Salut ! C'est la première FanFiction que je poste, j'en lis énormément et je me suis dis "pourquoi pas moi !"
Je m'excuse à l'avance pour les quelques fautes d'orthographe que j'ai pu de pas voir (honte pour moi qui suis en 1ière pour un bac Littéraire...)
Alors enjoy et toutes les critiques (même négative...) seront bonnes à prendre, partagez si ça vous plait, parlez en à votre entourage, vos amis, votre maman, votre chat et vos voisins !
Les Avengers ne m'appartiennent pas et sont aux la propriétés de Marvel Comics.
Après New York.
1 mois.
Il m'aura fallu 1 mois pour pouvoir dormir ne serait ce que 5h d'affilée.
Sans être réveillée en sursaut, les larmes aux yeux et parcouru de frissons...
1 mois avant de ne plus être réveillée par les cris à vous glacer le sang de Clint.
Ses terreurs nocturnes étaient fréquentes, au début il revivait les événements, puis de plus en plus il voyait ce qu'il avait commis lorsqu'il était sous l'emprise de Loki. Des flashes back, lui montrant les atrocités dont il avait était responsable, et le manque d'humanité qu'il voyait en lui le terrorisait. Je me sentais impuissante face à lui : recroquevillée sur lui même, serrant un oreiller dans ses bras, brulant, hurlant son désespoir. Cet homme, mon équipier, mon ami, mon amant tiraillé par ses souvenirs, j'avais envie de l'aider, mais moi même je n'étais plus moi. Après un tel événement, comment continuer de vivre comme si rien n'été arrivait.
Une attaque extraterrestre.
Des choses hors du commun on en a vu que ce soit lui ou moi. Mais ce trou, ce passage, qui fendait le ciel de Manhattan, rien ne l'égale, et rien ne pourra l'égaler.
1 mois, avec d'innombrables nuits passées l'un à coté de l'autre sur l'escalier de secours, épaule contre épaule sans dire un mot à contempler le jour se lever, car nous ne trouvions plus le sommeil. Je n'arrive plus à vivre normalement, le moindre cri me rappelle celui des personnes prises au piège. La moindre détonation me rappel le bruit que faisaient les Chitauris lorsqu'ils s'écrasaient sur les bâtiments. Le chaos, le sang, la douleur et la peur sont les seules choses que je vois dès lors que je ferme les yeux.
On n'a pas beaucoup revu les autres depuis. Thor est repartit sur Asgard, Bruce en Inde, Steve a continué de faire le super soldat, et Tony ? Et bien il a continué à être lui, enfermé dans son atelier à travailler et à noyer son désespoir dans les bouteilles. C'est le seul moyen qu'il connaisse pour faire mieux passer les choses.
1 fois, 1 fois seulement nous nous sommes revu tous les 6. J'aurais préféré les revoir un peu plus, rien que pour leur compagnie. Je ne suis pas de nature à être social. Je suis russe. Mais avec eux ça aurait été différent. Ils sont les seuls à savoir ce que je ressens en ce moment. On a juste eu une réunion avec le directeur Fury. Longue, barbante, et sans intérêt. Il nous a demandé, ou plutôt ordonné, d'être de nouveau présent si une autre catastrophe sans précédent de ce genre se représentait. Savoir si nous reformerions le groupe en temps voulu. Le reste je n'ai pas écouté, j'ai beaucoup pensé à l'agent Coulson durant cette réunion. Il se serait tenu à la droite de Fury, en affichant son sourire en coin qui n'appartient qu'à lui. Qui n'appartenait qu'à lui ...
Je pense que nous sommes tous dans ce cas là, les insomnies et la peur de vivre, mais le temps n'a encore rien fait pour nous aider à oublier...
Une porte a claqué. Ou dû moins on l'a compris après être sorti de notre sommeil et s'être relevés tout deux du lit pointant nos armes vers la porte de la chambre.
Après les avoirs baissés j'ai regardé Clint, il rigolait. Y avait de quoi, Hawkeye et Black Widow dégainer pour une porte qui claque. J'ai rigolé avec lui puis on s'est levés pour préparer le déjeuner. Pendant ce mois qui a suivit la bataille de New York nos journées ont étaient banales. On s'entraînait plus, on sortait peu, peut être pour ne pas voir le monde extérieur mais aussi pour ne jamais être loin l'un de l'autre. Ne pas se retrouver seul. Pour une des très rare fois dans ma vie j'avais peur. Après avoir prit un café et grignoté le minimum pour tenir jusqu'au midi, on s'habillait, ou pas. Et on restait dans le salon jusqu'à l'heure du repas. Aujourd'hui j'ai regardé Clint occupé à prendre soin de son arc, admirative. Il semble de nouveau serein. La première semaine j'avais du mal à rester seule quand il quittait la pièce principale. Tous les bruits extérieurs me semblaient suspect. J'écoutais le souffle du vent, les voitures et les gens qui parlaient en bas, essayant de déceler n'importe qu'elles anomalies.
La sonnette me sortie de ma rêverie. En passant par dessus le canapé pour atteindre l'entrée, Clint m'interrogea :
-T'attends quelqu'un Nat ?
-Non et toi ?
Il me fit non de la tête, j'ai alors prit un couteau de cuisine et en ouvrant la porte je l'ai collé sous la gorge de notre invité :
-Ravi de vous revoir agent Romanoff. Répondit le soldat.
-Oh Steve pardonne moi...
Clint déposa soigneusement son arc sur la table basse, comme si il déposait une relique, et nous a rejoint dans l'entrée.
-Vous allez bien Clint?
-Et vous soldat ?
C'est par politesse qu'ils se sont posés cette question en sachant très bien que aucun d'eux n'aller bien. Même Steve, qui a dormit 70 ans avait sous les yeux des cernes.
-Bien. Bien je crois. . J'ai, j'ai vu Tony hier…
- ...
-Et il va bien ? Prononce ai je.
-Oh vous le connaissez, fidèle à lui même. Pepper m'a dit qu'il ne dormait plus, qu'il boit beaucoup et qu'il sort peu de son atelier…
-Tu as pu lui parler ? Demanda l'archer.
-Oui. Il ne m'a pas dit grand chose. Il a parlait de puissance de ses nouveaux repulseurs, de fusion entre proton, d'une armure mark je ne sais combien, pour finir par me tourner le dos et remettre sa musique à fond dans les baffles…
-On dit des enceintes, l'ancêtre ;) rétorqua le faucon.
Steve n'y prêta pas attention, avec Tony il avait prit l'habitude d'ignorer les vannes sur son âge ou sur l'époque à laquelle il appartenait. Et puis je ne pense pas qu'il avait envi de rire. Moi je me suis contentée de jeter un regard noir à Clint, ce dernier me répondant par un haussement d'épaule et un sourire narquois plus qu'irritent.
Mais Steve reprit :
-Pepper pleurait.
Il n'a pas eu l'air bien en prononçant cette phrase.
Et moi non plus en l'entendant, je suis très proche d'elle depuis que j'avais infiltré Stark Industrie. Je pense même dire que c'est une de mes seules amies fille. Avec Maria Hill.
-Quand je suis remonté de l'atelier elle était en larme. Elle se fait du souci pour Tony. Il ne dort plus. Ne mange pratiquement plus. À cause...
Il laissa sa phrase en suspend. Plusieurs minutes. Un silence gênant. Je sais se qu'il veut dire :
-A Causer de New York.
Je fixais une marche de l'escalier, mais je sens les regards lourd de compassion de mes coéquipiers sur moi.
On a finalement terminés l'après midi dans le salon à échanger des banalités, jusqu'à ce que Steve en vienne à parler de se qui l'avait amené chez nous : la cellule psychologique mise en place par Fury pour les agents (sous entendu les Avengers) qui ne se remettrait pas de la bataille.
-Les agents ? Comment les employés de bureau du SHIELD on pu souffrir ! S'indigna Clint. C'est plutôt une autre manœuvre pour être sûre que nous seront "opérationnelle" au plus vite oui !
-Clint. Calme toi.
-Que je me calme ! Mais Natasha nous sommes que des armes, des as que Fury garde dans sa manche pour nous ressortir en cas de problème !
Sur ce point il n'avait pas tord. Nick Fury a toujours était un fin stratège, toujours avoir une longueur d'avance sur ses adversaires. Et l'initiative Avengers en est la preuve.
-Vous n'êtes pas obligés d'y aller si vous ne le voulais pas... rajouta Steve, gênait de la situation et de la colère de Clint.
Je ne sais pas si un psychologue pourra nous aider. Mais j'aimerais croire en quelque chose, ou en quelqu'un, croire que tout pourrait revenir comme avant.
Clint est sur le coin du canapé jambes et bras croisés nous tournant la tête. Il mordille sa lèvre du bas. Il fait tout le temps ça quand il est vexé.
-Moi j'irais. J'irais le voir ce psychologue.
Steve sourit. Petite victoire pour le Captain.
-Tu crois sincèrement en ces charlatans Tasha ? M'interrogea mon amant.
-Pourquoi pas. T'as mieux ?
J'ai répondu un peu sèchement. Il boudait encore un peu plus.
Je raccompagna Steve à la porte en lui faisant une accolade et ce dernier me murmura à l'oreille 'Fait le venir' avant de partir.
Je sais que Clint à plus souffert que nous durant l'affrontement, à cause de son asservissement envers ce minable Dieu de la malice, mais je ne pouvais pas accepter qu'il refuse de ce faire aider alors que pendant 1 mois il se réveillait transpirant et haletant dû à des cauchemars. Je ne crois pas pouvoir oublier, loin de là. Je ne pense pas non plus pouvoir être influencée mentalement par un médecin, mais si je peux retrouver ne serais ce qu'un peu de ma vie d'avant, je veux bien essayer.
Quand je suis sortie de la salle de bain Clint était allongé sur les draps les mains derrière la tête. Il était en caleçon, et moi je ne supportais qu'un débardeur en guise de pyjama. Il faisait particulièrement chaud en cette fin de mois de juillet. Je me suis blottit contre sa poitrine, et une de ses mains a quitté le derrière de sa tête pour se poser sur mon épaule. Il faisait des petits ronds sur ma peau. Je me sentais bien. Mais avant de me lancer je lui fis un petit baiser sur son torse, comme pour le préparer à la suite :
-Viens avec moi voir ce psychologue.
J'ai sentit alors son corps se crisper et il a soufflé. Je me suis relevée sur les coudes. Je lui faisais face, plongeant mon regard dans le bleu de ses yeux.
-Nata chérie... pourquoi tu reviens sur ça je …
Il ne pu finir sa phrase que je le coupa :
-Clint tu as besoin de voir ce type ! J'ai besoin de voir ce type ! Ne fais pas ton gamin !
Il se releva à son tour. Et malgré mes capacités à me défendre face à la carrure de mon amant je me sentais minuscule et impuissante. Mais je ne failli pas devant lui et me mit à genoux sur le lit.
-Tu ne vas pas me faire croire que la grande Natasha Romanoff va se confier ouvertement à un inconnu en lui révélant ses petits secrets et ses petits tracas !
C'était de trop. Il n'avait pas à me parler ainsi. En sortant avec moi il a accepté qui j'étais, mes secrets, et mon passé. Mon self control a lâché et mes sentiments en ont profités pour prendre le dessus. J'ai les yeux embués et une boule dans la gorge. Je suis une espionne. Et je suis russe. J'essaye de les retenir mais en ouvrant la bouche pour lui répondre c'est trop.
J'ai échoué. Et elles dévalent mes joues pour finir leurs courses dans mon cou.
-Oui Clint ! Parce que j'ai peur !
C'est sorti. Je fini par dire à voix haute se que je retiens depuis 1 mois :
-T'es content c'est ce que tu voulais entendre peut être ?!
-Non, non… je t'en pris Nat... ne pleure pas.
Il me prit dans ses bras et je m'abandonne à lui, laissant mes larmes et mes sanglots sortir sans retenu. Bizarrement je me sens bien, et je me dis que peut être, avec Clint, je pourrais de nouveau être heureuse.
-Je viendrais.
À-t-il simplement prononcer.
Et dans ses bras. Dans les bras de l'homme que j'aime, je me laisse surpasser par mes émotions. Devant lui je suis moi.
'L'amour c'est pour les enfants' et bien je pense être retombée en enfance...
