Ma toute première fic, je suis toute émotionnée (snif)... ben oui c'es bien de lire des fics toute la journée, mais il faut savoir un jour sauter la barrière et prendre pied de l'autre côté. Je suis consciente que mon travail ne peut être parfait, mais pour vous (et aussi pour moi) je ferais de mon mieux et j'essaierai de poster vite... Un grand, énorme, gigantesque MERCI à Elialys pour m'avoir aider à me lancer et avoir accepter au pied levé de me Beta reader. Un super gros bisous à ma Isalouloute chérie qui lit toujours toutes mes conneries, je t'aime ma chérie d'amour. Et maintenant place au Chapitre 1... Enjoy...

Chapitre 1 : Rencontre brutale…

Le jour où je t'ai rencontré la Terre a cessé de tourner...

Anonyme pour une fois, dérobée aux regards de tous, cachée loin de tout ce monde, je me promenais avec mon chien le long de cette plage, l'esprit perdu dans les toutes premières ébauches de mon prochain roman, quand tu m'as percutée durement. Sur cette immense étendue de sable où nous étions probablement les seules âmes, il a fallu que nous nous percutions. Je me relevais douloureusement pestant intérieurement contre cet idiot qui croisait ma route, quand je levais les yeux vers toi, toi si beau, tu époussetais négligemment tes vêtements sans m'accorder le moindre regard. Vexée, j'étais vexée, moi, la si connue, si talentueuse, la merveilleuse, la grande, la magnifique Stella ignorée.

- Et un pardon? Ca vous ferait mal?

- Et regarder où vous allez, ça vous arrive? me répondis-tu d'un ton hautain et désagréable.

- Il me semble que vous ne deviez pas regarder devant vous non plus...

- Je n'ai pas de temps à perdre avec de tels enfantillages, veuillez me laisser passer, sale moldue.

Tu levais la main pour m'écarter de ton chemin, mais c'était sans compter sur mon ami canin qui s'empressa de se jeter violemment sur toi, te clouant au sol sous ses 90 kg de muscles, de bave et de poils. Je t'entendais pester et jurer "on ne traite pas un Malefoy de cette façon et bla bla bla" ainsi tu étais donc Drago Malefoy, je ne t'avais jamais vu mais je te connaissais M. Drago Malefoy, fils de Lucius et Narcissa. Jaugeant la situation, machiavélique, je décidais de profiter de ta position de faiblesse.

-Et qu'est-ce qui vous fait dire que je suis une moldue M. Malefoy?

Aucune réponse, je te croyais bien plus éloquent. Tout d'un coup tout s'enchaîna bien vite, bien trop vite, d'un grand coup de bassin tu cherchas à te dégager de l'étreinte de Mozart, lui arrachant un gémissement de douleur et lui, il saisit ton épaule d'un coup de mâchoire et y enfonçant ses crocs, tu avais du lui faire bien mal quand même, tu poussais alors un hurlement strident. Ton sang, si beau, si pur, si rouge, gouttait entre les dents de mon canidé, immédiatement absorbé par le sable gourmand.

J'attrapais le harnais de mon monstre poilu, lui parlant tendrement, lui intimant doucement de te lâcher, il ne te relâcha qu'au prix d'un morceau de chair et toi, tu perdais connaissance tranquillement, ton regard frigorifiant toujours plongé dans le mien. Au moment où tu perdais définitivement pied, il me semblait apercevoir une note plus humaine dans tes yeux, réalité ou simple jeu de lumière, je n'aurais pu le dire.

Quoiqu'il en soit, j'étais bien embêtée, n'ayant pas pris ma baguette, je ne pouvais te lancer un simple "enervatum" . Je détachais donc Mozart, lui disant de rentrer à la maison et entrepris de te relever doucement pour que je puisse nous faire transplaner jusque chez moi, je jetais un coup d'œil alentour, histoire de vérifier que nous étions bien seuls et fermais les yeux afin de bien visualiser mon salon, puis dans un élan nous partîmes, tout devint noir autour de nous et une sensation d'oppression me saisit, j'abhorrais le transplanage, je resserrais mon étreinte autour de toi ,la sensation de ton corps tout contre le mien était étrange, troublant, enfin je pus respirer normalement, nous étions arrivés.

Je te déposais aussi précautionneusement que possible sur le canapé et m'abîmait finalement dans ta contemplation. Ton visage semblait si doux, si beau, si paisible dans ce sommeil involontaire tu semblais presque angélique, mis à part le fait que tu te vidais gentiment de ton sang sur mon canapé fort coûteux. Je m'arrachais donc à cette vision merveilleuse pour aller chercher ma baguette et diverses potions curatives dans mon bureau. Après avoir désactivés les enchantements qui cachaient cette pièce au reste du monde, je pris tout ce qu'il me fallait et revins auprès de toi. Je m'installais à genoux tout près de ton visage, agitais doucement ma baguette en murmurant "enervatum", tu revins à toi brusquement, t'asseyant brutalement, comme un diable sorti de sa boite et poussais un râle de douleur en te laissant retomber en arrière.

Au bout d'un temps indéfini, tu réouvris les yeux et posais ton regard pénétrant sur moi avant de tourner la tête d'un côté puis de l'autre afin de voir où tu te trouvais, ton inspection ne parut pas suffire, puisque tu reposas ton regard sur moi.

-Où suis-je?

-Chez moi…

-J'ai mal…

-Je m'en doute, déclarais-je avec un sourire. Je vais essayer de faire quelque chose pour ça et pour faire repousser le bout de chair que mon chien a pris en otage.

D'un seul coup, tu te mis à paniquer, criant des morceaux de phrases indistincts, dans lesquels je distinguais les mots morceaux, séquelles, chien, défiguré, et d'autres qu'il serait laid de retranscrire ici, mais qui me firent bien rigoler. Je posais une main sur ton torse afin de t'apaiser, mais là c'est moi qui n'étais plus tranquille, je sentais ton cœur battre comme un fou ce qui affola le mien et tes muscles se contractant sous mes doigts jetèrent des pics acérés en travers de mon âme, il fallait que je me ressaisisse et vite nom d'un vampire hémophile, un homme ne pouvait pas me faire un tel effet, je devais avoir une commotion cérébrale due à notre choc de tout à l'heure, ça ne pouvait être que ça. Je me reprenais rapidement et te voyant calmé, je retirais ma main, tu me regardais étrangement, avais-tu perçu mon trouble ou était-ce encore un tour de mon esprit enfiévré ?

J'enfouis mon visage dans ma mallette de premiers soins, prenant tout mon temps pour en ressortir une fiole et un pot, je débouchais la-dite fiole et te la tendis.

-Qu'est-ce que c'est ?

-Une potion analgésique.

-Et le pot ?

-Un baume à base d'essence de burlap et de larmes de phénix pour votre blessure.

Tu me pries la fiole des mains et la porta à tes lèvres, tes lèvres, si belles, si désirables, si sensuelles, qui semblaient si douces, roooh lala, ça suffit, le coup que j'avais pris devait être bien plus sérieux que ce que je pensais. Sous l'effet de la potion, tout ton corps sembla se détendre sensiblement. Je t'aidais à enlever ta veste ainsi que ta chemise que je fis glisser lentement sur ta peau si blanche, m'enivrant au passage de ton odeur typiquement masculine, légèrement musquée. J'entrepris donc de nettoyer ta plaie à l'aide d'un linge humide avec de petits gestes fébriles, puis j'y étalais généreusement du baume en empêchant mes mains de trembler à ton contact.

-Je crains que vous ne soyez obligé de passer la nuit ici, M. Malefoy. Il est déjà tard et vous avez besoin de repos. Je vous rassure, cette situation ne déplait autant qu'à vous, si ce n'est plus d'ailleurs…

-Il faut que je prévienne le manoir…

-Je vais le faire… Votre père est-il chez vous ce soir?

-Il me semble oui…

Je pris donc une poignée de poudre de Cheminette, m'agenouillais devant l'âtre, puis je prononçais distinctement "Manoir Malefoy, bureau de Lucius" et enfin je plongeais ma tête dans le foyer afin de parler avec le plus grand acteur de ma réussite.