Auteur : kitsu34
Origine : Yu yu Hakusho
Couple : Eh bien, Kurama et Hiei et… Yusuke (Je sens de mauvaises ondes…)… et… oserai-je l'écrire ?… Kuwabara… ( Argl ! Que quelqu'un les empêche de m'étrangler !!)
Disclaimers : Pas à moi !
Note 1 : c'est un one-shot débile ! Ne me jetez pas de pierres ! Aïeuh ! Ca fait mal !
Note 2 : J'emprunte le docteur Uméda au Dernier Péché de Kaneda26 : j'adore ce personnage et j'avais besoin d'un docteur.
Note 3 : Me revoilà avec une nouvelle ( et peut-être dernière ) fic ! Je me pose beaucoup de questions sur la qualité de mes fics et sur leurs sujets. Quelques-uns d'entre vous m'ont dit que j'écrivais bien, je les en remercie. Si c'est vrai, le problème doit venir de mes idées ou des sujets que je choisis : dites-le moi, s'il vous plaît.
Sinon, merci pour toutes vos rewiews, elles m'ont fait vraiment très plaisir ! Et elles m'ont redonné un peu de courage… Merci à ma Shunelodie, Koorimé, Ayumi-X, Cygne33, Tsheza, Nirva-kun, Phoenix-dou, Valou-X-Chan !
Chaleurs !
La pénombre règne dans la chambre. C'est l'heure où la nuit commence à pâlir aux premières lueurs de l'aube, où les réverbères commencent à s'éteindre dans la rue.
L'air emprisonné dans la chambre par les volets fermés est lourd et moite, chargé d'une odeur âcre de transpiration. La pièce sent la sueur, les mouvements des corps l'un contre l'autre, les baisers et les caresses. Elle sent le sexe.
Elle résonne aussi des bruits du sexe. Un lit qui gémit sous les mouvements de ses occupants. Le froissement des draps sous l'étreinte. Des soupirs et des gémissements. Et une respiration saccadée qui s'affole.
Le sommier craque et grince en rythme, de plus en plus rapidement. Les bruits des draps s'amplifient. La respiration s'accélère encore et les gémissements deviennent de légers cris de plaisir au milieu desquels glisse un nom : « Hiei… »
TOC TOC
-« Shuichi, debout, lève-toi. C'est l'heure d'aller à l'école. Le petit déjeuner est prêt. Descends vite ! »
Kurama sursaute violemment dans son lit et se redresse d'un seul mouvement. Que se passe-t-il ? Où est-il ? Où est Hiei ? A-t-il eu le temps de se cacher ? Argh ! Sa tenue est plus que légère ! Il faut qu'il se dépêche de passer un pyjama avant que sa mère…
Trop tard ! Shiori vient d'allumer la lumière de la chambre et sourit à son fils. Elle marque un temps d'arrêt et fronce le nez. Puis ses yeux s'agrandissent et se plissent à la vue de Kurama recroquevillé sous la couette malgré la chaleur.
« -Shuichi, tu te sens bien ? Tu as une drôle de tête, ce matin. On dirait que tu as de la fièvre, tu es tout rouge.
-Non, non, maman ! Tout va bien ne t'inquiète pas. J'ai juste un peu froid, c'est tout !
-C'est justement ce qui m'inquiète. Il fait très chaud dans ta chambre et ça ne sent pas très bon, comme si tu avais transpiré. Tu as été malade ? Tu as eu de la fièvre ? Tu n'es pas obligé d'aller à l'école si tu ne te sens pas bien…
-Non ! Ne t'inquiète surtout pas ! Je descends dans une minute. »
Ouf ! Elle n'a pas insisté. Heureusement qu'elle na pas vu Hiei ! Hiei ? Les yeux émeraudes s'écarquillent sous le coup de la surprise. Mais, Hiei n'est pas ici. Il est dans le makai depuis au moins deux mois…
Il a rêvé…Il était seul dans sa chambre, dans son lit ! Mais qui l'a déshabillé ? Et ces sensations… Elles avaient l'air si réelles !
Il balaie la pièce du regard : les draps sont froissés et repoussés au pied du lit. Son oreiller est tombé à terre et sa lampe de chevet aussi. Le réveil également : pas étonnant qu'il ne l'ait pas entendu ! Son pyjama est jeté par terre en désordre avec son boxer.
Il rougit en comprenant que c'est lui le responsable des dégâts ! Que lui arrive-t-il ? Ce n'est pourtant pas son habitude de se laisser aller comme ça ! Rêver de Hiei en se masturbant ! Vraiment, il n'est pas dans son état normal !
Il se lève en soupirant. Tout son corps est endolori et fatigué, comme après un combat. Il grimace en saisissant ses vêtements. Son boxer est trempé. Il faudra le laver à la main, en douce. La journée commence mal. Et cette chaleur !
Il ouvre la fenêtre et laisse entrer l'air frais du mois de mars dans la pièce moite. Puis il s'habille rapidement et descend rejoindre sa famille pour le petit-déjeuner.
-« Bonjour, tout le monde ! Bien dormi ? »
Kurama s'arrête net devant les trois visages surpris qui se tournent vers lui.
-« Quoi ? J'ai quelque chose sur la figure ?
-Non, Shuichi, c'est juste ta …coiffure qui surprend. On n'a pas l'habitude de te voir avec une crinière pareille ! »
Son beau-père a l'air plutôt amusé. Sa mère sourit et Shu-chan vient de piquer une tête dans son bol. Merde ! Il s'est tellement dépêché de descendre qu'il n'a pas fait attention à ses cheveux !
Il passe la main dans sa chevelure et frémit sous la sensation. Etreint par la crainte de ce qu'il va voir, il se tourne vers le miroir qui se trouve au-dessus de l'entrée. Sous le coup de la surprise, il ne peut masquer un tressaillement.
C'est une catastrophe ! Ses cheveux sont totalement emmêlés et forment une sorte de nuage vaporeux et crépu autour de son visage ! Mais comment a-t-il réussi à les mettre dans cet état ! Quelle nuit !
-« Eh bien Shuichi, tu es sûr que tout va bien ? Tu n'entends pas le réveil, tu dors nu, tu as chaud, tu transpires et vu tes cheveux, tu as dû beaucoup bouger dans ton sommeil… Tu es sûr que tu n'es pas malade ?
- Ouais, c'est vrai Shu-kun ! T'as pas l'air dans ton assiette ce matin ! En plus t'es tout rouge ! »
Kurama se sent rougir encore plus en entendant l'énumération de ses « symptômes ». Dans le miroir, il croise le regard amusé et moqueur de son beau-père qui ne le quitte pas. Il semble bien réjoui !
Sa mère insiste pour l'emmener voir le docteur avant d'aller au lycée. Kurama se sent de plus en plus mal à l'aise devant son inquiétude et le silence souriant de son beau-père. Finalement celui-ci semble le prendre en pitié et intervient. Grâce à lui, Shiori accepte de le laisser aller à l'école.
Il se dépêche de sortir de la maison pour prendre le chemin du lycée. Marcher dans l'air frais du petit matin lui fait beaucoup de bien. Bon sang ! Quel réveil !
En réfléchissant aux événements, Kurama s'interroge sur ses actions de la nuit. C'est vrai que c'est bizarre ! Il se sent étrange aujourd'hui. Comme s'il était effectivement malade. Un peu fébrile, avec de la température. Peut-être que sa mère a raison, après tout.
Il faut dire aussi que ça fait maintenant 17 ans d'abstinence ! Ca fait beaucoup pour un yohko. D'ailleurs, ça fait beaucoup aussi pour un humain, alors il n'y a rien d'anormal à ce que ses fantasmes prennent un peu de…consistance.
Et puis, il y a Hiei aussi. Et ses mois d'absence répétés. Ses passages éclairs quand il a besoin de soins ou d'un abri pour se reposer un jour ou deux. Hiei et son indifférence. Pas étonnant que ça le travaille, après tout ! Il est juste un peu en manque. Rien de grave en somme !
Il regarde sa montre. Oulà ! Il va être en retard, s'il continue comme ça. Il presse le pas et arrive juste au moment où la sonnerie retentit.
Il se force à s'asseoir et à écouter attentivement en espérant que le cours l'aidera à se calmer. La première heure se passe bien. Les étranges symptômes ont disparu et ses idées sont redevenues claires. Kurama se détend et laisse son esprit vagabonder à nouveau.
Son regard se dirige vers la fenêtre. Les branches de l'arbre dans la cours, agitées par le vent, viennent danser devant la vitre. C'est un grand arbre. Un platane. Ses branches sont larges et solides et offrent une bonne protection contre les intempéries et les regards.
Hiei aimerait sûrement cet arbre pour y dormir ou s'y reposer. Il l'imagine très bien, allongé sur une des branches principales, adossé au tronc. Une de ses jambes pend dans le vide et ses yeux écarlates sont clos. Les longs cils noirs caressent doucement sa joue d'ambre. Ses lèvres sont entrouvertes dans le sommeil, légèrement humides. Il est détendu, et son visage est calme et serein, comme on ne le voit jamais. Son corps alangui laisse deviner ses proportions parfaites et sa musculature harmonieuse. On devine la moindre de ses courbes sous le tissu noir. Il bouge et gémit légèrement dans son sommeil. Il semble sourire. Il est si beau. Offert, comme un fruit mûr et appétissant…Il n'y a qu'à le cueillir et le goûter…
Kurama ferme les yeux tandis que les images se font plus précises et plus colorées dans son esprit. Sa respiration s'accélère. Encore cette chaleur et cette transpiration ! Décidément, il n'est pas bien ! Que la vision de Hiei nu l'excite, passe mais qu'est-ce qui lui prend de penser sans cesse à lui, de cette façon obsessionnelle, avec de tels symptômes physiques ?
-« Minamino, tu ne te sens pas bien ? Tu veux que je demande à t'emmener à l'infirmerie ? »
Kurama sursaute sous le murmure, cligne des yeux à plusieurs reprises pour s'arracher à la vision si précise qui s'étend sous ses yeux, et se tourne vers son voisin.
Le garçon, sourcils froncés, s'est penché vers lui et semble inquiet. Il est vraiment mignon. Les yeux bleu clair et de jolis cheveux châtains doux et brillants. Une peau claire. Un joli petit nez droit. L'inquiétude lui va bien. Vraiment très mignon. Comment se fait-il qu'il ne l'ait jamais remarqué avant ?
Kurama lui répond que tout va bien et lui sourit. Le garçon ouvre de grands yeux, rougit et baisse la tête d'un air gêné en balbutiant quelque chose que Kurama n'entend pas. Pourquoi réagit-il comme ça ? Il a pourtant été gentil et lui a parlé doucement.
Puis il réalise que ses voisins de table tout autour se sont retournés et ont suivi la conversation. Est-ce lui qui s'imagine des choses ou bien le regardent-ils tous d'un air étrange ? Ils semblent stupéfaits, presque choqués et gênés eux aussi. Certains baissent les yeux, d'autres rougissent, tous se retournent d'un commun accord et évitent soigneusement de croiser son regard. Quelle mouche les pique ?
La sonnerie de fin des cours retentit à ce moment et Kurama quitte la salle au milieu des chuchotements et des regards en coin. Décidément, ils sont tous tombés sur la tête. Et il fait toujours aussi chaud !
Il se sent vraiment de plus en plus bizarre et n'a aucune envie de retourner chez ses parents pour le moment. Il finissait ses cours tôt aujourd'hui et l'après-midi est à peine commencée. Soudain, il s'arrête net au milieu de la rue. C'est ça ! Il va aller voir Yusuke. Comme ça, il n'aura pas à se préoccuper des réactions des autres !
Yusuke répond dès la première sonnerie et lui ouvre la porte avec un sourire. Kurama est soulagé de voir un visage ami. Surtout que le sourire va bien au détective. Ses yeux bruns sont encore plus brillants que d'habitude et ses lèvres sensuelles entrouvertes donnent des idées…
Kurama se fige sur le pas de la porte, consterné. Mais décidément que lui arrive-t-il aujourd'hui ? D'abord ce rêve puis le fantasme éveillé en cours, son voisin qu'il trouve subitement mignon et finalement la bouche de Yusuke qui lui donne des idées !! Il doit vraiment être en manque ! Ca doit être ça ! Il faut qu'il s'envoie en l'air, ça lui fera du bien !
Il secoue violemment la tête. Mais il va arrêter de penser à ça, oui ! Il entre dans la pièce et s'affale sur le canapé avec un grand soupir. Yusuke le regarde un moment, surpris, puis s'assoit en face de lui sur un fauteuil.
-« Dure journée ?
-Tu n'imagines même pas. Je me sens vraiment bizarre aujourd'hui et il n'arrête pas de m'arriver des choses étranges. Pff, qu'est-ce qu'il fait chaud chez toi ! On peut pas ouvrir la fenêtre, il fait au moins trente !
-Dis donc Kurama, tu s'rais pas malade, des fois ? Parce que t'es tout rouge, tu transpires vachement, t'as les yeux brillants comme si t'avais de la fièvre et il fait pas du tout chaud chez moi !
-C'est pour ça qu'ils me regardaient tous à l'école ! Non, non, je ne suis pas malade, juste un peu fatigué. J'ai mal dormi cette nuit, c'est tout. »
Il lui sourit. Le détective se penche en avant et le regarde attentivement en plissant les yeux. Dommage qu'on ne voit pas bien ses beaux yeux bruns, ça ne les met pas en valeur, ce regard. Par contre, il a l'air beaucoup sérieux comme ça, plus adulte, plus…mâle.
Un délicieux frisson court le long de son épine dorsale. Et ses mains jointes posées sur ses genoux. Comme elles ont l'air douces et fermes aussi. Imaginer ces mains sur son corps…
Et ses bras solides et nerveux entourant sa taille le ceinturant pour le soumettre et le coucher… Où ? Sur le canapé ? Non, non, par terre, sur le carrelage ! Oh oui !
Yusuke s'est reculé. Il le regarde d'un air de plus en plus incertain, comme s'il avait un peu peur de lui. Comme s'il allait le manger ! Quoique… ce beau corps musclé, bien proportionné, cette peau dorée, ces yeux bruns et cette bouche ! Peut-être qu'il a raison d'avoir peur…
« -Euh, Kurama, t'es sûr que tu te sens bien, parce que t'as vraiment pas l'air normal, là. Je ferai peut-être mieux de te ramener chez toi, non ?
-Mais non, enfin. De quoi as-tu peur ? Que je te dévore tout cru ?
-Euh…C'est pas drôle, tu sais. Et j'aime pas trop la manière dont tu dis ça…
-Allons Yusuke, laisse-toi aller, détends-toi. Tu n'as rien à craindre. Ce n'est que moi, Kurama. Il n'y a personne d'autre…
-Ben justement… J'crois qu'on ferait mieux de sortir. Ca te dirait pas d'aller en ville avec Kuwabara ? Ouais, c'est ça, je vais l'appeler et on va sortir ! »
Kurama se renfrogne. Pourquoi veut-il à tout prix sortir cet imbécile ? Ils étaient très bien tous les deux !
Yusuke revient au salon le téléphone à la main. Kuwabara arrive dans dix minutes. Pendant ce temps, le détective veut prendre une douche. Kurama sourit. Il l'a réveillé en sonnant à sa porte. Il s'en doutait un peu : quatorze heures, c'est un peu tôt pour Yusuke !
Mais ses pensées se remettent à galoper quand le détective sort du salon pour passer dans la salle de bain. Quel cul ! C'est vrai qu'il est drôlement bien foutu, ce con ! Et ce bruit d'eau qui coule. Il doit être nu maintenant. En train de passer le savon sur son corps… Utilise-t-il un gant ou sa main…
Mais qu'est-ce qui lui prend !! Il n'a jamais été attiré par Yusuke ! Fantasmer sur Hiei, d'accord, mais pas sur Yusuke !! Pourquoi pas Kuwabara, tant qu'on y est ! Ses pensées sont de plus en plus malsaines !! Et il fait de plus en plus chaud !!
Le bruit d'eau continue et son regard semble hypnotisé par cette porte qui le sépare de l'objet de ses fantasmes. Il se lève et va jusqu'à la salle de bain. Sa main se pose sur la poignée et il appuie dessus. La porte est verrouillée !
Un gémissement de dépit lui échappe. Cette saleté de porte ! Ca ne va pas se passer comme ça ! Une plante explosive et il aura ce qu'il veut ! Oh oui, ce qu'il veut ! Il le veut ! Maintenant ! Tout de suite ! Dans la baignoire… mmm, encore meilleur que sur le carrelage !
Sa main passe dans ses cheveux et en sort la graine au moment où la sonnerie de la porte d'entrée retentit.
-« Kurama, ça doit être Kuwa, tu peux lui ouvrir s'il te plaît ? Je suis encore sous la douche. »
Yusuke sort de la baignoire et enroule un drap de bain autour de sa taille. Pas question de faire de l'exhibitionnisme aujourd'hui ! Kurama avait vraiment un regard pas rassurant tout à l'heure. Pour un peu, il aurait cru être un énorme gâteau à la chantilly devant un yohko affamé ! Brrr, quelle horrible pensée…
Les hurlements le tirent de ses réflexions ! Mais que se passe-t-il ? Ca vient du salon ! Kurama ? Kuwabara ? Des bruits d'objets cassés, d'une lutte sans merci ! A demi nu et à demi essuyé, Yusuke déboule de la salle de bain en quatrième vitesse, au moment où retentit le bruit d'une fenêtre cassée.
Il se précipite dans le couloir en glissant et se fige à l'entrée du salon, abasourdi par le spectacle qui se déroule sous ses yeux.
Mais que font-ils ? Qu'est-ce qui lui prend ? Ce n'est pas possible !! C'est la quatrième dimension !! Il ne peut pas faire ça !! Pas lui !!! Pas avec lui !!! Il est fou, drogué, malade, pas dans son état normal !!!
Yusuke écarquille les yeux, se pince, se mord, secoue la tête, mais l'horrible vision ne disparaît pas ! Et soudain, il remarque la baie vitrée de son salon en miettes et Hiei debout au milieu des débris. Il est aussi ébahi que lui et n'était la gravité de la situation, la vision d'un Hiei bouche béante de surprise l'amuserait beaucoup… Mais l'heure n'est pas à la plaisanterie !
Sur le sol, Kuwabara se débat en se tortillant sous les assauts de Kurama à califourchon sur lui. Le yohko l'a plaqué au sol et semble très occupé à le débarrasser de ses vêtements. La chemise est déjà enlevée, et gît sur le sol à deux mètres, déchirée. Kurama s'attaque à présent au pantalon de Kuwabara, déboucle la ceinture et s'attaque à la braguette.
Il ronronne et se passe la langue sur les lèvres d'un air gourmand. Et Yusuke n'en revient pas ! Ce n'est pas Kurama, ça ! Ces yeux brillant d'une lueur perverse, ce sourire lubrique ! Et, comble de l'horreur, ces mains baladeuses qui se glissent dans…le caleçon de Kuwabara !
Hiei et Yusuke retrouvent le mouvement et réagissent en même temps. Pas question de supporter une vision pareille ! Ils sautent tous les deux sur Kurama, le ceinturent et l'éloignent de Kuwabara. S'assurant que Hiei a bien maîtrisé le yohko, Yusuke se précipite pour aider son ami à se relever et à rajuster un peu ses vêtements.
Mais un bruit de lutte retentit derrière eux. Cette fois, c'est à Hiei que Kurama s'en prend ! Et avec beaucoup plus d'ardeur que pour Kuwabara ! Il en est presque frénétique ! Et le pauvre koorimé a déjà perdu sa cape et son débardeur et semble avoir beaucoup de mal à s'assurer des mains baladeuses qui lui échappent sans cesse pour le parcourir.
Yusuke s'élance à son secours et l'aide à maîtriser et à transporter le yohko dans sa chambre. Là, ils l'attachent aux montants du lit, entreprise rendue très difficiles par les plantes et lianes de toutes sortes qui surgissent et les attaquent en permanence. A bout de patience, Hiei saisit son sabre et en assène un grand coup sur le crâne de Kurama qui sombre dans l'inconscience.
Les trois amis se regardent, en état de choc. Que s'est-il passé ? Dans quelle dimension sont-ils ? Kurama ! Kurama a pété un plomb ! Il a presque violé Kuwabara ! Il a peloté Hiei ! Et finalement les a tous les trois attaqué à coup de plantes carnivores et de lianes ! Que se passe-t-il ?
Pendant que Hiei et Kuwabara veillent le sommeil de Kurama, Yusuke téléphone au docteur du Makai, le docteur Uméda. En entendant la description des faits, celui-ci décide de venir tout de suite.
Effectivement, il arrive au bout de dix minutes et s'enferme dans la chambre avec Kurama et Hiei qui tient à rester au cas où le yohko se réveillerait. Yusuke et Kuwabara, qui se remet difficilement de ses émotions, attendent dans le salon.
Au bout d'une longue demi-heure, Uméda sort de la chambre et rejoint le détective et le ningen au salon. Il arbore un grand sourire et les rassure tout de suite.
« -Ne vous inquiétez pas, ce n'est rien de grave.
-Rien de grave ! Il nous a sauté dessus, docteur ! Et il a agressé Kuwabara ! Et je ne parle pas de Hiei !
-Oui, je sais, quand on n'est pas prévenu, c'est toujours impressionnant. Mais c'est la nature et personne n'y peut rien, surtout pas Kurama d'ailleurs !
-Mais qu'est-ce qu'il a, docteur ?
-Eh bien, les kitsunés sont des renards, n'est-ce pas ? Des canidés. Et Kurama est un kitsuné.
-Ouais, on sait, et alors ?
-Avez-vous déjà vu comment les chiens se comportent lors des relations amoureuses ? Les chiens ou les chats d'ailleurs, leur comportement est semblable.
-Moi oui docteur ! J'ai un chat qui s'appelle Eikichi. Dès qu'il est en rut et qu'il sent une chatte en chaleur, il devient fou. Il miaule sans arrêt et il s'échappe de la maison pour aller la voir. Il tourne autour sans arrêt jusqu'à ce qu'il puisse la prendre. Après seulement, il est apaisé !
-Exactement. Eh bien, c'est ce qui arrive à Kurama.
-………
-Il est en chaleur. Les kitsunés sont en chaleur tous les dix ans. Comme Kurama est réincarné, il devait penser qu'il ne serait pas sujet à ces chaleurs. Mais il s'est trompé. Et comme il était trop petit il y a dix ans pour avoir une telle activité sexuelle, les symptômes ont dû être confondus avec ceux de la grippe. Voilà pourquoi il ne s'est pas méfié et n'a pas pris son traitement pour éviter la crise.
-Il existe donc un traitement… Ouf, je suis rassuré. Je me voyais mal expliquer ça à sa mère !
-Oh oui, il existe un traitement très efficace mais un peu long à administrer. Il faudrait prévenir sa mère qu'il sera absent pendant quelques jours. Vous pouvez trouver une excuse ?
-Sans problème. Mais au fait, docteur, où est Hiei ?
-Mais il lui administre son traitement. Ca va d'ailleurs l'occuper pendant quelques jours. Vous pouvez loger chez un ami ? Vous savez un kitsuné en chaleur ce n'est pas vraiment silencieux.
- - - - -
Bon, voilà, un one-shot débile de plus ! Décidément, je suis incapable d'écrire quelque chose de sérieux, qui en vaille la peine ! Je ferai mieux de m'exiler dans ma chambre et de m'ensevelir sous ma couette. Ce n'est pas l'envie qui m'en manque, tellement mes fics me dépriment. Je vous remercie tous de m'avoir lu et à je ne sais pas quand. Quand la dépression sera passée ou quand je serai devenu bon et que je ne vous infligerai plus des fics pareilles !
Si vous aimez un tout petit peu mes fics, encouragez-moi s'il vous plaît. Sinon, je retourne sous mon lit et j'arrête de vous importuner.
