TITRE : Quand le renard aide le panda. ( Ou alors La Thérapie Panda. Je sais pas encore. Vous préférez quoi ? )

GENRE : UA, Général, Drame Familiale, Romance à venir ( Dans trèèèèès longtemps )./ ATTENTION ! Vous êtes déprimé et vous voulez une fanfiction guimauve et cute à souhait ? C'est en dessous que ça se passe ! *sort* /

PLOT : Depuis que sa femme l'a quitté en ne laissant qu'un mot, Derek a mis sa vie entre parenthèse pour se consacrer a sa fille. Il se jure que s'il trouve une baby-sitter sachant gérer l'état de Sarah, il se remettrait a vivre pour lui et surtout, a aimer. Un coup de fil va tout lui apporter sans qu'il ne s'y attende.

RATING : T pour l'ensemble ; Changements pour certains passages - Ce sera annoté à chaque débuts de chapitres -

NOTE ( A LIRE ) : • Je vous l'avais promis, vous l'attendiez – ou pas mes amis – mais la voici enfin. Nouvelle fanfiction. A chapitres. Longue. TRES LONGUE !

• J'essayerais de faire des publications régulières, sûrement tous les vendredis soirs OU un vendredi soirs sur deux. J'hésite encore un peu. Si ma production ne diminue pas, ce sera toutes les semaines. Si au bout de 3 chapitre, je réalise que mon retard est trop grand, je passerais à un chapitre toutes les deux semaines. Aujourd'hui, c'est spéciale parce que c'est le prologue et que je trépigne d'impatience de vous le faire lire 8D Donc oui, je publie en avance.

• Ce prologue est court par rapport aux autres chapitres. Seulement 5 pages word contre 10 pour les autres chapitres.

• Pour le moment, j'entame le chapitre 7.

• Je n'ai pas de bêta. EDIT : Chapitre corrigé par l'adorable Chewre. On l'applaudit !

• Il n'y aura AUCUN SPOIL. C'est un UA du début à la fin. J'ai donc fait C'QUE j'VEUX ! NA ! C'est pourquoi le caractère de Derek est quelque peu différent par rapport à la série : Ce n'est pas un Loup-garou, toute sa famille n'est pas morte dans un incendie, tuée par une TAREE de service, on est dans le vrai monde, avec de vrais gens, de vrais situation – enfin, si on veut u_u -, donc il est... Plus normal. Moins grognon. Mais seulement un peu moins.

• J'ai commencé à écrire cette fanfiction avec comme son d'ambiance mon énorme coup de cœur depuis le début de l'année 2014 : La chaîne Youtube MrSuicideSheep. Donc, sous chaque chapitres, il y aura un titre d'une des musique disponible sur cette chaîne que j'aurais envie de vous faire partager et/ou qui m'aura inspirer le chapitre en question.

• La fanfiction sera en alternant le point de vue de Derek dans un chapitre, puis le point de vue de Stiles au chapitres suivant SAUF pour quelques chapitres, ce sera mentionner. Et puis, au pire, ce sera simple à comprendre, vous en faîtes pas.

C'est un STEREK. A fond. Assumer. MAIS trèèèès lent à venir. Vraiment très lent. J'espère que l'intrigue en elle-même suffira à vous faire rester.

DISCLAMER : Non non. Tout cela ne m'appartient pas – enfin si, l'histoire ! -. Les persos appartiennent aux gens qui les ont crée. Mais celle qui m'a servit pour les réactions de Scott dors dans mon lit en ce moment et... Ouais, enfin on verra ça une autre fois.


- PROLOGUE – CAUCHEMAR -

HARING - Canopée

- Papa ?
- Oui, ma puce ?
- Pourquoi Maman, elle est partie ?
- Je n'en sais rien, princesse.
- C'est parce qu'elle ne m'aime pas...
- Bien sûr que non, voyons.
- C'est parce qu'elle ne m'aime pas.
- Je t'ai déjà répondu que non, ce n'était pas pour-
- Non Papa. Maman est partie parce qu'elle ne m'aime pas.
- Mais...
- Elle. Ne. M'aime. Pas.

Un hurlement le réveilla en sursaut. Désorienté et poisseux, les draps se collant désagréablement à sa peau, Derek mit un long moment à comprendre qu'il était lui-même la source de ce cri guttural, celui même l'ayant brutalement arraché à ce songe cauchemardesque. D'une main tremblante, il tenta quelque peu vainement de s'éponger le front, les joues, le visage et constata que, comme à chaque fois que ce cauchemar l'étreignait, ce n'était pas une sueur glacée qui roulait sur ses joues, mais bien quelques larmes traîtresses. Rageusement, il frotta ses yeux à se les faire rougir, et il pesta de nouveau contre sa faiblesse de corps et d'esprit en cet instant. Il ne pouvait plus supporter ces nuits bien trop courtes, mouvementées et fort peu reposantes. Et comme toujours, il savait parfaitement qu'il ne pourrait pas se rendormir. Il se leva donc après un coup d'œil à son réveil. 4h36. De toute façon, ce n'est pas avec 2h30 de patience dans un lit froid qu'il allait finir sa nuit. Un soupir. Puis deux, trois, quatre enjambées vers la porte. Qui s'ouvrit soudainement.
Deux yeux gris et une mèche brune enveloppés dans un informe pyjama bleu aux impressions d'oursons, le tout greffé à une peluche panda bien plus grande que ce petit bout sur le seuil. Derek se détendit instantanément.

- Hey, Sarah. Tu as fait un mauvais rêve, ma puce ? demanda-t-il d'une voix douce.

Droite - gauche ; Droite - gauche.

- Oh. Je t'ai réveillée, alors...

Haut - bas ; haut - bas.

- Je suis désolé, princesse... C'est moi qui ai eu un mauvais rêve. Va te recoucher, il est tôt.

Il amorça un mouvement vers elle pour lui caresser les cheveux, mais la dure réalité le rattrapa bien vite. Regard fixe sur cette main suspendue à quelques centimètres des mèches brunes. Pas de mouvement de recul. Amélioration ? Il l'observa quelques instants puis ramena doucement la main vers lui, laissant son bras retomber mollement contre son flanc. Quelques instants, temps suspendu. Dévie son regard vers la chambre. Deux - trois - quatre - cinq pas lourds de sommeil, la peluche panda calmement jetée entre les draps. Il lui empêche les mauvaises nuits, alors pourquoi pas à son papa ?
Derek la regardait faire, un petit sourire nostalgique et attendri sur les lèvres. Puis, toujours armée de son silence quasi morbide, sa fille se détourna de lui, l'évitant consciencieusement et quitta la chambre pour retrouver son lit, le laissant de nouveau seul avec lui-même. Mais voir son petit bout lui a fait plus de bien qu'il ne l'aurait cru. Peu reposé mais près à affronter une nouvelle journée, Derek partit donc s'installer à son bureau, avec un café bien mérité et dans un coin de la pièce, peluche panda veille gracieusement sur lui.
389 jours sans elle.

.*.

- Et surtout, montre-leur qui est le patron !

Derek cligna des yeux, surpris, et se retourna pour fixer le père qui venait de lâcher cette phrase. Ce dernier, parfaite parodie du vieux con bien beauf devant sa télé, accompagné de sa bière et de sa pizza à se gratter les couilles, le fixait d'un air dédaigneux, comme s'il allait lui cracher au visage. Le jeune père le fixa quelques instants pour décider si cet homme était sérieux quant à ses propos, et hélas, il semblait l'être. Délaissant cet humain qu'il jugeait déjà perdu - sérieusement, dire ça à un enfant de maternelle, est-ce vraiment si intelligent ? - il s'accroupit face à sa fille qui le regardait sagement. Il l'étudia quelques instants avant de pointer sa tête.

- Ton bonnet est mal mis, chérie.

Il la regarda s'empresser de glisser ledit bonnet sur ses oreilles pour bien se protéger du froid et pencha la tête sur le côté, demandant silencieusement si c'était mieux. Derek hocha la tête, satisfait.

- Je t'aime, papa.

Regard sur la droite.
Une petite fille de l'âge de la sienne enlaçait amoureusement les jambes de son père, tout sourire. Derek mit sous silence son soupir, son sourire triste et sa gorge serrée pour se reconcentrer sur sa fille.

- Allez, zou. Tu vas être en retard.

Malheureusement, sa voix trembla un peu sur ses derniers mots et il se racla la gorge.
Clignement de paupière. Demi-tour, direction la classe. Avant qu'elle ne disparaisse dans le bâtiment, Derek sentit son cœur avoir un raté quand sa fille se retourna vers lui, dans son adorable doudoune bleue, pour lui offrir un petit sourire et un signe discret de la main. Surpris de cette expression à laquelle il n'était plus habitué, il s'empressa de lui répondre, souriant doucement à son tour.

- Amuse-toi bien... Lâcha-t-il dans un souffle.
- Vous devriez sourire plus souvent, cela vous va bien.

Il tourna la tête sur le côté et haussa un sourcil.

- Dame Reyes. Cela faisait longtemps. Déclara-t-il, surpris.

Ladite Dame Reyes grimaça en se rapprochant.

- Je vous l'ai déjà dit. C'est Victoria. Je ne suis pas si vielle.
- Vous venez pourtant de déposer la fille de votre fille à l'école. Remarqua-t-il.
- ... Vous savez quoi ? Je vous hais, Monsieur Hale. Déclara-t-elle froidement.

Et pourtant, le petit sourire qu'elle affichait contestait ses dires. Derek aimait vraiment Victoria. De fausses manières outrancières de nouvelle riche, d'une gentillesse sans pareille et un égo à peu près de la même taille, toujours un sourire sur les lèvres, lui créant de petites ridules aux coins des yeux, sur le front et une fossette sur la joue. Elle lui rappelait beaucoup sa défunte mère, dans sa verve éloquente, sa fraîcheur et sa façon de prendre toujours la vie du bon côté. Et puis, elle était la grand-mère d'Erica, la seule amie qui se fichait de la condition de Sarah.
Il secoua la tête, amusé. Puis il fit une petite révérence avant de lui présenter son bras.

- Puis-je vous raccompagner à votre voiture pour me faire pardonner ?

Elle renifla et claqua sa langue contre son palais.

- Je préfère ça, oui ! Déclara-t-elle joyeusement en attrapant le bras offert.

Ils marchèrent quelques instants en silence avant qu'elle ne prenne des nouvelles.

- Cela faisait quelques temps que je ne vous avais plus vu, Hale. Auriez-vous trouvé chaussure à votre pied ?

Derek fronça les sourcils, ne voyant décidément pas où elle voulait en venir.

- Une demoiselle, voyons ! Ou un damoiseau, qu'est-ce que j'en sais. Expliqua-t-elle avec un petit sourire. C'était pour ça, ce petit sourire ?
- Oh ! Non, rien de tout cela.
- Alors quoi ?

Derek stoppa leur marche et eut un nouveau sourire attendri, les yeux dans le vague.

- Sarah m'a souri aujourd'hui. Murmura-t-il. Sans raison.
- Haaaan ! Félicitations ! Se réjouit la vieille dame comme une enfant. Alors tout commence à s'arranger ?
- Ce n'est qu'un sourire...
- Laissez-lui un peu plus de temps. Sourit-elle en tapotant son épaule en se remettant en marche.

Ils firent quelques mètres de nouveau en silence.

- Et donc, pas de relation en vue ?
- Je n'ai pas le temps pour ça.

Cette fois-ci, ce fut elle qui se stoppa pour le fixer, un brin surprise et surtout un peu énervée.

- Une vie sans amour est une vie bien triste, mon jeune ami. Vous devriez prendre le temps.

Il haussa tout simplement les épaules.

- Alors si ce n'était pas une conquête qui vous accaparait de la sorte, qu'était-ce ? Rien de grave, j'espère ?
- Non non. C'est juste que depuis que je... suis seul, j'ai accumulé beaucoup de retard à mon travail pour me consacrer à Sarah. Ces derniers temps, j'avais trouvé une baby-sitter digne de ce nom et je pouvais donc me vouer au travail et dormir sur mes deux oreilles. Mais... Comme toutes les autres, celle-ci a fini par baisser les bras.

Victoria le fixait, désolée.

- Pourtant - continua-t-il en soupirant - ce n'est pas comme si elle était une enfant turbulente, loin de là même.

Il sentit la main de Victoria se poser sur son bras.

- Vous savez pourtant que si vous avez besoin de renfort, je suis là.
- Vous êtes gentille, Victoria. Mais entre les études de votre fille Erica, et vos répétitions, je n'ai pas envie de vous accabler plus que cela. C'est ma fille, pas la vôtre.

Elle lui tapota le bras en signe d'encouragement, tandis qu'ils parcouraient les derniers mètres qui les séparaient de la voiture de la femme.

- Nous y voilà, noble dame. Dit Derek avec un sourire dans la voix.

Pourtant, Victoria ne semblait pas encore vouloir entrer dans son véhicule, continuant de le fixer sans vraiment le voir.

- Victoria ?
- Vous savez, je pensais à quelque chose. Commença-t-elle en s'adossant à sa voiture. Il y a quelques mois, nous avons dû remercier le Baby-sitter qui s'occupait d'Erica depuis quelques mois déjà. Je pense qu'il vous plairait.

Derek la fixa en clignant des yeux.

- Pardon ? Vous l'avez viré et vous voulez me le refiler ? Non merci. Termina-t-il avec une grimace.

Elle eut un rire enjoué.

- Non, vous vous méprenez. Je ne l'ai pas renvoyé parce qu'il était mauvais. Tout le contraire, en fait. Il est le meilleur que l'on n'ait jamais eu. Erica l'adorait, il savait y faire avec elle. En fait, il sait y faire avec tous les enfants. Vous auriez dû le voir au parc avec eux.

Elle sourit, rêveuse. Derek cligna des yeux.

- Alors, pourquoi le renvoyer ?
- Il est d'une gentillesse et d'une douceur sans pareille avec les enfants... Au fond, s'il s'entendait si bien avec eux, c'est parce qu'il est lui-même un grand enfant, et donc d'une pédagogie conséquente. Ce que je peux lui reprocher, n'est pas un vraiment un mauvais côté. Il est juste... débordant d'énergie. Un peu trop même. Trop pour Erica, en tout cas. On s'est rendu compte, et lui le premier, qu'il la fatiguait inutilement. Et quand elle a failli faire une crise d'épilepsie, on a décidé de mettre fin à notre engagement. Mais on est restés en contact. Erica l'adore - je pense qu'elle veut en faire son amoureux, rit-elle avec un clin d'œil - Et il est vraiment génial. Il vient nous voir de temps en temps pour prendre de nos nouvelles.

Elle se tut en lui offrant un nouveau sourire.

- Si vous voulez, je lui passe un coup de fil, je lui explique votre situation et je vous donne son numéro.

Le jeune père réfléchit un instant.

- Je... Je ne suis pas sûr que...

Elle l'interrompit en levant seulement la main. Autorité naturelle, que voulez-vous.

- Soyons sérieux un instant Derek, voulez-vous ? Votre dernière nounou, combien de temps a-t-elle tenue ?
- ... Deux semaines.
- Et c'était la numéro combien celle-là ?

Derek soupira et passa une main sur son visage, accablé par la réalité.

- C'est la dix-septième en treize mois qui démissionne. Grimaça-t-il.

Elle eut un petit sourire.

- Qu'est-ce que vous risquez de plus, hein ?

Il cligna des yeux et souffla, tandis qu'il s'adossait à la voiture de Victoria, les mains dans les poches.

- ... D'accord... Chuchota-t-il.
- A la bonne heure ! Déclara-t-elle d'un air enjoué en claquant des mains. On fait comme cela alors !

Elle déverrouilla sa voiture et s'installa à son volant, démarrant l'engin. Derek la regarda faire avant de cogner contre la vitre du conducteur. Elle l'abaissa, puis il se pencha à sa hauteur.

- Juste... Laissez-moi lui parler moi-même de Sarah.

Elle le regarda puis sourit de nouveau, cette fois-ci d'un air tendre et maternel.

- Bien sûr, tout ce qui vous plaira. Passez une bonne journée, Monsieur Hale.
- Vous aussi Victoria.

Il frappa deux fois le capot avec la paume de sa main et Victoria Reyes partit enfin, en direction des quartiers résidentiels Nord de Beacon Hills. Derek la regarda s'éloigner avant de soupirer et de se diriger vers son propre véhicule. Une superbe Camaro noire rutilante.
Après avoir mis le contact et en s'engageant hors du parking, il repensa à la conversation qu'il venait d'avoir. Mine de rien, cela faisait du bien d'avoir des contacts en dehors du cercle fermé de son travail. Et Victoria était vraiment de bonne conversation. Ainsi que de bons conseils.

Tandis qu'il garait sa voiture sur la place de parking qui lui était réservée, il avait d'ores et déjà fait son choix. Victoria avait raison. Il n'avait rien à perdre.
C'était décidé.

Si son contact semblait fiable, compétent, que Sarah l'appréciait et surtout s'il tenait la barre critique de la semaine, Derek allait prendre le temps. Ce fameux temps pour s'octroyer le droit à un peu de tendresse. Il le méritait, et surtout, il avait besoin d'une pause dans toute cette vaste merde.


Verdict ? Je suis toute fébrile de vos réactions, oulalala... Faut que je mange un truc !

Et puis, dites moi quel titre vous préférez, j'arrive vraiment pas à choisir toute seule : Quand le Renard aide le Panda ou La Thérapie Panda ?

Poutoux poutoux. A vendredi Prochain, SANS FAUTES ! Mouahahahaha /o/

xoxo, 'Win.