Notre Terre, notre Loi

Disclaimer : pas à moi, et je ne me fais pas de blé dessus… enfin, en réalité, certains personnages sont ma création propre, mais je pense que personne ne s'en soucie.

Note : cette fic a lieu après la mort de Métalia, mais avant l'arrivée de Chibi Bunny. Je ne suis pas arrivée assez loin dans le manga pour me permettre d'écrire sur ce qui se passe après le volume quatre… notez aussi que j'utilise les noms de l'édition française du manga.

Prologue

Les guerrières riaient et souriaient. La terrible reine Métalia était morte, elles n'avaient désormais plus rien à craindre de sa part. Le temps des combats étaient terminé, elles allaient toutes redevenir de simples adolescentes jusqu'au jour où elles retourneraient dans leur royaume du Millenium d'Argent ou plus probablement jusqu'à l'apparition d'un nouvel ennemi qu'il faudrait détruire. Mais pour l'instant, l'heure était aux larmes de joie, au soulagement.

Il y avait pourtant mille choses dont elles auraient pu s'inquiéter. Mis à part Bunny, elles ne pouvaient plus se transformer pour l'instant. Il leur faudrait de nouveaux stylos. Il faudrait aussi qu'elles s'habituent à vivre avec tous les souvenirs de leur précédente vie qui avaient refait surface durant la bataille. N'oublions pas Motoki qui, désormais, connaissait leur véritable identité. Elles lui faisaient toute confiance cela dit, alors ce n'était pas vraiment une source d'inquiétude.

Confiantes en l'avenir, elles repartirent chez elles, discutant avec animation de tout ce qu'elles venaient de vivre, de ce qu'elles vivraient encore. De temps à autres, Manoru leur répondait, mais il était clair qu'il avait l'esprit ailleurs. La Terre, sa planète, venait de passer à côté de l'annihilation totale et d'une certaine façon, elle l'avait sentit. Les guerrières de la Lune avaient pour mission de protéger le système solaire, et autrefois la Terre n'avait été pour elles qu'une colonie, rien de plus. Si la Terre avait dû être sacrifiée pour la sauvegarde des autres planètes, les anciens souverains du système solaire n'auraient pas hésité un instant avant de la détruire. Lors de cette attaque qui avait détruit le Millenium d'Argent plusieurs siècles plus tôt, la reine avait certainement envisagé cette possibilité, mais il devait être déjà trop tard. Une chance.

Les guerrières de la lune protégeaient le système solaire, leurs planètes respectives aussi, mais qui protégeait la terre ?

Manoru s'efforça de chasser ces sinistres pensées. Après tout, aucun danger ne menaçait sa planète pour l'instant, et la Terre était la planète d'adoption des guerrières. Tout irait bien. Une ou deux fois pourtant, il eut la désagréable sensation d'être épié, surveillé, par quelque chose ou quelqu'un de pas foncièrement sympathique… Mais lorsqu'il se retournait un instant, il ne voyait rien que des rues vides et la lumière des réverbères.

- Quelque chose ne va pas ? s'inquiéta Bunny. Tu as l'air ailleurs !

Il lui sourit mais ne répondit pas et posa une main sur sa taille. Tout irait très bien désormais, il en était certain.

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Dans l'ombre, trois silhouettes regardaient les guerrières, leur princesse et son prince s'en aller, victorieux. Elles étaient à peu près certaines que le prince avait senti leur présence, mais il ne pouvait pas les voir. C'était un traître, il n'avait plus la moindre autorité envers ces trois personnes, du moins, c'était ce qu'elles avaient décidé depuis longtemps.

- Qu'est-ce que tu en penses, demanda la plus grande. Ce sont bien elles ?

- Elles ont l'air tellement jeunes ! acquiesça la plus petite. Pas génial, pour des guerrières. Regarde-moi ça, ce serait tellement simple de les tuer maintenant ! Est-ce qu'elles se rendent au moins compte de leur vulnérabilité ?

La troisième ne répondit pas tout de suite. Ses compagnes étaient aveuglées par la haine, elle savait leur jugement faussé. Même maintenant, les guerrières restaient fortes d'autant plus qu'elles au moins étaient au complet.

- Tu es plus jeune que ces filles, Spider, dit-elle finalement. Ça ne te rend pas vulnérable pour autant, que je sache.

- Ma situation est différente, je suis née pour être une combattante, je ne fais rien d'autre. Ces gamines sont des nullardes, on devrait leur régler leur compte tout de suite !

- Non, nous attendrons. Combattre des adversaires diminués va à l'encontre de notre honneur, Spider, je ne tiens pas à tomber au niveau de Métalia ou Béryl.

Spider voulut protester, mais la plus grande des trois lui fit signe de se taire. Leur chef savait ce qu'elle faisait, inutile de l'énerver. Surtout, ne pas l'énerver, tout le reste était secondaire.

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les reviews font toujours plaisir aux auteurs, même si ce n'est que pour dire "c'est de la merde" ou "la suiiiiiiiiiiite", ça prouve que quelqu'un s'est au moins donné la peine de lire, et je n'en demande pas plus.