Salut ! Me revoilà donc avec la partie finale de mon histoire. Après ça, il n'y aura plus de suite, sachez-le. Alors rassurez-vous, cette fic ne se terminera pas en queue de poisson comme la précédente.

Sur ce, bonne lecture à tous !

Disclaimer : Tous les Tabhaisavers ainsi que Telian, Gillian, Frongeon, Senki, Yakino et Nathalie sont mes créations. Tout le reste appartient à Square Enix.

Chapitre 1 :

Est-ce réel ?

Rien ne troublait le silence de la grotte, sinon le clapotis de quelques gouttes tombant du plafond. Le lac était toujours silencieux, imperturbable comme Vincent.

Assis au bord, il attendait. Ou plutôt… il se préparait. Il se préparait à lever les yeux. La grotte n'était éclairée que par la lumière des cristaux bleus. Et au centre du lac, dans le plus grand d'entre eux, trônait une femme.

Belle, vêtue d'une chemise de nuit blanche en lambeaux, des colliers de perles entouraient son cou. De petites boucles d'oreilles argentées aux motifs délicatement ciselés rehaussaient la beauté de son visage. Ses longs cheveux châtain clair étaient tressés en queue de cheval dans son dos.

Encore… Nous voici à nouveau face à face… Lucrécia.

Le cristal parut vibrer. Une voix traversa la surface glacée, pour atteindre les oreilles de Vincent.

Je suis désolée.

Plus tard, dans une chambre de l'auberge de Kalm, Vincent repensait à ce qu'elle avait dit.

Pourquoi ? C'est à moi de m'excuser, pensa Vincent.

Le jeune homme tourna la tête vers la table près de son lit. Un verre de vin y était posé, avec son PHS ouvert. Il pouvait voir le message de Reeve écrit dessus :

« Un festival commémorant la reconstruction de la ville suite aux dégâts causés par Meteor a lieu à Kalm. Retrouvons-nous là-bas pour discuter des détails. Je me charge de l'auberge. Amuse-toi bien. »

Il fut tiré de ses pensées par la musique de la télé, annonçant les dernières nouvelles du soir.

« Toujours aucune nouvelle de l'équipage. Voilà déjà trois semaines que ce dernier aurait disparu dans Midgar. Que s'est-il vraiment passé ? Regardons les dernières images qui nous sont parvenues. »

Vincent lut en tête de l'émission : Une équipe de télévision et 38 membres d'une équipe d'investigation sont considérés comme ayant disparu.

Les ruines du building Shinra apparurent, avec des ambulances et toute l'équipe dont parlait l'en-tête de l'écran. Une jeune fille blonde prit la parole :

« La porte scellée trois ans auparavant est sur le point d'être réouverte. Un lieu jusqu'ici secret, enfoui au plus profond des quartiers de la Shinra. Selon nos dernières informations, plusieurs dizaines de milliers de personnes auraient été transportées ici. Nous pensons que c'est de là que viendraient les rumeurs selon lesquelles, la Shinra utilisait des cobayes humains pour ses expériences. Cette fois, nous avons l'appui de notre équipe TV ainsi que des bénévoles… Oh, mais qu'est-ce que c'est ? »

Vincent sursauta. Dehors, on tirait des feux d'artifice. La fête battait son plein. C'était la pleine lune. Tout Kalm était en liesse. Des lamions illuminaient la ville, des stands proposaient toutes sortes de cadeaux, ou de la nourriture. Les gens portaient tous un collier ou une couronne de lierre. Même les enfants, qui pressaient leurs parents de leur acheter quelque chose.

Un défilé de jeunes danseuses en tenue paysanne défilaient à travers la rue principale de la ville, dansant au rythme d'une musique folklorique.

Vincent regardait tout cela du haut de la fenêtre, et pensait que s'il avait été humain, il aurait pu participer à cette fête… Avec Lucrécia, qui marcherait en se tenant à son bras, regardant le feu d'artifice, riant, applaudissant les danseuses, le suppliant de lui acheter un cadeau et le faisant céder par un baiser…

Il se souvint de son dernier dialogue avec Telian.

« Si vous n'arrivez pas à réparer vos fautes tout seul, alors nous vous aiderons, Vincent. C'est pour ça que Kadaj et moi nous battons contre nos propres démons. Pour devenir plus forts et ne plus jamais laisser Jenova, Hojo, la Shinra, Élion ou des monstres du même genre blesser des gens. C'est pour ça que nous nous battons, désormais. Et moi, je me battrai pour ce en quoi je crois, comme Gillian s'est battue pour moi. Elle m'a pardonné, mais j'ai mis du temps à le comprendre. Alors je me battrai aussi pour honorer sa mémoire, et pour ceux que j'aime. C'est ma façon de me pardonner. Et je me battrai pour que vous restiez en vie et puissiez un jour revoir Lucrécia. Je veux sentir mon âme jumelle heureuse. Quand tout sera fini, je ne veux pas partir en la laissant seule et perdue. Si vous ne croyez pas en votre force, croyez en moi et mes amis, Vincent. »

Ces paroles avaient fait du bien au jeune homme. Il avait compris que Telian était une amie, quelqu'un qui croyait encore qu'il y avait quelque chose de bien en ce monde.

Mais le lendemain, il ne l'avait plus vue. Yakino, la Wutaïenne de l'équipe, lui avait ordonné de partir à Kalm sur demande de Reeve.

Et ce soir, Vincent attendait. Mais il aurait aimé savoir ce que devenaient Telian et ses amis. Allaient-ils bien ?

Soudain, quelque chose le tira de ses songes. Un coup de feu ! Et des bruits d'hélicoptère… Les gens dehors se mirent à crier. Que se passait-il ?

XxXxXxXxXxX

C'était à devenir fou. Telian ne comprenait pas. Elle revoyait encore Kadaj, qui la regardait avec des yeux embués par les larmes, malgré le pouvoir écrasant de Weiss. L'adolescent avait alors un visage de pierre, un air froid, meurtrier. Mais son regard débordait de peur.

Et le sabre… Masamune qui lui avait transpercé le ventre ! Elle était morte, non ? Cette sensation que le sang arrêtait de couler dans ses veines, son cœur qui ne battait plus et le froid en elle…

Ici… Où était cet ici, d'ailleurs ? Est-ce qu'elle existait encore, d'une façon ou d'une autre, pour se trouver quelque part ?

Elle ne sentait rien. Ni le sol sous ses pieds, ni même le vide. Elle n'avait ni chaud ni froid, elle ne sentait même pas qu'elle avait un corps. Pas de cheveux frôlant sa peau, pas de jambes ballant dans le vide, pas de mains dont les doigts pouvaient se frotter nerveusement les uns contre les autres.

Pourtant… elle était là, elle le sentait.

Je suis morte. Je ne suis plus qu'une âme. Et j'erre dans le néant.

Oui, ce devait être ça. Pourtant, elle avait la sensation d'avancer. Où ? Elle ne savait pas. Mais elle existait, elle le sentait. Et elle était sûre d'une chose : elle était fatiguée. Mais une âme pouvait-elle éprouver de la fatigue ? Sans doute, car parfois la jeune fille se sentait épuisée, accablée par trop de soucis. Et là, c'était pareil.

Mais Telian eut bientôt la sensation de… trébucher. Elle tomba au sol. Oui, ça y est, elle sentait les choses. Elle avait un corps. Elle portait des vêtements, sales, déchirés et couverts de sang au niveau du ventre. Oui, elle était là, elle existait, elle respirait, elle vivait !

Mais elle ne voyait rien autour d'elle. Où était-elle ? Peut-être à Edge, en pleine nuit noire. Non. Le sol sous ses pieds était dur comme de la pierre. Edge n'avait pas de sol en pierre, mais en béton.

Épuisée et lasse, Telian trébucha et tomba sur ses mains et ses genoux. Son cœur pesait comme une enclume dans sa poitrine. Elle ne pouvait plus bouger. Elle ne pouvait pas faire un pas de plus. Tout valait mieux que cette horrible solitude, et ce vide affreux, insensé !

Est-ce que… je suis vivante ? Oui, je le suis. Je suis Telian, et je suis vivante. Je n'abandonnerai pas. Je ne suis pas un fantôme…

Mais il lui était difficile de se souvenir d'un temps où elle n'avait pas vu le monde dans le noir, une époque où le monde lui-même n'avait pas uniquement consisté en un vide noir et des voix chuchotantes. Elle avait l'impression que sa propre âme avait commencé à fondre, comme si elle devenait une forme creuse. Aéris et Zack n'étaient même pas là !

Je suis Telian Riddle, se remémora-t-elle. J'ai affronté Jenova, Sephiroth, Rufus Shinra, les membres de la Force de la Terre, le dieu Hadès lui-même, j'ai découvert les Maniths. Je suis réelle.

Comme dans un rêve, elle se mit à traverser les salles et les couloirs d'un grand château qui évoquait la forme d'un coquillage géant. C'était un endroit avec des sculptures magnifiques, épousant la végétation environnante. Des oiseaux chantaient, l'eau d'un torrent coulait dehors.

Mais malgré tous ces bruits, cette eau n'était toujours qu'un rêve, ces oiseaux des fantômes. À chaque fois qu'elle voulait les toucher, la promesse se changeait en fumée entre ses doigts ; les murs s'assombrissaient et disparaissaient, la lumière diminuait, les magnifiques ciselures s'effaçaient, et Telian se retrouvait dans le noir.

Les Cetras sont passés par ici, sans doute. Je crois reconnaître Ajit. Et en un sens, tout est ici, dans ce néant… comme si les fantômes eux-mêmes rêvaient des temps anciens.

Une idée sombrement séduisante se forma dans l'esprit torturé de Telian. Peut-être pourrait-elle… traverser ? Elle irait dans le souvenir, elle vivrait dans la belle Ajit et plongerait son visage dans les torrents vivants qui parcouraient la Forêt Endormie, et cette fois, ils ne se changeraient pas en fumée. Elle vivrait à Ajit, et elle ne reviendrait jamais vers ce monde sombre et hanté d'ombres qui se désagrègent… Une voix sévère retentit dans sa tête :

Ne jamais revenir vers ta famille ? Ne jamais revenir vers tes amis ? Ne jamais revenir vers tes devoirs ?

Mais le rêve d'Ajit était magnifique. Elle pouvait voir des roses et d'autres fleurs incroyablement colorées grimper sur les murs pour baigner dans le soleil. Elle pouvait voir les Cetras. Le rêvait montrait une époque antérieure au moment où Jenova était arrivée. Les Anciens accueilleraient certainement une voyageuse perdue… Oh, seigneur, lui permettraient-ils de les rejoindre depuis les ténèbres ?

La grande salle devant elle palpita, mais ne disparut pas. Du nuage de silhouettes mouvantes, l'une d'elles se fit plus distincte. Un homme Cetra, peau blanche comme la neige, cheveux aussi noirs que la nuit. Il se tenait entre deux arbres noueux couverts de fruits, et ses yeux se tournèrent lentement vers Telian. Il marqua une pause. Une expression étrange se dessina sur son visage, comme s'il avait entendu une voix l'appeler par son nom dans un endroit désert.

« Est-ce que… est-ce que vous pouvez me voir ? » dit Telian d'une voix haletante. Elle avança vers lui à quatre pattes à travers la pièce. L'homme continua de regarder l'endroit où elle s'était trouvée.

La terreur parcourut l'adolescente. Elle l'avait perdu ! Ses membres se firent flasques et elle tomba sur le ventre. Derrière l'homme, une fontaine d'eau miroitait, les gouttes qui volaient à travers la lumière scintillaient comme des pierres précieuses. Il ferma les yeux, et Telian sentit un contact interrogateur aux confins de son esprit. Il ne semblait être qu'à quelques pas d'elle, et en même temps aussi distant qu'une étoile dans le ciel.

« Vous ne me voyez donc pas ? hurla-t-elle. Je veux entrer ! Laissez-moi entrer ! »

Il restait aussi immobile qu'une statue, ses mains croisées devant lui. La pièce s'assombrit, jusqu'à ce que lui seul restât dans une colonne de lumière. Quelque chose toucha les pensées de Telian, comme le pas d'une araignée, comme le souffle d'un papillon.

Fais demi-tour, Enfant de la Vérité. Fais demi-tour et vis.

Puis il rouvrit les yeux et la regarda de nouveau. Ses yeux étaient pleins d'une sagesse si vaste et bonne que Telian se sentit tenue et sue. Mais ses mots lui furent cruels.

Cet endroit n'est pas pour toi.

Il commença à disparaître. Durant un moment, il ne fut plus que l'une des nombreuses formes vagues de cette vision ancienne. Puis la pièce magnifique elle-même vacilla et disparut. Telian était étendue dans le noir et la fumée.

Parti. En me laissant derrière.

Telian pleura jusqu'à ce qu'elle ne pût plus pleurer, jusqu'à ce que sa voix fût rauque et que son visage lui fît mal.

XxXxXxXxX

Il pleuvait depuis plus de trois jours sur l'île des Tabhaisavers. Personne ne sortait de l'école. Personne, sauf Kadaj. En fait, depuis qu'il était revenu, il ne bougeait plus. Il restait assis sous le grand arbre au centre du campus. Il ne bougeait plus, ne mangeait plus, ne parlait plus.

Chaque fois que quelqu'un essayait de le soulever, voire juste le toucher légèrement, il se débattait comme un fou, il frappait, hurlait, griffait, mordait… même ses frères en avaient fait les frais !

Inlassablement, Kadaj revoyait la scène où il sortait du lit, dans la chambre du 7th Heaven, le sang qui coulait des bras de la pauvre Tifa venue lui apporter un verre d'eau, puis Telian, celle qu'il considérait comme sa petite-sœur, et qu'il tuait sur ordre de ce démon, Weiss…

Et les mots de Rufus, qui revenaient toujours, en écho, entre chaque image.

« Bien fait pour toi. Ce crime… cette situation… Au fond, tu n'as pas changé. Tu n'es qu'un incarné, un vulgaire clone de Sephiroth, qui suit le même chemin maudit que lui. Maintenant, lâche-la et va-t-en. Que comptais-tu faire avec elle ? Quand bien même elle vivrait encore, tu es un héritier de Jenova, celle qui a détruit la race des Cetras, le peuple saint que Telian devait protéger. Vous êtes aussi différents que le jour et la nuit ! Tu es celui qui a blessé Telian, pauvre crétin ! Je te l'ai dit, à chacune de tes attaques, je t'arrêterai ! VA-T-EN ! »

Et c'était ce que faisait Kadaj. Lentement, à mesure que le temps passait, il s'éloignait du monde des vivants. Il disparaîtrait bientôt, son âme avait déjà perdu de la force, il n'avait plus le goût de vivre.

Tiens, parce que tu l'avais, au départ ? dit une cruelle petite voix dans son esprit.

Kadaj baissa tristement la tête. Ses cheveux argentés laissèrent s'échapper des gouttes de pluie. Bientôt, il partirait. Peut-être verrait-il Telian dans la Rivière de la Vie ? Non, les Tabhaisavers n'y avaient pas droit. Alors où allaient-ils ? Il ne reverrait même pas Telian dans l'au-delà, mais qu'importe. Il avait tout perdu : l'espoir, la chance de réparer ses erreurs, la confiance qui s'était formée en lui à mesure que l'amitié avec Telian et les autres grandissait, la sensation d'avoir une mère grâce à Lucrécia, et la certitude d'être plus qu'un clone de Sephiroth après le combat contre Koldor. Tout cela n'existait plus, il n'y avait qu'une chose, maintenant : partir. Mourir. C'était la seule chose qu'il pouvait faire. Bientôt, il ne gaspillerait plus d'oxygène, il ne serait plus un poids pour personne.

Oui, bientôt, tout cesserait. Et ce serait bien.

XxXxXxXxXxX

Assise sur le rebord de la fenêtre, Nathalie regardait dehors. Malgré les gouttes qui couvraient le verre de la vitre, elle voyait la silhouette noire de Kadaj, dans la cour.

Nathalie maîtrisait la magie du soin, parce que son âme était née pour aider, soigner. Et Kadaj souffrait depuis son retour, une chose qu'elle ne supportait pas. Mais que pouvait-elle faire ? Son pouvoir se limitait à soigner les blessures physiques. Soigner l'âme était une chose si délicate ! Telian lui semblait bien plus douée qu'elle pour cela.

Elle se tourna vers la table où Senki était assis. Il s'ennuyait à mourir, lui aussi. Yakino n'était plus là depuis trois jours, elle disait avoir des affaires urgentes dans le monde extérieur. Elle ne leur avait rien dit concernant Deep Ground, personne ne savait rien. Tous ne pouvaient qu'attendre, se questionner. Où était Telian ? Pourquoi Kadaj était-il dans cet état ? Quand Yakino allait-elle revenir ? Et Lucrécia ? Et qu'en était-il d'Élion et des Maniths ?

« Senki ? Qu'est-ce que tu fais ? » demanda Nathalie.

« Je noie mon ennui », dit-il en sortant une bouteille d'alcool et un verre de sous la table.

Nathalie secoua la tête. Il ne manquait plus que ça. Elle se tourna vers la fenêtre.

« Je me demande ce qui a pu lui arriver pour tomber aussi bas », dit la jeune fille.

Senki aussi avait essayé de faire réagir Kadaj. Il l'avait critiqué, frappé, traité de cauchemar-junior, mais le jeune homme n'avait même pas bougé le petit doigt, un signe que quelque chose d'atroce avait dû se produire. Plus rien n'allait, décidément !

« À ton avis, quand reviendra Yakino ? » dit la jeune fille en se retournant.

Elle vit Senki debout, avec un verre posé de chaque côté de la tête.

« Grandes oreilles ! » dit-il en riant. Puis il les mit sur ses épaules et mit deux assiettes sur ses yeux. « Libellule ! »

Nathalie se prit la tête dans les mains.

Ne jamais parler de trucs sérieux avec lui, c'est une règle que m'avait enseignée l'équipe quand je suis arrivée le premier jour, se rappela la blonde.

Agacée par les singeries du jeune homme, Nathalie alla dans sa chambre, enfila un imperméable puis sortit dehors. Elle marcha vers l'arbre. Loz et Yazoo se tenaient en retrait, sous le toit du pavillon du parc. Ils regardaient leur frère avec l'air triste et impuissant. La jeune fille hésita. Que faire ? Elle s'approcha.

« Kadaj ? C'est moi, Nathalie. »

Pas de réaction. La jeune fille s'assit près de lui.

« Tu devrais te reposer au chaud dans l'école, dit-elle. Quand Telian reviendra, elle sera triste de te trouver dans un état pareil. »

Le mot « Telian » fit sursauter le jeune homme. Puis il se mit à pleurer. Nathalie serra les dents. Rien ne pourrait donc rendre le goût de vivre au jeune homme ?

« Tu sais, Kadaj… j'ai quelque chose à t'avouer. Une chose qui nous concerne, Telian et moi. Une chose au sujet de tous les Tabhaisavers. Nous ne sommes pas d'ici. Nous venons… d'une autre planète. Elle s'appelle la Terre. La force qui fait battre nos cœurs est différente de la vôtre, qui est la Rivière de la Vie. Mais l'une des choses qui nous aide à vivre, ici, c'est l'amour de ceux que nous rencontrons. Et Telian t'aime, non ? Si tu fais tout pour vivre, je suis sûre que cela l'aidera ! »

Kadaj n'en avait pas l'air, mais il entendait. Il réfléchit.

Une autre planète… une autre force… Mais oui, c'est vrai ! Quand j'ai failli mourir, la première fois, après la réunion… Telian m'a donné la force de Gillian. Cette force… est celle de sa meilleure amie ! Je suis toujours lié à la Rivière de la Vie, mais je suis aussi un peu comme Telian et Gillian !

Mais il ne réagit pas pour autant. Nathalie ne savait pas que Telian était morte. Il ne le lui dirait pas, il n'en avait pas le courage. Il ne désirait q'une chose : mourir. Et il continuerait en ce sens.

Découragée, Nathalie retourna dans l'école, le laissant seul avec sa douleur.


Voilà donc le premier chapitre. Je sais, ça ne va pas vite, mais j'ai besoin de temps pour peaufiner la suite, et j'ai beaucoup de boulot en même temps !

S'il vous plaît, ne m'en veuillez pas !

Laissez-moi des reviews s'il vous plaît, même si c'est pour me faire des reproches, d'acc' ?

Sur ce, merci et à bientôt !