Disclaimer: Je suis en train de faire une fanfic donc les personnages principaux ne sont pas à moi, zut, à l'exeption faite de la charmante Kagi Mitamura qui, bien que plusieurs personnes veulent la tuer, a toutes les raisons d'exister.

Couple: une évidence, mais je préfère vous laisser découvrir.

Résumé: Wolfram surprend Yuuri en train de...Yozak se met dans l'embarras...Conrad se sent perdu...la vie à Shin Makoku a perdu son rythme léger laissant place à une ambiance angoissante bercée par ce qui fait le charme de toute histoire réussie: des problèmes. Shonen ai dans toute sa splendeur.

Les pensées sont exprimées en italique.

Les - indiquent les dialogues.

Les ------ changent le point de vue ou la focalisation.

C'est ma première fic, ne soyez pas indulgents. Bombardez-moi d'autants de critiques que vous le disérez. J'espère vraiment devenir auteur "j'ai le droit de rêver". Mais cela ne veux pas dire que des mots gentils de temps à autres ne sont pas les bienvenus.

merci de prendre la peine de lire.

Action !

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le problème

La lune pleine dans le ciel lançait son éclat sur les joues de Wolfram tandis que, retenu par le bras de Yuuri, il essayait de s'enfuir au loin. Loin de ce jeune homme qui l'effrayait, loin de ce jeune homme qui le faisait souffrir sans remords, loin de ce jeune homme qu'il avait le malheur d'aimer.

- wolfram ! S'éleva une douce et hésitante voix.

La voix de Yuuri le faisait frémir. Il ignorait depuis combien de temps il lui faisait autant d'effet, mais pour lui, c'était une sensation franchement désagréable. Car par sa faute, il était contraint de se l'avouer, Wolfram avait bien changé et ce, depuis que par accident, il avait été fiancé au Maoh.

L'enfance du jeune prince Mazoku ne lui aurait jamais prédit qu'un jour, il pourrait se trouver dans cette situation.

Il était le fils de Cécilia Von Spietzberg, l'ex-Maoh, et l'avenir qui lui avait été tracé devait être l'un des meilleurs étant de surcroît un soldat doué et fort, que nul ne réussissait à intimider. Au pire, il était prédisposé à se marier par alliance pour le bien de Shin Makoku. Mais il n'aurait jamais pensé être réduit à ce que lui avait fait devenir ce Maoh inutile et naïf, réduit à une pauvre créature faible, car c'était le mot qui le décrivait. Le prince Mazoku, soldat confirmé, par la faute de Yuuri Shibuya était devenu un être faible.

Se retournant vers son fiancé, les yeux rouges et anormalement exorbités, il repoussa la main qui lui avait emprisonné le poignet, faisant par conséquence tomber celui-ci, un bruit étouffé, se répercutant dans le calme de la nuit.

Wolfram fit un geste furtif pour venir en aide à son roi, mais se retint à temps, et faisant demi-tour, il laissa ses pas l'éloigner de l'origine de ses malheurs.

- Wolfram, répéta Yuuri de nouveau, attend.

Le jeune blond ne voulant pas croiser le regard du brun, ne put que cédé quand ce dernier ajouta :

- ...s'il te plaît.

Ses pas s'arrêtant, mais sans se retourner, Wolfram fait mine d'attendre.

- Wolfram, commença le Maoh timidement, je…

- écoute, l'interrompit le prince avec froideur, tu dis clairement et franchement ce que tu as à raconter. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, je suis quelqu'un de très occupé et si c'est pour balbutier, je ne crois pas avoir ni le temps ni la patience nécessaire pour t'entendre.

- Wolfram,...

- Si ce n'est que pour dire mon nom, je te remercie, je sais parfaitement comment je m'appelle.

Et sur ce, sentant sa colère rosir ses joues, il accéléra le pas, laissant derrière lui un Yuuri désespéré, à genou regardant son fiancé s'éloigner dans les profondeurs de la forêt, en face de l'imposant château du serment de sang, pendant que derrière un arbre, deux yeux bleus fixaient avec un étrange sentiment, la scène qui s'était déroulée devant eux.

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Je courais, loin de tout, surtout de lui. Je fuyais celui qui m'avait rendu cet être méprisable et faible. Celui qui en m'ôtant ma fierté en tant que soldat, cherchait à m'enlever mon honneur en tant qu'homme. Me sentant assez loin, je permis à mes jambes de faire ce que mes genoux, incapables de me porter, désiraient avec empressement. Je m'écroulai.

Yuuri…ce nom pourtant banal suffisait à faire battre mon cœur plus que la moyenne si je venais à l'entendre. Ce simple nom avait réussir à me dompter, à me rendre soumis et dépendant. Je le détestais. Parce que je l'aimais, je le détestais.

A force de le fréquenter, j'avais fini par le supporter, à force de passer toutes mes nuits à ces côtés, j'avais fini par m'habituer à sa présence, a force de l'entendre, j'avais fini par le comprendre. Le Maoh, par son caractère bon, généreux, et sa naïveté, avait réussi à me séduire. J'étais sérieusement tomber sous le charme de Yuuri Shibuya. Je l'aimais. Je voulais demeurer à ses côtés, entendre le son de sa voix, sentir son parfum même si je savais que mes sentiments n'étaient pas réciproque, je gardais l'espoir que Yuuri m'estimait. Bien que timide, boulet et incapable de dire non, mon fiancé m'était fidèle. Il parlait et souriait bêtement à chaque personne lui adressant la parole, rougissant au moindre compliment. Je savais quelles étaient les motivations le poussant à agir ainsi, apprenant à le connaître, mais je ne pouvais pas ne pas agir sans attirer de soupçons, alors, pour que mes véritables sentiments demeurent inconnus, j'agissais comme au moment où suivre Yuuri était pour moi un devoir.

J'avais fini par faire confiance à quelqu'un, à mettre mon avenir entre ses mains, pensant que jamais il ne me blessera. J'ignorais à quel point j'avais tord, à quel point sa majesté Yuuri se moquait de moi.

Mon cœur se resserra comme si une main le tenait dans le creux de sa paume et y pressait impitoyablement ses doigts. Un nœud dont j'ignorais l'origine se forma dans mon estomac et dans la gorge. J'avais mal. Comme jamais auparavant, je sentis une douleur que je savais non physique pousser les larmes qui avaient inondées mes yeux, à s'écouler lentement sur mes joues rougies. La vision responsable de mon émoi s'imposa à mon esprit. Les lèvres de mon fiancé scellés avec ceux d'une personne qui n'était pas moi, les lèvres de Kagi Mitamura. A cette pensée, mes pleurs redoublèrent laissant leur trace en écho dans le calme de la forêt où je m'étais réfugié.

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Wolfram…Wolfram…Wolfram

Je n'arrivais pas à me ôter ce nom de la tête.

Pourquoi ne m'avait-il laissé aucune chance de m'expliquer ? Pourquoi m'avait-il parlé aussi durement ? Savait-il ?

Je ne savais plus à quoi m'en tenir. Ce baiser que j'avais échangé avec elle me culpabilisait assez, mais je n'avais pas vraiment réalisé jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Kagi Mitamura, depuis quand étais-je tombé amoureux d'elle ? Il y'avait une semaine, dans la terre, et quelques mois à Shin makoku. Elle avait étudié autant le primaire, le collège et le lycée avec moi, et je n'avais jamais fait attention à elle jusqu'à ce jour-là. Elle parlait avec véhémence contre le professeur, s'indignant sur son comportement indigne, le menton levé, discutant d'honneur, de trahison. Inconsciemment, je souris, ignorant ce qui me faisait autant rigolé.

-tricheur ! Avait-elle crié pour conclure sa phrase.

Puis s'étant retourné, elle me fixa d'un regard qui me rappela vaguement un autre, deux saphirs intenses qui me firent rougir. Délaissant son professeur, elle s'approcha de moi, fronçant les sourcils :

- Shibuya Yuuri, hein ?

Intimidé, je lui souris.

- cela fait tellement longtemps qu'on étudie ensemble et c'est la première fois que tu me regardes.

Sans savoir pourquoi, je me raidis. Mon regard n'ayant pas été détourné de son visage que je me pris à admirer. Elle était incontestablement belle. La peau blanche, les yeux bleus et les cheveux marrons qu'elles laissaient flottant derrière son dos faisaient d'elle l'une des plus belle fille du lycée.

A ce moment-là, le cours débuta. Je jetai un dernier regard à la belle Kagi, qui s'éloigna de moi sans croiser le mien. Je n'en tins pas compte. Je savais qu'une fille aussi jolie ne pouvait pas s'intéresser à moi. Nous n'étions pas à Shin Makoku, mais bel et bien sur terre. Je me rendis compte, au moment où j'allais retourné à ce deuxième monde pendant la pause déjeuner, que j'avais tord.

- Shibuya-kun !

Je me retournai. Kagi me suivait en courant.

- tu viens manger avec moi ? Me demanda-t-elle.

Gêné, me massant la nuque, je répondis :

- je suis vraiment désolé, Kagi-san, je ne peux vraiment pas. J'ai un rendez-vous important, et je dois vraiment y aller.

- un rendez-vous?

- oui, affirmai-je, et devant son air méfiant, je renchéris, ce n'est pas un rendez-vous amoureux je t'assure, je suis libre, alors un autre jour peut-être.

Et en m'éloignant d'elle, je me rendis compte de ce que je venais dire, en voyant la tête de Wolfram me traitant de tricheur. Et l'air mi-abattu, mi-heureux, je plongeai dans la première marre que je remarquai.

Du temps avait passé à Shin Makoku depuis ce jour-là. Je revenais de plus en plus souvent sur terre pour passer du temps avec Kagi. Wolfram devenait de plus en plus étrange, de plus en plus lourd, étant donné qu'il m'arrivait de prononcer le nom de Kagi dans mon sommeil. Je réussissais alors à faire taire ses soupçons en feintant une coutume terrienne. Mais j'avais besoin d'air et Wolfram m'étouffait. Cette histoire de fiancé commençait à dépasser les bornes. J'étais nouveau, je ne savais rien de leurs coutumes, ils auraient pu m'épargner bien du désagrément en tenant compte de mon ignorance. J'aimais beaucoup Wolfram, je ne voulais pas le voir souffrir, mais je ne voulais pas non plus perdre ma jeunesse à ses dépens. Je savais que pour lui aussi je n'étais qu'un boulet inutile qui l'avait menotté et qu'il devait par ma faute supporter étant son roi. S'il me suivait, c'était par devoir et je lui étais vraiment reconnaissant de sa dévotion et son courage, mais en ce moment, ce bonheur qui était mien me satisfaisait et je ne désirais pas m'en défaire.

Un jour, j'étais rentré sur terre. J'avais un rendez-vous avec Kagi. Nous devions allez voir un film au cinéma et nous promener ensemble dans un parc. J'étais tellement heureux. Ce jour-là, pour la première fois de ma vie, j'échangeai mon premier baiser. Une sensation de plaisir jamais ressentie m'obligea à approfondir notre baiser et une fois calmée, une autre sensation prit place, sensation qui m'obligea à retourner à Shin Makoku. Ce jour-là, Wolfram ne m'adressa pas la parole, ce qui m'énerva et me fit sentir étrange. Je demeurai moi aussi de mauvaise humeur toute la journée, et quand la nuit vint, alors que je demandai prestement à Wolfram la raison de sa colère, il explosa et quitta le château, me laissant à genou, cherchant à comprendre ce qui le mettait dans cet état.

Aurait-il vu ?

Impossible ! Alors, pourquoi ?

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Si vous voulez la suite, il suffit de demander. J'essayerais de répondre à vos envies. Néanmoins, elle est presque finie par écrit, et complètement dans ma tête. Mais je tiens d'abord à savoir ce que vous pensez d'elle. Enfin, si vous voulez vraiment la suite, dîtes-le moi et je la mettrai le plus tôt possible à savoir de main.

Je vous remercie d'avances pour vos reviews.