Auteur: Haruka

Titre: Gentle Lie

Base: The GazettE

Pairings: Aoi x Ruki, Reita x Kai

Genre: Yaoi - Lemon

Chapitre: 1/?

Déclaration de l'auteur: En tant que grande kamikaze, je m'attaque à une énième fic en même temps que les autres.

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Chapter One: Where are you?

Ruki se réveille doucement, s'enivrant de l'odeur masculine qu'il aime tant dont les draps sont imprégnés.
Il glisse une main sur le côté du lit, tâtonnant à la recherche du corps chaud de son aimé, sans le trouver.
Il s'est sûrement déjà levé, mais pourtant d'habitude il réveille tout le temps Ruki par de petits baisers et de légères caresses avant, comme un rituel qui se répétait chaque jour et auquel les deux hommes tenaient.
Le petit homme se redresse, s'assoit sur le lit et se frotte les yeux, l'air endormi.

Il se lève et fait le tour de ce joli petit appartement qu'ils occupent tous les deux depuis un an.

"Aoi..." souffle-t-il d'un air triste, espérant qu'il lui réponde, qu'il lui ait fait une mauvaise blague, qu'il soit caché dans un placard pour l'effrayer.

Seul le bruit sourd de ce vent d'hiver qui tape aux volets se fait entendre.

Sur la table, un bout de papier, sur lequel il se précipite.

"Il est grand temps pour l'oiseau de prendre son envol.
Prends soin de toi.
Je t'aime.

Aoi"

Une plume noire reste sur la table, une simple plume qui a pourtant une signification importante dans le coeur du petit chanteur.

--Flashback--

Ruki observe Aoi qui vient d'enfiler son costume de scène.
Sa démarche est gracieuse, elle lui fait penser au vol d'un oiseau.

"Aoi?..." Un souffle hésitant.

"Oui, Ruki?"

"Aoi... je... je t'aime..."

Il rougit et rentre sa tête dans ses épaules, comme un enfant qui a fait une bêtise.

"Ruki... moi aussi..."
Il relève la tête du petit homme, plante son regard dans le sien, et l'embrasse doucement, la lente valse de leurs langues désireuses l'une de l'autre depuis si longtemps leur donne des frissons.
Ruki caresse le costume de scène d'Aoi.
Ses doigts s'attardent sur les plumes noires qui le parsèment par endroits.

"Tu resteras toujours mon bel oiseau noir à moi hein?"

"Oui Ruki, toujours, je te le promets..."

--fin du flashback--

Ses doigts se serrent sur la plume, ce petit boût d'âme que le brun lui a laissé, tandis que ses larmes coulent en cascade sur son visage pâle.

Il marmonne des mots de colère, des mots de tristesse, des mots de peur, mais surtout des mots d'amour.

Il retourne dans son lit, s'enroule dans les draps qui sentent encore le parfum d'Aoi, et il pleure comme si sa vie en dépendait jusqu'à s'en endormir, comme si, à son réveil, tout pouvait redevenir normal.