Jumelage: NaruSasu

Disclamer: les personnages de cette fiction sont la propriété de Masashi Kishimoto


Prologue: Itachi j 'arrive.

"Je cours à toute allure sur le parking de l'hôpital. Je fais à peine attention aux voitures qui circulent. Le taxi n'aurait pas pu me déposer à l'entrée du bâtiment. Non, bien sur que non ce chauffeur ne voulait pas passer trois heures pour ressortir de cet hôpital d'après ce que j'ai compris en quittant sa voiture. Quoi que je commence à le comprendre c'est un vrai labyrinthe ici. Je m'arrête deux secondes devant des panneaux, juste le temps pour trouver mon chemin puis je repars à tout allure. Je bouscule une ou deux personnes et m'excuse vaguement en essayant de garder mon rythme de course. Je me dépêche tellement que ma respiration est hachée, je transpire beaucoup aussi. C'est que je suis stressé, mais comment ne pas l'être. De nouveau panneau: maternité à droite, radiologie à droite, urgence, non c'est pas ça... ah hôpital général. Heureusement que je me débrouille pas mal en anglais, je le dois d'ailleurs à mon ami que je viens voir. Je me dirige vivement vers la gauche comme me l'indique la flèche. Je m'essuie légèrement le front qui est en sueur et repense à ce coup de téléphone que j'ai reçu hier me demandant de venir en Angleterre. Monsieur Hatake, mon correspondant, m'a juste expliqué que mon meilleur ami, Itachi Uchiwa, avait eu un accident. Il n'avait pas le temps de me donner plus de détail, il devait lui même se rendre à cet hôpital pour avoir des nouvelles. Je ne sais pas pourquoi j'ai étais contacté. Enfin c'est surtout pourquoi si vite alors qu'il n'avait rien d'autre à m'annoncer aucun "mais il va bien" ou "son état est critique", rien. Certes j'ai déjà rencontré monsieur Hatake qui se trouvait être le tuteur d'Itachi lorsque je l'ai connu au Japon. Il sait donc que nous sommes proche mais être prévenu si tôt c'est étrange. J'ai un mauvais pressentiment, j'ai peur pire j' angoisse. Oui, j' angoisse! Il faut dire aussi qu'en plus de ce coup de fil précoce selon mon avis, il m'a envoyé l'avion privé et personnel d'Itachi pour me faire venir dans ce pays de tout urgence. Ça ne m'aide pas du tout à positiver sur l' état de mon ami. Et pourtant être négatif ce n'est pas dans mon caractère. C'est pour cela que je cours le plus vite que je peux, il faut que je sache ce qu'il se passe. Je dérape sur le trottoir et manque de peu de tomber. C'est pas vrai c'est quoi cet endroit. C'est pas possible je suis perdu ou quoi? Je regarde dans tout les sens et finalement j'aperçois le bon bâtiment, encore une centaine de mètre à parcourir. Pendant ce long voyage en avion depuis le Japon je n'ai pas pu m'endormir. Je me posais bien trop de question, "Que s'est-il passé?", "Comment va t-il?", et bien d'autres encore. Je ressasser en boucle toute cette histoire, ne pouvant penser à rien d'autre. Deux ans que je ne l' ai pas vu. Deux ans que j'attends avec impatience de le revoir, qu'il me manque. Et ça y est enfin je vais le voir. Mais dans quel état? Les portes coulissantes s'ouvrent pour me laisser entrer, ce que je m'empresse de faire et je me dirige vers l'accueil. A deux doigts de m'évanouir tellement la tête me tourne, je demande péniblement et à bout de souffle la chambre d'Itachi Uchiwa. Après quelques secondes où la secrétaire cherche l'information sur son ordinateur, elle me demande si je ne me suis pas trompé car il n'y a pas d'Itachi Uchiwa hospitalisé dans le bâtiment. Est ce que je me suis trompé d'endroit, non je suis sur que non, c'est bien ici. Oui c'est ici que monsieur Hatake m'a demandé de le rejoindre alors Itachi est forcément là. Je ne peux pas avoir fait d'erreur, pas maintenant. Mes larmes commencent à couler en lui signalant par un mouvement de tête que non. Je n'ai plus assez de souffle, ni d'énergie pour lui répondre. Elle me regarde tristement et avec un léger sourire me dit qu'elle va revérifier mais avant qu'elle se remette à rechercher le nom de mon ami une fois de plus, j'entends quelqu'un m'appeler. Je me retourne. Malgré ma vision flou, je reconnais l'homme en face de moi qui m'a interpeler. Il s'approche, dit quelques mots à la jeune femme derrière l'accueil que je ne comprends pas. Je n'entends plus rien, mes oreilles bourdonnent, mes pleurs s'accentuent et je hoquette. Je sens qu'il m'emmène un peu plus loin. Je n'ai pas eu besoin de mots, juste le regard de monsieur Hatake lorsque je me suis retourné. Même avec ma vision trouble, j'ai compris. Ses yeux, sa mine triste, et aussi sa voix lorsqu'il m'a appelé. Mon nom c'est la dernière choses que j'ai entendu. Puis tout c'est éteint. Mon ami n'est plus. C'est ce que j'ai compris. Comment nous en somme arrivé là. Ma vision est de moins en moins bonne, mon mal de tête s'accentue et mes pleurs redoublent encore si s'est possible. Je me sens mal, mon corp tremble et mes jambes deviennent molle comme du coton. A nouveau je me demande ce qu'il a bien pu se passer. Et sur une dernière pensée je me sens sombrer. Pourtant la semaine avait si bien commencée. "