Un cadeau de Noël pour tsuun-chan et Owlie-sempai ! POV Oliver en normal et POV de Flint en italique. D'après une idée originale d'Ann O'Nyme pour la potion d'amour.
« What thou sees when thou dost wake,
Do it for thy true love take ;
Love and languish for his sake.
Be it ounce or cat or bear,
Pard, or boar with bristled hair
In thy eye that shall appear
When thou wak'st, it is thy dear.
Wake when some vile thing is near ! »
William Shakespeare
1 : Joyeux Noël !
Hummmmm…
Dodo…
« Oliver ! OLIVER ! Réveille toi c'est Noël ! »
Hummm… Noël ? Cadeaux !
Je me lève d'un bond. Tout le monde est déjà en train de déballer ses cadeaux. Fred Weasley se tient devant moi.
« Hé Oliver, je crois que tes parents t'ont envoyé le nouveau nécessaire à balai dernier cri ! Et bien sûr tu as toujours 15 lettres de tes admiratrice diverses ! On dirait que ça fait plus que l'année dernière, pas vrai Georges ? »
Je me demande quelle dinde je vais plumer pour Noël…
Toutes ces filles sont tellement stupides. Si elle croit que c'est en m'envoyant des lettres enflammés que je vais tomber dans leurs bras…
Néanmoins, cette année, l'une d'elle a été plus intelligente. Elle m'a envoyé une boîte de….fudges ! Miam, j'adore les fudges ! Ceux-ci doivent être fait d'après une recette traditionnelle.
J'en enfourne un autre. Un sportif doit toujours prendre des forces.
Ah ces fudges… C'est bien une recette traditionnelle…
Le fondant crémeux du fudge…
Une préparation brassée à la main avec amour, un lait entier non pasteurisé du beurre laissé à ramollir, du sucre brun de canne.
La pureté de l'extrait de vanille naturel associés au goût inimitable des amandes hachés à la main.
Et une goutte d'extrait de fleur d'oranger pour parfaire l'exotisme.
Un explosion de saveur, un texture à tomber….. Je sortirais avec cette fille rien que pour avoir ses talents en pâtisserie !
Quoi il y en a que 15 dans la boîte ?
Quelle honte, quelle spoliation !
Voyons voir le mot qui les accompagne. Je sens que ça va être d'une niaiserie record :
« Mon tendre amour,
Je suis folle de toi-même si tu ne me remarques pas. Viens me retrouver près de la statue de Borbog le niaiseux à 10h ; je t'ai préparé d'autres de ces friandises que tu adores.
Celle qui t'aime à la folie »
Ma chère, tu vas avoir l'immense privilège de sortir avec Oliver Wood jusqu'à ce qu'il réussisse à t'extorquer ta recette de fudge !
Bon il faut que je me dépêche si je ne veut pas être en retard au rendrez vous de la jeune pâtissière.
Cette fille est peut-être un génie de la pâtisserie mais c'est loin de l'être un génie de la ponctualité. Ca fait 5 min qu'elle fait attendre le grand Oliver Wood !
Je m'appuie contre la statue de Borbog le niaiseux. Et là, je vois…
Un autre sachet de fudges !
Je comprends. La petite avait peur d'affronter l'homme de sa vie alors elle a subrepticement posé ce sachet accompagné sans doute d'un autre mot doux. Mais je la retrouverais.
Je prends un fudge et le laisse fondre contre ma langue les yeux fermés. Ce fudge a un léger arrière-goût de… je ne saurais dire.
Soudain, j'entends des bruits de pas. Est-ce que la fille a réussi à affronter sa timidité ? Oui, c'est sans doute elle qui vient.
Je m'empresse d'avaler mon fudge, de me recoiffer et j'ouvre les yeux avec mon sourire le plus sexy.
« Flint ! Qu'est-ce que tu fais là ? »
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Cette journée de Noël commence bien ! On m'a averti qu'un sale petit §§§ avait volé les fudges que ma mère m'avait envoyé pour Noël. Une recette qui est resté parmi les Flint depuis plusieurs générations !
Heureusement, il y a eu un témoin qui a dit que le voleur s'en empiffrait à côté de la statue de Borbog le niaiseux !
C'est Wood ! Il paraît que son pêché mignon c'est les fudges ! Je vais de faire payer d'avoir boulotter mes cadeaux
J'arrache le sachet de fudge qu'il tient à la main :
« J'étais bien informé ! C'est toi scélérat qui a intercepté le paquet de fudges de ma mère ! Tu vas le payer Wood. »
Wood me regarde avec de grands yeux comme si il avait fumé quelque chose de pas légal.
« Pourquoi tu me regardes d'un air aussi stupide, Wood ? »
« Marcus, je t'aime. »
« Qu'est-ce que tu racontes, Woody ? Si tu veux me faire une blague, elle est nulle. »
Il se jette mes pieds et commence à me faire une déclaration d'amour passionné :
« Flint… Tu es la plus belle personne du monde… Ton front est tellement viril… Tes petits yeux noirs sont tellement profonds. Ta grimace haineuse est tellement sexy… Ta douce voix ma berce comme le chant d'un cœur d'anges…. Je ne peux m'empêcher de penser à toi ! Ta présence illumine mes journée. Ah Marcus ! »
Mon Dieu, il a pris un coup sur la tête avant que j'ai le temps de le frapper !
J'examine les fudges qu'il vient de manger :
« Wood, triple idiot ! Tu viens d'avaler une version concentrée d'une potion d'amour agissant instantanément avec la première personne que le buveur voit. Ecoute : « Oliver, je t'aimais, tu m'as brisé le cœur, tu n'aimes personne. Je t'ai fait tomber amoureux de la personne qui te déteste le plus et tu connaîtras les tourments du vraie amour. » »
Il ne semble même pas en avoir entendu un mot.
« Wood, réfléchis un peu ! Tu es mon pire ennemi. Et de toute façon, je suis pas une tapette ! »
Cette fois, il semble avoir un peu compris :
« Mais Marcus, je t'aime. Tu es la personne la plus importante pour moi. »
La personne qui lui a fait boire ça m'en voulait vraiment, plus qu'à Wood. Il est heureux comme un imbécile et moi je vais avoir à me traîner ce boulet !
« Heuuuuu, viens Oliver. Tu dois me suivre au bureau du professeur Rogue. »
« J'irai où tu voudrais quand tu voudras Marcus. Et on s'aimera encore même quand l'amour sera mort. »
(deux minutes plus tard, dans le bureau de Rogue)
« Professeur Rogue, je vous en prie trouvez le remède ! »
« Désolé Marcus mais la fille a mélangé plusieurs sortes de potions d'amour dont de l'Amortencia. il me faudra plusieurs jours pour trouver l'antidote. Hé puis… »
Le Professeur Rogue se penche un peu vers moi :
« Il est dans notre avantage que le capitaine de l'équipe de Gryffondor soit incapable de battre Serpentard… au nom de l'amour. Je sais que ça sera un peu gênant pour vous mais bon vous pourrez toujours le ridiculiser. »
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J'en ai un plan pour m'approprier à jamais le cœur de Marcus Flint.
J'en ai marre ! Ca fait trois heures qu'il me suit partout même au toilette. C'est vraiment le pire cadeau de Noël que j'ai jamais vu.
Je vais aller chercher tes hiboux Marcus de mon cœur. Et il y aura une petite surprise de ma part dedans.
L'inutile s'est proposé pour aller chercher mon courrier. Je vais enfin pouvoir respirer tranquillement. Malheureusement, il revient vite !
« Vous avez un paquet de la part d'une admiratrice. »
J'ai mangé quoi pour que tout le monde tombe amoureux de moi aujourd'hui.
C'est un colis avec une lettre, enfin plutôt un bout de papier déchiré :
« Mon tendre amour,
Je suis folle de toi-même si tu ne me remarques pas…. »
C'est un peu court et ça fait inachevé mais bon… ça n'est pas l'écriture de Woody !
Je plonge la main dans le paquet ! Ca ressemble à des caramels ? J'adore les caramels !
J'en enfourne un.
Attends ce n'est pas un caramel, c'est…
…un fudge ! Ce fondant si crémeux…
Cette texture incomparable…
Cette arôme de fleur d'oranger et de potion d'amour…
La saveur des amandes pillés qui annonce le traquenard…
Mon amour, je t'ai envoyé les même fudges que j'avais mangé devant la statue de Borbog le niaiseux. Tu vas m'aimer comme je t'aime.
Oliver ?
Sur ce, JOYEUX NOËL A TOUS !
