Hello everybody :D Aujourd'hui est un grand jour. Je poste un OS ! Ce qui est en train de se raréfier, toutes mes excuses.

Et bien alors, sinon, je pense que beaucoup de gens ne vont pas aimer, ou avoir envie de me tuer, mais tant pis x)

Il prends place à la toute fin de la saison 1, quand l'équipe recherche Kate.

Enjoy !


Le bon choix

« Si vous lisez cette lettre, c'est sûrement que vous êtes en train de me chercher. J'imagine que Tony doit manger un énième sandwich, Abby boire du Caf-Pow jusqu'à en avoir des boutons, Ducky essayer de calmer tout le monde, peut-être même que McGee vous a rejoint pour m'aider. Quand à Gibbs... Gibbs dois juste être en train de maudire Ari - oui il s'appelle Ari, si vous ne saviez pas, maintenant, vous êtes au courant. J'ai raison, n'est-ce pas ?

Je ne pense pas que ce que je vais vous avouer va vous plaire. Loin de là, en fait. Mais n'allez pas trop vite en jugement, et lisez cette lettre jusqu'à la fin. S'il vous plait.

Tout a commencé dans cette salle d'autopsie. Vous connaissez tous déjà cette partie de l'histoire, et pourtant, je pense qu'il serait utile de vous la réécrire à ma façon.

Je ne l'ai pas tué. J'en était incapable. Pourtant, malgré les menaces, l'arme pointée sur moi, j'étais tout simplement paralysée. J'avais ce couteau dans la main, j'étais si proche. Assez proche pour scruter ses yeux. Le fond de ses yeux. Et là ou vous ne voyiez que le mépris, j'ai vu le refuge à un incontestable mal-être. Là ou vous ne voyiez que la cruauté j'ai vu l'obligation.

Je te vois venir, Tony. Syndrome de Stockholm et compagnie. Tu m'en as parlé ce soir là, après qu'Ari ait réussi à s'échapper. Et le pire dans tout ça, c'est que je suis obligée d'admettre que - pour une fois -, tu n'avais pas totalement tort.

Quelques semaines plus tard, je l'ai revu. Il était là, assis sur mon canapé, quand je suis entrée dans mon appartement. J'ai sorti mon arme, instinctivement. Mais nous deux savions très bien que je n'aurai pas tiré. La surprise passée, nous avons parlé. Il m'a dit qu'il était sincèrement désolé. Il m'a parlé de lui, de son père qui l'avait envoyé à la mort dès son plus jeune âge, et de toutes les souffrances qu'il avait du traverser, de tout les maitres qu'il avait du servir, parfois plusieurs à la fois. Et à chacun de ses mots, je voyais qu'il était brisé, et qu'il continuerait à se détruire un peu plus chaque jour si personne ne l'aidait à remonter la pente.

Mais il ne s'est pas arrêté là. Il m'a ensuite parlé de son enfance. De ses sœurs, les deux personnes au monde qu'il chérissait le plus. Et c'est à partir de cette soirée que je me suis rendue compte qu'il était bien plus que le terroriste froid et impitoyable qui t'avait tiré dessus Gibbs, ainsi que sur Gérard. Ari est également un homme capable d'aimer.

Depuis ce jour là, vous ne pouvez même pas imaginer le combat que je livrais tout les jours. Où mon pire ennemi n'était autre que moi-même. À chaque fois que je pensais à Ari, j'avais l'impression de vous trahir. Vous tous, mon équipe, ma famille.

J'avais presque réussi à ôter son visage de mon esprit, à revenir à de sages et rationnelles pensées, quand il a surgi, une fois de plus, à l'improviste, donnant un coup de pied dans les premières briques du mur que j'avais commencé à reconstruire.

Il était dévasté. Extérieurement, il paraissait implacable, bien sur. Mais il m'a juste dit quelques mots. Une phrase. Sa sœur de 16 ans venait de mourir dans un attentat à la bombe. Celle pour qui il aurait tout fait.
Ce qui est arrivé après m'apparait comme un lointain souvenir. J'ai cédé. J'ai chassé de mon esprit les agences, le terrorisme, les frontières, la guerre, la morale, tout mes beaux principes.
Et c'est en y repensant que l'évidence m'est apparue : j'étais irrémédiablement amoureuse de lui.

Alors, quand il m'a proposé de partir avec lui, je n'ai pas réfléchi. J'aurais peut-être du prendre le temps de peser le pour ou le contre (ou peut être que la balance aurait cassé car elle aurait été bien trop lourde d'un coté, je vous laisse deviner lequel). Mais l'heure n'est pas à refaire le monde avec des 'si'.

Ari avait tout prévu. Mon faux enlèvement - et accessoirement, une fausse mort-, une nouvelle identité, de l'argent. A l'heure ou vous lisez cette lettre, nous sommes surement dans un avion pour l'Europe.
Je sais ce que tu penses des excuses, Gibbs. Mais tant pis. Je suis sincèrement désolée, et je ne suis pas entièrement convaincue d'avoir fait le bon choix. Et pourtant je n'ai pas non plus l'impression d'avoir fait le mauvais. J'ai fait comme l'héroïne d'un des films de Tony, j'ai écouté mon cœur et je suis partie avec le 'méchant'.

Je suis heureuse et fière d'avoir travaillé avec vous pendant un an. Je suis intimement convaincue qu'on se reverra.

Je vous aime tous (oui, même toi Tony),

Kate. »


J'espère que j'ai quand même eu quelques lecteurs... Si vous avez aimé, n'hésitez pas à laissez une review, ça fait tellemeeeeeeent plaisir ! :)