Les personnages appartiennent à Stephanie Meyer.

Je vais essayer de poster un nouveau chapitre tous les lundis

Bonne lecture

Chapitre 1 : Qui suis-je ?

le lundi 13 septembre 2010

Mon nom est Bella Swan et ma vie est un mystère.

Les choses dont je suis sûr me concernant c'est mon prénom « Isabella », j'ai 18 ans aujourd'hui, j'habite Forks avec mon père Charlie.

Pour tout le reste ce n'est que spéculation. Mon père a quitté ma mère quand j'avais à peu près 5 ans, je pense être née dans un autre pays mais je ne sais pas lequel. Mon père détient à la banque mon extrait de naissance, mon histoire, j'y aurai accès soit à sa mort, soit à mes 21 ans, j'en ai sa promesse.

N'ayant pas accès à mon identité, je n'ai pas de passeport, je n'ai pas de permis de conduire.

Tout est un mystère.

Quand je questionne mon père, il me dit souvent : « je ne veux pas te mentir alors je ne préfère pas te répondre ». A mes interrogations qui reviennent souvent concernant ma mère, je sais qu'elle s'appelle Renée et d'après mon père si nous sommes partis c'est que nous n'étions plus sa priorité. Ne vous méprenez pas, elle nous aimait selon Charlie, c'est juste qu'une priorité nous précède. Lui a toujours refusé de faire passer cette priorité avant mon bonheur. C'est pourquoi il m'expliquera tout à mes 21 ans. Pour lui j'aurais la maturité suffisante de faire mes choix et non subir ceux de ma mère ce qui aurait été le cas si nous étions restés. Il voulait en attendant me protéger.

Du coup, pour me préparer à ce choix, il m'enseignait : « la liberté c'est le savoir, le savoir c'est la liberté ».

J'appris donc beaucoup de choses, Charlie me fit prendre des cours de cuisine, de piano, de danse (dont je n'étais pas très douée), des cours supplémentaires d'histoire, géographie, économie, d'auto-défense, de bienséance, de natation, de littérature. J'ai du lire les plus grands chefs d'œuvre, les classiques toutes langues confondues, ça faisait partie de mon apprentissage.

J'étais donc une bonne élève avec une culture générale des plus pointues, tous les jours je devais prendre les nouvelles dans les médias que ce soit le journal télévisuel ou la presse. Je devais être informé en tout temps de ce qui se passait dans mon pays et dans le monde, les différentes politiques en cours, etc.

J'avais appris par hasard que j'avais d'autres aptitudes. Je parlais plusieurs langues, l'anglais bien sûr, le français, l'espagnol et un peu l'italien. Je m'en suis rendue compte quand j'ai commencé les langues étrangères et que malgré la nouveauté, je comprenais tout ce que me disait la prof de français, après un mois de cours je le parlais couramment.

Quand j'ai questionné mon père, j'ai eu comme réponse : « Ta mère te parlait en français et ta nourrice en espagnol ».

Mon père avait également comme des idées fixes, en plus de son « savoir c'est la liberté » qui était comme un mantra, il n'arrêtait pas de vouloir m'inculquer les bonnes manières. C'est pourquoi chaque soir, je préparais un repas élaboré, je dressais la table de manière précise et je devais connaître les us et coutumes d'un bon dîner. Même si ce n'était pas le fort de mon père, il se forçait pendant les 15 premières minutes du repas de m'inculquer l'art de la conversation.

Enfin sa dernière obsession était pour ma virginité, chose un peu gênante venant d'un père. Il m'a clairement signifié la honte qu'il pourrait ressentir si je me donnais à un autre qu'à mon époux le jour de mes noces. Il me répétait inlassablement que c'était un bien précieux que je pouvais l'offrir qu'une seule fois et une fois donné, elle serait perdue à jamais.

Paradoxalement, il me présentait le sexe comme la plus belle expérience au monde quand c'était partagé avec l'être aimé.

Il m'a expliqué alors qu'il n'a fait l'amour uniquement avec ma mère car c'est elle qu'il a aimé, seulement et toujours. Malgré tout ce temps, il l'aimait toujours, il rêvait de pouvoir la reconquérir mais pas tant que je pourrais faire mes choix et me protéger et non subir les choix de ma mère.

Tout cela restait toujours un mystère pour moi.

Mon père aimait ma mère, la seule chose qui fait que nous soyons séparés d'elle, c'est ce choix auquel je ne connais rien. Plus le temps passait, plus ce mystère m'étouffait, m'oppressait, je voulais tellement de réponses.

J'avais 18 aujourd'hui et en signe de protestation, je voulais offrir ma virginité ce soir à Jacob.

Jacob était mon ami depuis notre arrivée. Il vivait sur la réserve Quileute à côté de Forks, j'aimais aller m'y ressourcer surtout sur la plage de la Push.

Notre grande amitié a évoluée d'ami à confident sur les suppositions de ma vie. Il émettait plein de théorie de la mafia italienne au pays reculé du moyen orient où la femme n'avait pas autant de liberté que dans notre pays à finir par princesse. Bref il s'amusait beaucoup à supposer et il finissait toujours en me disant : « peu importe tes origines Bella, moi je sais qui tu es au fond de ton cœur et de mon cœur, je t'aime ».

Nous pouvions parler de tout avec Jacob, c'est comme ça qu'on a parlé de faire évoluer notre amitié en quelques choses de plus intime.

Pour évoluer au même rythme, avoir les mêmes envies, il voulait toujours qu'on verbalise notre relation, c'est ainsi que nous en sommes venus à décortiquer les 4 bases :

1ère base : le baiser

2ème base : les caresses

3ème base : les préliminaires

4ème base :le rapport sexuel.

C'est donc tout naturellement qu'à mes 17 ans nous décidions de commencer la découverte de la première base.

Je me souviendrai toujours de ses lèvres chaudes et douces lorsqu'il m'a embrassé la première fois. C'était si naturel si simple si rempli de tendresse que nous pouvions rester des heures assis sur la falaise à s'embrasser.

6 mois après c'était lui qui fêtait ses 17 ans, nous décidions pour l'occasion de franchir la deuxième base. Les sensations de mon corps et de mon bas ventre quand il a posé pour la première fois ses mains sur mon corps étaient au-delà de tout soupçon. Déjà mon corps entier en demandait plus. Les mains de Jacob étaient faites pour moi.

Je me souviens de ce jour là, nous avions pique-niqué dans un coin reculé de la plage, le temps était très doux. Nous avions commencé à nous embrasser, il a très vite approfondie le baiser ce qui me donna tout de suite envie de plus. Il m'a alors encerclé avec ses grands bras. Il avait placé une main sur mes reins et la seconde était dans mon cou, son pouce caressant ma mâchoire. Il quitta ma bouche et ses lèvres caressèrent, embrassèrent, aspirèrent la peau de mon cou, s'attardant sur ma clavicule. Quand il passa vers le dessous de mon oreille tout mon corps frémi. Je me collais encore plus à lui, mes mains étaient dans ses cheveux tirant dessus pour l'attirer encore plus à moi. Sa main sur mes reins passa sous mon pull, sentir ses mains si chaudes à même ma peau commença à me faire haleter. Il descendit sa main qui était dans mon cou pour venir effleurer ma poitrine et la poser sur les cotes et il m'allongea sur la couverture. Il était à côté de moi, il se recula, son regard était tellement rempli de désir, je me mordis la lèvre inférieur. Il se pencha sur moi pour s'en saisir, ses mains étaient de nouveau en mouvement, il était appuyé sur son coude droit pour ne pas peser sur moi. Avec sa main de libre, il vient délicatement capturer mon sein, il effleura de ses doigts mon téton et j'étais surprise par les sensations propagées dans mon corps. J'en voulais plus mais mon cerveau bloquait.

Il me fallut plusieurs semaines pour que moi aussi je parte à l'exploration de son corps. Il avait un corps de rêve, même peut-être trop musclé à mon goût cependant la seule présence de ses bras autour de moi me conférait un grand sentiment de sécurité.

Nous étions décidé de passer à la base 3 le soir de mes 18 ans mais vu comme de simples caresses enflammaient mon corps, j'envisageais sérieusement de lui faire la surprise de continuer jusqu'à la quatrième base.

oOoOoOo

Voilà où j'en étais à l'aube de mon 18ème anniversaire. Lorsque je descendis ce matin, Charlie avait préparé un petit déjeuner de roi, il y avait un bouquet de frésias, des muffins aux bleuets, des crêpes, du jus d'orange pressé, un chocolat chaud.

J'étais vraiment touché par cette attention, ça voulait dire beaucoup. Il m'informa que ce soir, il m'emmenait dîner au restaurant, c'était surtout pour que je n'ai pas à faire à dîner à mon avis.

Tout à coup son humeur changea, il me dit :

-Je sais que tu as beaucoup de questions Isabella mais si je ne te dis pas tout, c'est uniquement pour te protéger. J'ai jalousement gardé un bijou pendant toutes ses années, je pense qu'il n'y a pas plus belle occasion pour te l'offrir.

Il me tendit alors un écrin que je pris précautionneusement, je l'ouvris et je découvris un médaillon sur une chaîne fuselée en or. Je me concentrai sur le médaillon, c'était un ovale ouvragé, ça ressemblait à des armoiries, il y avait des initiales R et S peut-être celle de ma mère pensais-je, je savais qu'elle s'appelait Renée.

-Ouvre le, intima mon père.

J'ouvris alors le médaillon et il y a avait une petite photo à l'intérieur, je reconnu mon père bien plus jeune à côté d'une femme qui tenait un bébé.

Mes larmes s'accumulèrent au coin de mes yeux, il reprit la parole en me disant :

-C'était quelques jours après ta naissance. Ta mère et moi étions si heureux, il rajouta dans un murmure, les choses étaient tellement plus simple à cette époque.

Nous ne dîmes plus rien pendant un moment, il était l'heure de se séparer. Il quitta la maison en me souhaitant à nouveau un bon anniversaire et me rappela qu'il avait réservé pour 18h30.

Il me fallut quelques temps encore pour que mon cœur se remette, j'attachai la chaîne autour de mon coup, mon père n'aurait pas plus me faire plus plaisir. Du coup, je recommençais à avoir des doutes sur le fait de franchir la quatrième base, peut-être que je devais faire confiance à Charlie jusqu'au bout.

La journée se tira en longueur. Je vis Jacob au Cégep, nous nous étions échappé à la pause déjeuner. Il se faisait très entreprenant, mon corps réagissait à chacune de ses caresses. Je soupçonnais Jacob d'être impatient de découvrir la 3ème base.

Avant de nous séparer, nous nous promîmes de se retrouver après mon souper avec mon père.

J'avais fait un effort vestimentaire pour notre souper en enfilant la seule jupe de ma garde robe. Le repas était bon, Charlie me complimenta sur ma bienséance, c'est dire si ce dîner ne prenait pas une allure de test sur mes aptitudes en bonne société. On n'allait pas refaire Charlie et ses obsessions.

A notre retour en voiture, j'enformai Charlie que j'avais prévue de finir la soirée avec Jacob.

Mon père souffla un grand coup :

-Ma chérie, je sais que Jacob et toi êtes liés mais s'il te plait ne lui donne pas ta virginité.

-Mais de quoi je me mêle, m'offusquais-je, je suis majeure, Jacob m'aime et moi aussi.

Nous étions arrivés devant la maison. Je descendis sans attendre, j'avais les larmes aux yeux, je voulais me réfugier dans ma chambre. Charlie me rattrapa au pied des escaliers.

-Attends Bella, écoute-moi s'il te plait.

Il allumait les lumières pendant que je lui crachais au visage :

-Et si j'ai envie d'offrir ma virginité à Jacob, tu ne pourras pas m'y empêcher, papa.

Il allait rétorquer quand nous fumes interrompus par une voix qui venait du salon.

-Je crois que j'arrive au bon moment.

Mon père et moi nous nous fixâmes puis nous dévisageâmes une très belle femme, très chic, assise sur le canapé. Mon père souffla :

-Renée ?

Alors ? vous en pensez quoi ?