Résumé : Quand pour des raisons de sécurité Harry doit changer d'identité et de visage sans que personne ne sache qui il est réellement, Dumbledore ne voit qu'une seule personne pour s'occuper de lui...Suivez la vie de Harry élevé par le terrible Sevérus Rogue.
Suite tome 4, ne prend pas en compte le tome 5
HARRY POTTER ET LE MAÎTRE DE POTIONS
Suite Harry Potter et la coupe de feu
Une semaine était passée. Une semaine que Harry Potter, célèbre sorcier, avait quitté son monde pour celui des Moldus. Une semaine qu'il avait vécu les pires instants de sa vie.
Harry sortit de son lit, il était fatigué, encore à cause d'une nuit où il n'avait que très peu dormit…toujours les mêmes cauchemars…toujours les mêmes visages…toujours la même fin. Avec des gestes lents, dénués de motivation, il s'habilla. Il serait bien resté encore un peu au lit, mais, la tante Pétunia était déjà venue frapper (comme une folle) sur la porte de la chambre à deux reprises…et cette dernière ne supporterait pas une nouvelle attaque de la tante et s'effondrerait probablement dès la première secousse. Harry ouvrit la porte et la première personne qu'il vit fut un énorme garçon.
« A te voilà ! Je venais te réveiller ! Faut que tu descendes ! Dépêches toi ! » Dudley ou « l'énorme cachalot » comme le surnommait souvent Harry silencieusement, partit, le laissant seul après que ce dernier est émit un grognement en guise de réponse. Le pas lent, la mine sombre, il descendit les escaliers. Il devait, probablement, avoir une tête effroyable. Il ne dormait presque plus à force de revivre sans cesse la résurrection du mal en personne et la mort de Cédric. Il entra à la cuisine. L'oncle Vernon avala à toute vitesse son café pendant que Pétunia lui lança d'une voix venimeuse :
« Gars à toi la prochaine fois qu'il faut s'y prendre à trois fois pour te faire sortir de ton lit ! Dudley mon chéri, va mettre ton manteau. »
Le « chéri » sortit de la cuisine, sans oublier de prendre un croissant dans la corbeille sur la table au passage. Harry fronça les sourcils, était-ce lui qui rêvait ou Dudley portait un horrible costume (qui se voulait chic) et un nœud papillon écrasé par un triple menton ? Il remarque alors que son oncle portait une tenue similaire et presque aussi moche. Quant à sa tante, elle portait une longue robe bleu foncé. Elle aurait pu être magnifique si cette dernière ne mettait pas tant en valeur la maigreur de la personne qui la portait.
« Vous allez quelque part ?! »
« Perspicace mon garçon ! » Lança ironiquement l'oncle Vernon. « Nous sommes invité à un mariage. »
« C'est vrai ?! Qui se mari ? »
« Julie. »
« Julie ? C'est quelqu'un de la famille ? »
« Oui. Mais tu ne l'as jamais vu et elle ne t'a jamais vu non plus. Et arrête de poser toutes ces questions ridicules, de toute manière tu n'es pas invité. »
« Tant mieux ! » S'exclama Harry.
L'oncle Vernon le fusilla du regard.
« Pétunia ma chéri, va dans la voiture, j'arrive. »
Vernon ferma la fenêtre de la cuisine, puis se tourna vers son neveu.
« Bien. Nous ne rentrerons que ce soir. Tâche de ne rien faire d'idiot pour une fois. Et n'oublis pas que tu auras affaire à moi si jamais il se passe quelque chose de pas « normal » aujourd'hui. C'est bien clair ? »
« Oui. » Murmura t-il sans avoir réellement écouté.
« Etant donné que tu n'as rien de mieux à faire, tu rangeras la maison, je veux que tout soit propre ce soir quand nous rentrerons. »
« Quoi ? » S'exclama t-il. Il est important de préciser que la maison était sans dessus dessous. La raison était simple, Dudley avait fêté son anniversaire la veille, avec tous ses nombreux copains. Ils étaient tous partis très tard et la maison semblait avoir subie une véritable explosion de nourriture, de pétards et de papiers cadeaux. Sans oublier qu'elle semblait avoir également été victime de plusieurs chamailleries…
« J'en ai pour toute la journée !!! »
« Et bien c'est parfait, comme ça je serais sûr que tu n'ais rien fait de mal pendant notre absence. » Il attrapa ses clés de voiture et parti tout en ajoutant un « amuse toi bien ». Harry soupira tout en se laissant tomber sur une chaise. Décidément, tout était bon pour lui pourrir la vie ! Il prit une pomme et croqua dedans sans plaisir. Il se dirigea vers le salon, l'épicentre de l'explosion. La pièce était méconnaissable. Harry soupira une nouvelle fois…il allait y passer toute la matinée (au moins)…et dire qu'un simple coup de baguette résoudrait le problème ! Il décida de commencer par aller prendre une douche ; rien de mieux pour se réveiller.
Après une bonne heure de travail, on commençait a apercevoir le planché du salon. Harry se dit alors qu'une pause était bien méritée. Il ouvrit la fenêtre du salon en grand, il faisait très chaud cet été, ce n'était sûrement pas le moment de faire tant d'effort ! Hedwige entra, Harry sourit, content de retrouver quelqu'un qui lui était familier. Elle lui apportait une lettre…non en faite, il y avait deux lettres. Harry reconnu immédiatement les écritures, l'une était de Sirius, l'autre de Ron. Harry commença par ouvrir la lettre de son meilleur ami, ça faisait bien trois jours qu'il lui avait écrit et qu'il attendait sa réponse.
« Salut Harry,
Tu vas bien ? Désolé du retard mais je n'ai vraiment pas pu t'écrire avant. Pas parce que je n'avais pas le temps, mais parce que je ne pouvais pas. Dumbledore nous avait demandé de ne pas t'écrire pendant quelques jours. Apparemment, les hiboux sont extrêmement contrôlés ces derniers temps et…et je ne sais pas réellement le rapport avec toi, mais…après tout c'est Dumbledore ! Et il a toujours raison ! S'il a dit qu'il fallait attendre un peu à cause de ça, c'est sûrement qu'il avait une bonne raison…enfin je crois… Je pense qu'il attendait tout simplement que nous soyons tous en sécurité. Je t'explique, hier soir (très tard le soir) nous sommes allés dans une maison (on ne sait même pas où elle est précisément, mais papa dit que c'est une question de sécurité). Bref, nous sommes allés dans une maison, où nous sommes (parait-il) bien plus en sécurité qu'au Terrier. Là bas, il y a maman, papa, Fred, George, Ginny, Percy, Sniffle et Lunard. Tous les deux ont l'air d'être arrivé depuis un bon bout de temps dans cette baraque. Bref ! Hermione est arrivée ce matin. Donc je t'écrire pour te dire de faire tes baguages parce que tu ne devrais pas tarder à venir nous retrouver !
J'ai hâte ! A part ça, j'espère que tu vas bien, et que tu n'es pas trop déprimé à cause des derniers évènements. Si jamais tu n'es pas au top niveau, dis toi que c'est uniquement parce que tu es chez tes Moldus et que ça ira beaucoup mieux quand on sera tous réunis !
Amitié, Ron.
P.S : pense à prendre des pulls, il fait un froid polaire ici ! »
Harry sourit. En voilà d'une bonne nouvelle ! Il allait retrouver Ron, Hermione et les autres ! Si ce n'est pas génial ça ! Il en avait presque oublié la lettre de son parrain. Il l'ouvrit, se doutant de se qu'elle contenait.
« Cher Harry,
Comment vas-tu ? Ton début de vacances se passe bien ? Je l'espère. Et j'espère aussi que ton moral va bien.
Je t'écris rapidement pour te dire que Lunard allait venir te chercher d'ici la fin de la semaine. On va pouvoir se retrouver et passer du temps ensemble. J'espère que ça te fait autant plaisir qu'à moi.
Affection, Sniffle. »
« Quelle question ?! » S'exclama Harry qui fit tout les efforts du monde pour ne pas monter sur la table du salon et danser de joie. C'est le cœur léger qu'il reprit ses tâches ménagères…
15h30. Harry était fière de lui, le salon était totalement rangé. Et les quelques affaires traînantes dans la maison avaient été ramassées et rangées. Il se laissa tomber sur le canapé, épuisé. Tout à coup, la sonnette de la porte d'entrée retentie. Surpris, Harry alla ouvrit. Le sourire qui apparu, il le connaissait par cœur.
« Professeur Dumbledore ?! »
« Bonjour Harry ! Excuse moi de passer à l'improviste ! Mais je profite de l'absence de ton oncle et de ta tante pour venir te parler un peu. » Il sourit de nouveau.
« Heu…d'accord. Entrez monsieur. » Harry s'écarta laissant la voie libre. Dumbledore entra. Il allait refermer la porte quand Albus lui fit signe de patienter. Vaguement déconcerté, il resta à côté de la porte ouverte. Trente secondes passèrent, et un homme arriva en direction du 4 Privet Drive. A sa vue, Harry fit tous les efforts du monde pour ne pas refermer immédiatement la porte. C'était Rogue. Ce n'était pas seulement Rogue, c'était Rogue accompagné de son regard le plus méchant et le plus mécontent…et les vêtements moldus les plus ridicules qu'Harry n'avait jamais vus de sa vie ! En faite, ce n'était pas les vêtements qui étaient ridicules…s'était tout simplement Rogue. Rogue en pantalon noir et chemise noir légèrement ouverte (est-ce qu'il voulait être sexy ? Raté…)
Apparemment, il ne devait pas savoir qu'il se rendrait chez son élève préféré car lorsqu'il croisa son regard avec lui, Harry fut certain d'y avoir vu une certaine surprise.
« Ah vous voilà Sevérus ! Je vous attendais avec impatience. »
« Bonjour monsieur. Pourrais-je savoir…ce qui m'amène ici ? » (Il avait au même moment lancé un vague regard à Harry).
« Je vais tout vous expliquez ! Mais pas sur le pas de la porte. »
Harry regarda son professeur, mourrant d'envie de lui envoyer une blague vaseuse sur sa tenue…il fut sortit de ses pensées pas un raclement de gorge. Celui de Dumbledore qui lui lançait un regard bienveillant, disant en même temps (silencieusement) « et bien alors, tu ne vas pas le laisser sur le pas de la porte toute l'après midi ! »
« Heu…entrez professeur Rogue. » Murmura Harry, tout en espérant qu'il lui réponde un « non merci Potter, plutôt mourir. »
Malheureusement, bien que cette réponse se lisait sur les yeux du professeur, ce dernier entra. Sans oublier de lancer un regard méprisant et vaguement écoeuré sur la maison. Il semblait observer chaque recoin, jusqu'à ce qu'ils aillent tous les trois au salon. Le regard de Rogue fini pas atterrir sur son élève. Regard qui semblait toujours aussi dégoûté. Harry haussa les épaules : « Ne me regardez pas comme ça, je trouve ça aussi moche que vous. »
Rogue releva légèrement les sourcils mais ne répondit pas. Il plaça ses mains derrière son dos et avança vers le canapé.
« Assoyez vous. » Dit immédiatement Harry, voulant montrer (après le coup de la porte) qu'il avait de bonnes manières. Dumbledore s'assit, Rogue alla à côté de lui mais s'arrêta devant l'aspirateur qui était resté dans la place. Harry l'attrapa et le poussa pour laisser son professeur passer.
« J'étais entrain de nettoyer quand vous êtes arrivé. » Dit-il tout en ce demandant pourquoi il racontait ça au directeur de l'école et son professeur de potions.
« Assis toi Harry. Il faut que je te parle un moment. »
