4 petits one shot pour fêter la fin de la saison ! En espérant qu'il vous plaira à tous et à toutes !
Brennan annonçant sa grossesse a ses proches.
Booth
-Je suis enceinte.
J'attends une réaction de sa part. Mais son visage reste neutre. Bien sur je vois sa surprise, et je ne peux pas lui en vouloir. Il me fixe de son regard chocolat, et je me décide à ajouter
-Tu es le père.
Le tutoiement s'est installé naturellement. Booth continue de me regarder. La peur m'envahit peu a peu. Son manque de réaction ne m'inspire pas confiance. Les larmes commençaient a arriver dans mes yeux. Peut être que je me suis trompée, peut être qu'il ne veut pas d'enfant. Peut être qu'il a pensé que notre nuit n'était qu'une erreur. Mais d'un coup, comme une apparition, la bouche de Booth se courbe en un petit sourire, qui peu a peu envahit tout son visage. Ses yeux brillent d'une étincelle qui m'est inconnue. Son sourire me rassure au plus au point et je souris a mon tour, heureuse, tout simplement. Il ne semble pas y croire et j'ai l'impression voir des petites larmes arriver dans ses pupilles. Il s'avance d'un pas, sans lâcher son sourire.
-Mon dieu...Tu... tu es enceinte.?
Je hoche la tête, ne pouvant m'empêcher de sourire. Il lève les yeux au ciel, se passe les mains dans ses cheveux courts, ses yeux accumulant d'autres larmes.
-Mon Dieu Tempe...
Il s'approche de moi et me tends les bras. Il hésite à continuer mais c'est moi qui efface la distance entre nous en me jetant dans ses bras. Il m'entoure et loge son nez dans mes cheveux. Nous restons dans cette position pendant quelques instants avant que je rompe l'étreinte. Je le regarde dans les yeux et voit une larme couler sur sa joue. Je la chasse d'un geste du pouce ce qui le fait un peu plus sourire.
-Mais..Comment ?
-Booth... je crois que tu n'as pas besoin d'un dessin...
Cette phrase nous fait rire tous les deux et il se resserre contre moi, posant son menton sur le sommet de mon crâne. Je me sens sereine. J'entoure sa taille de mes bras pour me tenir encore plus serrée contre lui, et à cet instant, le film de notre nuit me reviens en tête.
Flash Back
J'étais dans ses bras, sanglotant comme une enfant apeurée. Lui me serrait tout contre lui, cherchant à me consoler.
-Je suis là Bones... je sais que c'est dur... je suis là.
J'avais enfouit mon nez dans son cou, respirant a pleins poumons son odeur masculine tellement enivrante. Il me caressait le dos avec sa main, l'autre me maintenait contre son torse. Peu à peu, j'avais repris une respiration normale et mes sanglots s'étaient calmés. J'avais alors pris une grande inspiration avant de me lancer.
-Je sais... que c'est horrible de dire ça mais...
Je me calait un peu plus contre lui, cherchant la force de continuer.
-Mais je m'en remettrais...
Il avait hoché la tête contre la mienne, mais je savais qu'il ne m'avait pas compris le fin fond de ma pensée.
-Mais.. si ça avait été vous... Si Broadsky vous avait tué...Je crois bien que je ne m'en serais jamais relevée.
Je sentais a nouveau les larmes monté a nouveau et Booth resserrait sa prise sur moi.
-Ne dites pas ça.
J'avais relevé le regard vers lui, pour qu'il comprenne combien c'était vrai.
-Je dis ça parce que c'est vrai... je n'aurais pas supporter l'idée de vous perdre.
-Mais je ne suis pas mort Bones. Regardez moi, je suis là.
Il avait pris mon visage en coupe pour que nos regards se croisent. A cet instant, l'intensité de son regard fit naitre une chaleur dans mon corps que je n'avait jamais connu auparavant. Nos visages se rapprochaient sans que ni moi ni lui n'empêche la chose de se faire. Alors que nos souffles se mélangeaient, j'avais dit d'une voix suppliante.
-Prouvez le moi.
Il m'a regardé, m'interrogeant du regard. Puis son regard avait atterrit sur mes lèvres. Avant que je n'ai eut le temps de faire ou de dire quoi que ce soit, j'avais senti sa bouche sur la mienne.
Le baiser était doux, calme, et terriblement enivrant. Répondant à son baiser mes mains s'étaient placées sur son torse, tandis que les siennes étaient dans mes cheveux. Le baiser s'approfondit très rapidement, et nos langues dansèrent une danse lente et sensuelle.
Envieuse de plus, j'avais passé mes mains sous son Tee Shirt. À cet instant, j'avais besoin de contact de peau. De son contact de peau. J'avais sentit un frisson le parcourir, et c'est à ce moment là qu'il avait rompu doucement le baiser. On a reprit nos souffles saccadés et nous avions sourit.
-Bones...
Je n'avais pas voulut l'écouter j'avais donc posé mes lèvres dans son cou, les faisant descendre jusqu'à son Tee Shirt.
-Bones... vous êtes triste, vous êtes perdue... je … Je ne veux pas profiter de vous.
Dieu que j'aimais cet homme. J'en avais maintenant pleinement conscience. Mon regard avait croisé le sien, noir de désir. J'avais de nouveau attrapé ses lèvres délicieuses et de nouveau, je l'avais sentit perdre pied. Alors sans rompre le contact, je l'avais rassuré.
-Tu ne profite pas de moi Booth... J'ai envie de toi... J'ai envie que tu m'embrasse... J'ai envie... que tu me fasses l'Amour. Je te veux... toi. Et je te promets... que je ne regretterais pas demain... Ni après demain... Jamais.
Je crois que mes paroles avaient eut l'effet espéré car deux secondes après, je m'étais retrouvée sous lui alors qu'il m'embrassait fougueusement. Notre baiser avait gagner en assurance, alors que toute sa gêne s'envolait. Nos habits avaient peu à peu disparut, après un effeuillage tendre et aimant. Il m'avait fait l'amour toute la nuit, répondant à chacune de mes envies, toujours à l'écoute de mon corps. Jamais je ne m'étais sentie aussi bien dans les bras d'un homme. Nous nous étions endormis dans les bras l'un de l'autre, épuisés par l'heure excessivement tardive, mais totalement comblés.
Aux premières lueurs du jour, j'avais sentit ses lèvres sur mon cou, qui me réveillaient en douceur. Je m'étais tournée vers lui pour lui sourire et l'avais vu assis au bord du lit, sa main caressant ma joue
-Bon matin.
-Bon matin.
C'est à cet instant que j'avais remarqué qu'il était déjà habillé et prêt a partir. J'avais souri en comprenant qu'il ne voulait pas que je me réveille seule. Il m'a embrassé pour ensuite se reculer légèrement.
-Il faut que j'aille au FBI Bones.
-Je sais. Vas y.
-Je...
-On en parlera plus tard Booth. Pour l'instant, le plus important, c'est d'arrêter Broadsky.
Il a hoché la tête, mais je le sentais encore un peu tendu.
-Vas y
Finalement il a abdiqué.
-Les clés sont sur la table basse ok ? Tu m'appelle quand tu es a l'Institut.
-Promis.
Je l'avais embrassé une dernière fois avant qu'il ne parte, pour le rassurer. Je m'étais ensuite rendormie, bercée malgré moi par son odeur restant sur les oreillers.
Fin du Flash Back
Mais nous n'avions pas eut l'occasion d'en parler. Avec l'arrestation de Broadsky et l'enterrement de Vincent... je relève le regard vers le sien, et tout ce que j'y vois, c'est du bonheur.
-C'est juste... wahou ! Je veux... dire... la première fois !
-Et bien, nous n'avons pas pris de protections et j'étais en période d'ovulation.
-Mais...et toi tu es heureuse ?
Je souris, attendrie par cette question.
-Je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie.
Il sourit à son tour, me gardant contre lui, surement apeuré à l'idée que je ne parte.
-Booth...je sais qu'on a pas eut l'occasion d'en parler mais...je me suis rendue compte que cet enfant a besoin d'un père.
Ses yeux se mettent a briller intensément, ce qui me donne les larmes aux yeux. Booth est heureux. Mieux que ça, il est au paradis. Moi qui avait si peur de sa réaction.
-C'est... c'est vrai ?
-Oui... et pour être franche... moi aussi j'ai besoin de toi.
Je me serre un peu plus contre lui et je continue sur ma lancée.
-Oui...j'ai besoin de toi pour trouver un prénom... pour choisir la couleur des murs de la chambre...pour acheter ses jouets.. pour m'accompagner aux échographies. Pour m'apprendre des expressions que je ne comprends absolument pas. Pour se réveiller avec moi...pour se coucher avec toi. Pour vivre avec moi pendant trente, quarante, cinquante ans. Pour m'aimer et être aimé, tout simplement.
Une larme vient souiller sa joue rugueuse. Il met ses mains sur mes hanches et approche ses lèvres des miennes. Je ferme les yeux quand nos bouches entrent en contact. Le baiser qu'il m'offre est rempli de promesse, une promesse silencieuse d'un bonheur en commun. Le baiser reste calme et quand on se sépare il me prends la main et entrelace nos doigts.
-Je vais être papa !
Je ris devant son enthousiasme et opine du chef.
-Un super papa.
Je pose ma tête sur son épaule et nous commençons a marcher nos mains toujours entrelacées, un sourire aux lèvres. Je suis heureuse. Et je suis sure que ça ne fait que commencer.