur a même commencé à écrire une suite), je profite de l'été pour me lancer, en espérant avoir terminé la traduction de cette fic d'ici la fin août. Bonne lecture, et bien sûr «reviewez» pour me dire ce que vous en pensez !

Résumé: Arthur est le célibataire le plus en vue de Camelot. Une villageoise veut devenir une reine, et avec l'aide d'une sorcière, elle fomente un plan consistant à lui faire boire un philtre d'amour. Mais que se passera-t-il si tout ne se déroule pas comme prévu ? Slash Merthur !

Philtre d'amour

Chapitre Un: Le Plan

Une silhouette enveloppée dans une cape se frayait un chemin à travers les ténèbres de l'épaisse forêt située aux portes de Camelot. La silhouette, atteignant une clairière, ôta sa capuche, révélant de longues boucles de cheveux d'un brun sombre.

Elle n'avait pas plus de 24 ans, et sa simple robe bleue pâle trahissait sa pauvreté. Elle regarda autour d'elle avec frénésie, comme si elle s'attendait à ce que quelqu'un soit là. « Bonsoir…Hum , on m'a dit de venir ici, et de demander… » Une brindille craqua derrière elle, et elle se retourna.

"Viens avec moi", siffla une vieille femme à travers ses dents tordues. Elles s'enfoncèrent dans les ténèbres, jusqu'à ce qu'elles arrivent à une petite hutte.

Une fois à l'intérieur, la vieille femme fit signe à la jeune de s'asseoir sur un tabouret d'aspect ancien. Sans protester, elle fit ce qu'on lui disait. Attrapant une petite fiole contenant un liquide violet, la vieille femme se plaça devant la jeune, et lui tendit la main. La jeune femme la fixa avec confusion, puis, comprenant ce qu'elle attendait d'elle, elle sortit une mèche de cheveux dorés de sa cape.

"Je suppose que ce sont les cheveux du Roi", grogna la vieille en prenant la mèche et en la glissant dans la fiole.

"Evidemment, je les ai retirés de sa brosse moi-même » répondit-elle en rougissant. Elle observa avec étonnement les cheveux fondre dans le liquide, qui devint instantanément rouge foncé.

La vieille ferma la fiole avec un bouchon de liège et tendit la main à nouveau. La jeune femme tira une petite bourse de sa cape et la lui donna. La vieille lui confia la fiole en retour et déclara, aussi clairement que sa voix rugueuse le lui permit : « Le Roi tombera amoureux de la première personne qu'il touchera après avoir bu ce philtre. »

Elle cacha la petite fiole dans sa cape et quitta la hutte. Lorsqu'elle se retourna pour jeter un coup d'œil, une exclamation s'échappa de ses lèvres quand ses yeux n'aperçurent rien d'autre que des arbres. La hutte semblait avoir disparu aussi mystérieusement qu'elle était apparue.

Une fois de retour à Camelot, elle s'achemina vers la taverne où elle avait loué une chambre pour la nuit.

XXX

Le matin arriva trop vite pour certains, alors que le château commençait à se réveiller. Les serviteurs s'activaient, s'acquittant de leurs tâches quotidiennes, et le marché se remplissait peu à peu. C'était un jour ordinaire, ou du moins, il commençait comme un jour ordinaire.

Le Roi écoutait avec attention les membres du Conseil, ou plutôt, le prétendait. Tout au long des discussions, son esprit revint à son serviteur incompétent, qui ne s'était pas montré de la matinée, le mettant ainsi en retard pour la réunion à laquelle il assistait à présent.

Il ne pouvait se ruer dans les appartements de Gaius pour sortir Merlin de son lit, où il devait encore être. Si le Roi devait être coincé dans une réunion ennuyeuse, peu importe comment, mais son valet devait à tout prix subir quelque chose d'aussi pénible.

L'ordre du jour de la réunion était de savoir si l'on devait augmenter les impôts ou réduire les rations de nourriture de la population, et les deux options étaient trop détestables pour qu'Arthur les envisage. Les récoltes n'étaient pas bonnes à cause de la sécheresse, les champs étaient brûlés par le soleil. Le peu de réserves de nourriture qu'ils avaient pu mettre de côté s'épuisait peu à peu.

La situation n'était pas aussi grave que lorsque la malédiction de la licorne avait frappé Camelot, mais à l'époque, cela avait été causé par la magie, pas par la nature. Arthur demanda à reporter la réunion d'ici deux jours, et alors il donnerait sa décision sur ce qu'il convenait de faire. Avec quelques grognements de mécontentement des membres du Conseil, la réunion prit fin.

Arthur se dirigea directement vers les appartements de Gaius, et fit ce qu'il faisait toujours : crier le nom de Merlin si fort que la moitié du château pouvait l'entendre. Lorsqu'il ouvrit la porte, Arthur vit Gaius debout devant sa table de potions. Gaius, ses lunettes baissées sur le nez, leva les yeux et dit : « Il n'est pas là, Sire. »

"Alors, où est-il?" s'exclama-t-il, l'impatience pointant dans sa voix alors qu'il faisait quelques pas dans la chambre. Il fixa la porte de la chambre de Merlin, fermée, comme pour l'ouvrir et y dévoiler un Merlin endormi.

« Je pensais qu'il était avec vous, Sire » répondit Gaius en retournant à ses mélanges. Juste à ce moment-là, l'un de ses liquides colorés se mit à bouillonner et déborder, éclaboussant toute la table.

" Et bien, s'il l'était, je ne serais pas ici en train de le chercher," dit Arthur en regagnant la porte, le peu de patience qu'il lui restait s'évanouissant. Gaius déclara simplement : « Je suppose que oui, Sire », et commença à nettoyer le désordre sur sa table.

Arthur était arrivé au milieu du couloir quand il lui vint à l'esprit que Merlin passait beaucoup trop de temps à la taverne, et c'était un endroit comme un autre pour commencer ses recherches. Faisant demi-tour, il se dirigea vers le Soleil Levant, et peut-être vers Merlin.

XXX

A suivre…