Salutations à vous lecteurs! Merci de vos passages parmi mes mots, j'espère faire partie de vos bon moments internet! ;)

Voici ma nouvelle fiction, les prochains chapitres seront postés sur mon blog Ginalaguimauv tout les dimanche à 20h et le mercredi qui suit ici même heure! Bonne lecture! Au fait ceci est une nouvelle que j'ai écris il a plusieurs mois, j'ai d'abord pensée ne pas la poster, mon écriture me semblais tellement... Étrange, comparait à ce que j'ai réalisé dernièrement (à venir bientôt le temps de la correction). Pourtant j'ai écris cela, un jour, j'ai tapé ses mots, avec une idée et un but, au final il est logique qu'elle soit publié.

Merci à Iniorance K pour sa correction et ses conseils toujours apprécié!

Bonne lecture! J'atend vos retours!


C'était une de ces soirées où il n'allait jamais, sauf cette fois-là bien sûr ! Il ne sortait pas beaucoup, il avait des amis, allait boire des verres avec eux, regardait un film au ciné, il sortait même de temps en temps avec des filles pas toutes moches, un p'tit boulot de prof qu'il appréciait beaucoup. Mais à vrai dire les soirées comme celle-là…

«- Professeur Londubat ! Attendez ! Professeur !

Oui Monsieur le doyen ? »

Le jeune homme se retourna, il était assis à son bureau, un tas de copie à corriger sur sa droite, et un tas bien plus maigre à gauche.

« Etes-vous libre ce soir ? »

Le doyen Torrens était un homme d'âge mur, grand, mince avec un charme à vous envouter si vous étiez une femme sortant de la vingtaine et très docile, ce qui n'était pas le cas de Neville. Pour cela qu'il ne répondit pas tout de suite, Torrens lui proposait-il de sortir ? Avec lui ?

« - Heu… Pouvez-vous répéter Monsieur le Doyen ?

Etes-vous libre ce soir ?

Pourquoi donc ?

J'ai un diner très important avec les donateurs de l'université, mais ils souhaiteraient que j'invite un professeur, qu'ils voient où leur argent va... Vous êtes de loin celui que j'apprécie le plus, n'y voyez là aucune forme de sentiments autre que l'estime ! Voudriez-vous bien m'accompagner ?

Si cela peut vous rendre service, envoyez-moi un mail avec les détails de la soirée, mais maintenant je dois finir ceci ! »

Dit-il en désignant du doigt la droite, et il se remit au travail.

C'est ainsi qu'il se retrouva le soir même dans une salle de réception des plus chics de Londres, entouré d'hommes et de femmes d'un autre monde que le sien. Tous plus beau les uns que les autres, un verre de champagne à la main comme s'ils étaient nés avec. Une ambiance feutrée et cordiale flottait dans la pièce, pas la grande éclate non plus, dans un coin, le plus sombre possible, Neville attendait que le temps passe. Il avait rencontré beaucoup de visage, de nom mais aucun n'avait attiré son attention, des noms compliqué, pompeux. La soirée s'étirait en longueur, le même verre à la main depuis le début, il y avait à peine trempé ses lèvres, l'alcool même de luxe ne l'enivrait pas. Peu de chose avait cet effet là sur lui.

« - Ne vous ennuyez vous pas trop mon ami ? Demanda le Doyen.

J'attends !

Quoi donc ?

Que le temps passe ! »

Torrens soupira.

« Je suis désolé que cette soirée ne vous plaise pas, je n'y trouve pas non plus grand plaisir et amusement, mais mon travail en est ainsi ! Si je ne joue pas au pantin souriant, l'université n'aura pas les moyens de garder ses recherches à flots, comme celle que vous menez sur la place des créatures magiques dans notre société

Je comprends Monsieur.

Allez venez je vais vous présenter quelqu'un ! »

Il l'entraina au milieu de la foule, ils passaient entre les couples et groupes de discussion pour arriver au final non loin du bar, ou une petite foule s'était amassée. Au centre un jeune homme discuté à tout va en souriant, quand soudainement il s'arrêta.

«- Qui est-ce ? Mon cher Torrens ! Cela fait un moment que nous ne nous sommes pas croisés ! Excusez-moi mes amis ! Une urgence. »

Et il planta là tous les convives, pour se diriger vers les nouveaux venus, il serra la main de Torrens avec force et se tourna vers son compagnon. Neville croisa le regard du blond et garda le silence.

« Malefoy ! Je voudrais te présenter le professeur Londubat ! Il me semble que vous venez de la même promotion ?

Effectivement, nous nous connaissons de vue, mais tout le monde connait…

Professeur Londubat, Monsieur Malefoy !

Comment ? répondit ce dernier, surpris

Nous ne sommes pas intime veuillez m'appeler Professeur ou Monsieur Longdubas que nous sortions de la même promotion de vous donne en aucun cas le droit à mon amitié ! »

Un silence frappa la conversation. Draco, un petit sourire au coin des lèvres, acquiesça.

« Bien sûr, veuillez me pardonner, j'en oublie parfois les politesses les plus… Rudimentaires ! Excusez-moi mais j'ai à faire, nous nous croiserons de nouveau, très vite sûrement. Torrens, Professeur, bonne soirée ! »

Le jeune homme au costume anthracite s'éclipsa, laissant Torrens et Neville seuls près d'une foule stupéfaite.

« Et bien Professeur, je ne vous savais pas ainsi !

Je ne le suis pas ! Sauf avec des hommes de ce genre-là !

De quel genre parlez-vous ?

Un abruti ! »

Et planta là le doyen, grand dernier de cette étrange conversation.

« Il se mordit la lèvre lorsque son corps entra en contact avec le mur, un claquement sec, un poids sur la poitrine, une douce chaleur dans le creux de ses reins. Une main sur ses hanches, l'autre serrant son cou, comme pour augmenter le plaisir de se baiser, l'air venait à lui manquer, mais putain ce que c'était bon. Il aurait pu crever après ça qu'il aurait demandé à continuer ainsi pour l'éternité. D'un geste brusque il fut retourné, face contre le mur froid des toilettes, la main passa de sa gorge à sa bouche, étouffant tout bruit de plaisir, la deuxième caressa le bas de ses fesses puis remonta son entre jambe, doucement. Les baisers devenaient plus brutaux, animal, il sentit alors quelque chose de dur se presser contre lui, remonter doucement. Il mordit sa lèvre plus fort pour ne pas jouir, pas tout de suite, pas encore…

Alors Monsieur le Professeur Londubat… Que dirais-tu d'en finir ?

S'en fut trop pour lui, et il s'abandonna complètement. »