Le temps est une ressource naturelle très particulière. Elle est mesurable mais indéfinie, on la dépense et il n'y a aucun moyen de l'économiser. Temari, la plus jeune associée du groupe Suna, étais bien consciente de cette réalité et avait parfois du mal à s'arrêter et à se relaxer. Il fallait courir, chercher plus vite, analyser plus vite, mieux toujours mieux. Souffrant très souvent de stress, elle ne tenait jamais en place. Elle travail du matin au soir, weekend y compris. C'était probablement une habitude familiale, celle de la famille No Sabaku. Son plus jeune frère était entré en politique dès 15 ans et maintenant gouvernait sa région natale d'une main de fer (presque dans un gant de velours). Si la jeune avocate associée était dotée de capacités intellectuelles accrues, son cadet était doté de capacités manuelles exceptionnelles.
Aucun No Sabaku ne pouvait être en reste, tous exceptionnels. Connaître un No Sabaku c'était bien, faire affaire avec lui encore mieux.
Pour une perfectionniste ethnique comme Temari, le temps s'avère parfois cruel, et ne nous laisse que très peu de choix.
