Coucou tout le monde!
Me revoilà avec une nouvelle fic qui me trotait dans la tête. J'espères qu'elle vous plaira. Cela dit je continues toujours mon autre fic avec un retard monstreux. De plus je suis dans une période où je n'ai(malheureusement) pas beaucoup accès à internet donc la suite n'arrivera peut-être pas très rapidement. Je m'excuse aussi d'avance pour mes fautes d'orthographes.
Bonne lecture
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Ailes Rouges
Par patmolDH
Chapitre 1
Point de vue d'Harry Potter
Une exclamation étouffée. Je me retourne et découvre Hermione sur le pas de la porte, les deux mains sur la bouche, l'air horrifié. A côté se trouve Ron, une lueur de dégoût dans ses yeux bleus. Non ! C'était mon secret personne ne devait savoir. Non ! Je tiens encore ma lime en fer dans ma main droite ensanglantée. Je baisse la tête. Il n'a rien à dire. A mes pieds je vois des plumes blanches mélangées au sang. Ce spectacle n'est pas des plus beau à voir mais je ne supporterai pas leur regards. Regards que je sais plantés sur le miroir derrière moi.
Je suis un monstre.
Je le sait bien même si je le dissimulais j'ai toujours été ce monstre. Les Dursley me l'ont bien assez répétés. Mais j'ai toujours espéré à un mensonge étant petit, que mes parents viendraient me chercher et qu'ils seraient comme moi. Ce n'est qu'à cinq ans que je m'en suis réellement rendu compte que j'étais effectivement un monstre. Différent des personnes normales. Tante Pétunia ne l'a jamais su, je l'ai toujours caché. C'est vrai que ça faisait mal mais je voulais vraiment être comme elle le voulait. Ainsi elle m'aurait peut-être aimer. Et puis c'était facile, avec mes corvées quotidiennes, il n'était pas rare que j'aille dans la remise au fond du jardin, là où sont tous les outils. Alors j'avais volé une vielle lime en fer qui ne servait plus, pour cacher ma différence. Et le soir quand je m'enfermais dans la salle de bain, je m'appliquais à faire disparaître toutes les traces de ma différence. Et quand ca faisait trop mal, je me mordais les lèvres des fois jusqu'au sang pour étouffer mes plaintes et je pensais fort que les gens normaux, eux n'avaient pas d'ailes. Sous mes grands tee-shirts, on voyait rien. Il suffisait que je ne soit pas torse nu, que je reste habillé.
Je relèves la tête craitivement, pour croiser les regards choqués de mes amis. Je capte leurs regerds et se que j'y lis me fais lâcher la lime. Le bruit métallique de sa chute retentit dans la pièce. Le regard de Hermoine vacille comme si elle reprenait pieds avec la réalité, comme si elle réalisait qu'elle ne rêve pas. Je vois de l'incompréhensoin mais aussi de l'horreur face à ma condition. Je devine son cerveau en plein ébullition pour esayer d'expliquer ce qu'elle voit. Mais elle ne trouvera pas. Moi-même j'ignore ce que je suis. J'ai eu beau écumer tous les livres de la bibliothèque -section interdite comprise- qui traitent plus ou moins de mon cas et je n'ai rien trouvé. Elle ne trouvera pas. Je suis un monstre. Et je le sais.
J'ose tourner la tête vers Ron. Mais je le regrettes immédiatement. Ses yeux bleus pourtant si chaleureux sont identique à un iceberg. Son regard froid et méprisant me regarde, fouillant dans mon âme. A sa grimace de dégoût, je sais qu'il sait ce que je suis. Et je crois que je ne veut pas connaître la réponse à l'anormalité qui me définie. Ce visage méprisant je ne lui ai vu que quand il s'adresse à Malfoy. Et ca fait mal. Très mal. Si Hermoine me voit comme une bête de foire, lui me considère comme la pire erreur de l'humanité. Tout son être me le dit.
Je suis un monstre.
Soudain il se détourne en attrapant Hermoine par le bras avant de sortir de la salle de bain. La porte claque et je sais que notre amitié est brisée. Mais je sais aussi que tout n'est pas fini. Ils m'attendent dans le dortoir, on va mettre les choses au clair et piétiner mes souvenirs du trio d'or. Mes yeux me piquent mais je ne pleurais pas. Pas tout de suite. Ne suis-je point un brave Griffondor ? Je prends mon tee-shirt informe qui appartenait à Dudley et l'enfile cachant mon dos mutilé. Avec des gestes lents je nettoie la salle de bains, retardant ma confrontation avec mes anciens amis. A chaque seconde je sens ma volonté féblir mais je ne fuirai pas.J'entends les bruits de pas à côté ainsi que quelques murmures. Ils m'attendent. Je reprends ma lime et sors de la salle de bain.
Hermione est assie sur le lit de Ron, en train de se ronger les ongles, signe d'une grande anxièté chez elle. Quand j'entre dans la pièce, ses yeux marrons me suivent jusqu'à mon lit où je ranges ma lime sous mon lit.J'entends plus que je ne vois Ron, près de la porte. Lui aussi me fixe. Ca me met mal à l'aise. Je me retourne vers eux en prenant une grande inspiration pour me calmer. Je mets mes mains derrière mon dos pour cacher leurs tremblements.
C'est Ron qui commence les hostilités en se rapprochant, une lueur mauvaise dans ses yeux. Il parle d'une voix méprisante que je ne lui connaissait pas. Je ne comprends pas ce qu'il me dit, tout son discours résonnent à mes oreilles comme un boudonnement désagréable agressif. Je suis comme paralysé, les yeux fixés au sol. Puis je sens une poigne me prendre le bras pour me tourner vers lui.
- HE ! TU M'ECOUTES ESPECE DE MONSTRE ! crit-il. Ses mots que je ne me comprenais pas me frappent en plein fouet. COMMENT T'AS PU NOUS CACHER CA ? HEIN ? TU N'ES QU'UNE ERREUR . JE NE COMPRENDS PAS COMMENT DES CHOSES COMME TOI PEUVENT EXISTER.
C'est la pharse de trop. Mon corps est pris de tremblements et mes yeux me piquent. Au fond de moi, j'espérais qu'ils restent mes amis, m'aideraient. Mais cet espoir en rédit en miettes. J'ai envie de pleurer. Puis je sens la poigne se resserrer encore, me meurtrisant le bras, me secouer. Cela me fait office d'électochoc, et je me dégages de sa prise avant de m'enfuir hors de la chambre. J'entends ses railleries me traîtant que lâche tandis que je dévales les escaliers. Je traverse la salle commune que je sais silencieuse face à la verve de mon ancien ami. Je sort précipitament avant de courir dans les couloirs. Je cours un moment, puis quand je m'arrête je ne sais pas où je suis mais je m'en moques. Je rentre dans la première pièce que je vois et me retrouve dans une salle à l'abandon. Je me diriges au centre de la pièce, salomant entre les anciens bureaux d'élèves. Des larmes coulent le long de mes joues. Je m'adosse au fond de la salle et m'y laisse tomber. Et je pleurs. Je pleurs ma peine. Je pleurs le fait de ne pas être comme tous le monde. Je pleurs parce que je suis un monstre.
Quand je me réveilles, je me trouve face à un regard gris. C'est un regard juste étonné. Inquiet aussi. Je lèves les yeux et je vois des cheveux blond platines. Malfoy. Je me redresses lentement, étant allongé sur le sol. Je me frottes les yeux pour effacer les traces de mes larmes. J'espères qu'il ne les a pas vu.
Point de vue de Draco MalfoyJe fais ma ronde quotidienne dans le château, devoir de ma condition de préfet. Je m'ennuie, il n'y a personne d'assez fou pour se balader quand c'est mon tour. Soupirant je tourne au coin du couloir. Il ne reste plus que les couloirs de runes anciennes et de sortilège à vérifier et je pourrai enfin me aller coucher, merci Merlin. Cependant alors que je dépasse la salle où cette vielle peau de Mac Gonagall nous dispense habituellement ses cours, je remarque une porte entrouverte.
Cela m'intrigues, je suis sûr que quand je suis passé plus tôt elle était fermée. A pas de loup, je m'approche de la salle avant d'ouvrir la porte vivement bien décidé à faire peur aux impudents –j'imagine bien deux Poustouffles tous rouges de honte-. Mais la salle est vide. Du moins à première vue. Je m'avances lentement entre les bureaux abîmés. J'aimes l'atmosphère de salle de classe, c'est un peu comme les lieux sacrés, il s'en dégage une atmosphère particulières.
Alors que je rejoins le bureau du professeur et que je me demande combien de personnes ce sont approchées de ce bureau, la peur au ventre à cause d'un devoir non fait ou de d'autres motifs, je captes un mouvement au fond de la salle. Je me diriges vers le fond de la salle et découvres une personnes endormie par terre. Alors que je vais le réveilles assez brusquement je l'avoue, je reconnaîs mon meilleur ennemi. Je fronces les sourcils. Potter. Il est rare de ne pas le voir entourner de sa cour habituelle. Je m'ageunouilles pour être à sa hauteur. Il dort à poings fermés. Pourtant je distingues les traces rouges sur ses joues. Il a pleuré ? Potter ne pleurs jamais. Cette simple constatation m'inquiète plus qu'il ne devrait. Que s'est-il passé ?
Les yeux en face de moi papilonnent avant de s'ouvrir. Je me retrouve devant un regard vert étonné et légèrement inquiet. Je l'observe se relever en s'essuyant le visage. Les sourcils froncaient il me dévisage.
- Qu'est ce qui se passe ? je questionne. Ce n'es pas normal. Cette situation n'es pas normal. Harry Potter n'est pas cet enfant perdu devant moi.
- Qu'est ce que ça peut te foutre ? grogne le Griffondor d'une voix endormie.
- Ca me regarde répondis-je bien décidé d'avoir le fin mot de l'histoire
- Dégages Malfoy siffle-t-il mais je vois ses grands yeux se replirent de larmes. Il ne va pas bien. J'avances ma main mais il se recroqueville.
- Potter murmures-je Dis-moi ! S'il te plaît !
Mais il se balance d'avant en arrière. Il fait une crise d'angoisse. Je sors précipitament un miroir de ma poche et prononce Grégory Goyle. Je n'ai pas le temps de réfléchir. Je dois aider tous les élèves en difficulté en même si en temps normal je n'en fais pas cas je perçois que Potter a un secret. Un secret qui lui est nuisible. Et peut-être est-ce lui ?
La surface du miroir se ride avant de réfléchir l'image de Grégory. Les sourcils froncés, il me regarde inquiet
- Draco ? demande-t-il visiblement troublé. Qu'est-ce qui se passe ?
-Viens avec Vincent, troisième porte après celle de Mac Go, couloir des enchantements. J'annonce succintement portant toute mon attention au brun à mes côtés.
Le reflet de Goyle ouvre la bouche comme pour demander des explications mais la referme avant de disparaître.
Point de vue de Grégory GoyleAprès le message de Draco, je cours dans le dortoir où je trouve Vincent en train de jouer aux cartes explosives avec Blaise.
- Vincent ! Viens ! dis-je rapidement. Je suis inquiet. Draco ne se sert presque jamais de son miroir durant ses rondes. C'est mauvais signe.
Vincent se retourne et me regardes de même que Blaise. Bien sûr ma rêquet peut sembler étrange, surtout un vendredi soir à 22h. Cependant il se lève sans poser de question, abandonnant son jeu de cartes. Tous deux nous sortons précipitament du dortoir après avoir entendu blaise pester car il gagnait la partie.
Nos pas lourds résonnent dans les couloirs endormis. Vincent a essayé de savoir les causes de cet appel soudain mais ne sachant pas je n'ai pu le renseigner. Et nous sommes tous les deux d'accord sur au moins un point. Ca sent mauvais. Draco n'es pas un veracrasse, il sait se battre. Il y a un problème. Nous voyons enfin la dite porte et nous la passons quand j'entends des bruits de lutte.
Nous trouvons Potter et Draco au fond de la salle en train de se battre. Mais quand nous nous rapprochons, on peut voir que c'est Potter qui donne des coups en pleurant et Draco qui essaie de le …calmer ? C'est étrange. Draco tourne son visage vers nous et de contrarié à despéré il devient soulagé.
- Vous voilà ! s'excalma-t-il un grand sourire au visage
- Qu'es ce que Potter fait là ? demande Vincent soupconneux. Je suis intrigué moi aussi
- Bah euh bégeya le blond ses joues se colorant de rouge.Nous nous regardons avec Vincent. Cette réaction ne peut signifier qu'une chose. Il l'a trouvé.
- On fait quoi ? fis-je en coupant court aux balbutations de Draco.
Celui-ci semble soulagé et explique sur un ton conspirateur son idée. Quand Vincent et moi nous retournons vers Potter, celui est évanoui. Draco a raison : la situation est critique. Pour eux deux. Il est temps pour nous de l'aider. D'aider notre leader.
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Alors? Je continues? Review s'il vous plaît
patmol DH
