Auteur : MPZT
Mail : mpzt@hotmail.com
Titre : Harry Potter et l'éclat de Crystal
Base : Harry Potter (non, pour de vrai?)
Disclaimer : les persos sont pas a moi i son a Rowling blablababla…
Genre : ti peu de tout (romance, aventure, etc….)
Résumé : Quand Ron et Hermioen arrivent à l'école des sorciers, ils apprennent que Harry est gravement blessé et ne peut plus être guéri disons… magiquement…
Petite note : quand les gens parlent, je met un –(parole), quand i pensent, je met en italique, pi quand ils communiquent avec les pierres (vous verrez plus tard), je met entre « pi en italique. Les bout ousque c voldemort ou un autre méchant, je lé met aussi en italique.
Harry Potter et l'éclat de crystal
Ch1 : Comment va Harry? (en passant fiez vous po à mes titres qui ont po rapport….)
Le cimetière était vide, noir. Les pierres tombales dispersées donnaient un air macabre et sinistre. Le silence fut troublé par les bruits de personnes transplanant. On entendit alors des voix sinistres s'élever…
-Queudver… Notre plan a-t-il fonctionné?
-Oui, maître. J'ai réussi à envoyer la malédiction sur notre cher ennemi.
-Très bien… C'est très bien…
D'autres personnes transplanèrent.
-Maître, j'ai réussi ma mission, dit la voix de Lucius Malefoy. J'ai envoyé le démon. Nous sommes sûrs de les avoir cette fois.
-Bien… et vous, Goyle… l'avez-vous retrouvé? Le Crystal?
-Je… j'ai essayé maître… mais… Rogue était…
Il ne put finir sa phrase. La baguette pointée vers lui, Voldemort murmura :
-Endoloris…
La victime se mit à hurler, rompant définitivement le silence des morts…
-Harry! Harry!
Hermione s'était précipitée sur le corps inanimé de son ami. Enfin après tant d'attente, elle pouvait le voir.
-Harry!
-Arrêtez, Miss Granger. Ça ne vous sert à rien. Il est dans le coma.
McGonagall se tenait dans le cadre de la porte de l'infirmerie. Vêtue d'une robe de chambre rose beaucoup trop petite pour elle, ça aurait pu être comique si le moment n'avait pas été aussi grave.
Tout ce temps, Ronald Weasley restait muet, ne sachant que dire devant le corps inerte de Harry.
-Je vous conseille d'aller vous coucher. Il se fait tard et les cours reprennent après-demain. Il ne faudrait pas que vous commenciez l'année fatigués.
Effectivement, il était 11h30. Les deux élèves quittèrent l'infirmerie pour se diriger vers la salle commune des Gryffondor. Ron, songeur, faisait une récapitulation des derniers événements. Il avait appris quelques jours plus tôt de son père que Harry était gravement blessé. On l'avait transféré directement à Poudlard où mme Pomfresh lui administrait des soins depuis bientôt un mois. Ron avait fini par convaincre son père de l'emmener à Poudlard avant la rentrée. Mr Weasley devait se rendre à l'école pour une raison dite confidentielle, mais Fred et George avait vite surpris une conversation entre Molly et Arthur Weasley. Dumbledore était en train de former un groupe de sorciers prêts à intervenir lors d'une éventuelle attaque de Voldemort, mais les élèves ne devaient être au courent. Certains croieraient que Poudlard n'est plus assez sûr. Mr Weasley était convoqué. Ils avaient donc tout reporté à Ron. Arrivé la journée même, le rouquin avait retrouvé une Hermione inquiète et un Harry inconscient à l'école des sorciers. Hermione lui avait dit qu'elle avait entendu Mme Pomfresh confier au professeur de potion, Rogue, que Harry avait reçu un maléfice jusqu'alors inconnu : il ne pouvait plus être guéri avec de la magie; en autres mots, Harry devait guérir de façon normale, comme dans les hôpitaux moldus.
-Sûrement un coup de Voldemort, avait dit Rogue.
-Il est vraiment revenu? Avait demandé craintivement Mme Pomfresh.
-Bien sûr…
Ron observa Hermione. C'était la première fois qu'on acceptait qu'elle entre pour voir Harry. Elle avait l'air complètement bouleversée.
Arrivés à la salle commune vide, ils se séparèrent pour aller dans leurs dortoirs respectifs.
Hermione se coucha dans son lit à baldaquin, seule dans la pièce. Les autres filles arriveraient le lendemain. Elle repensa à l'été, avant l'accident de voiture, avec Harry… Harry… La jeune fille s'endormit sur ce nom connu du monde sorcier entier.
********************
Le lendemain matin, Ron et Hermione restèrent dans la salle commune. Ron termina ses devoirs d'été pendant que Hermione lisait La magie dans les civilisations anciennes. Elle fut très impressionnée de voir comment les peuples égyptiens, grecs et romains utilisaient la magie. À l'heure du dîner, ils reçurent un hibou. La lettre, écrite d'une manière plus ou moins ordonnée, était de leur grand ami (dans les deux sens) Hagrid.
BonjourJ'aimerais vous montrer quelque chose. Aujourd'hui, 1h30, ça vous va?
À plus tard,
Hagrid
Hermione s'empressa d'écrire un D'accord à l'endos du parchemin. Elle le roula avant de le redonner au grand hibou qui attendait, la patte tendue.
-Qu'est-ce que Hagrid peut bien avoir à nous montrer? Se demanda Ron.
********************
Ils quittèrent le château 10 minutes avant l'heure du rendez-vous. Il faisait relativement beau. Le soleil doré éclairait tout le parc de Poudlard. Après quelques minutes de marche, Hermione et Ron arrivèrent devant la petite cabane de Hagrid. Demi-géant, il n'avait pas pu compléter ses études à Poudlard car on l'avait renvoyé alors qu'il était en troisième année. On l'avait accusé d'avoir ouvert la chambre des secrets et d'avoir lâché un monstre sanguinaire dans l'école. Mais Harry, Ron et Hermione avaient prouvé son innocence lors de leur deuxième année à Poudlard. Dumbledore, convaincu de l'innocence de Hagrid, l'avait tout de même gardé comme garde-chasse de l'école. Et deux années plus tôt, Dumbledore avait fait de Hagrid, qui avait une grande passion pour les animaux, particulièrement les dangereux, professeur de soins aux créatures magiques.
-Bonjour! Aller, aller, entrez! Faites comme chez vous! Leur dit Hagrid lorsqu'ils eurent cogné à la porte.
Il était habillé normalement et portait son gros manteau, comme à l'habitude. Sa barbe hirsute retombait sur son torse. Ron fut très étonné de ne pas voir Crocdur, le gros molosse de Hagrid, leur sauter dessus, comme c'était le cas à chaque fois qu'ils allaient visiter leur ami.
-Où est Crocdur? Demanda Ron
-C'est justement ce que je voulais vous montrer! S'exclama Hagrid, enthousiaste. Venez voir! Je vais vous montrer.
Ron et Hermione, intrigués, suivirent leur ami dans le coin de la maisonette, près de la cheminée.
-Oh! S'exclama Hermione.
Une chienne de la même race que Crocdur, mais en beaucoup plus petit, était allongée sur une couverture, pleins de petits chiots accotés sur elle. Crocdur, assis à côté d'eux, regardait ses petits avec fierté.
-Et oui! Dit Hagrid. Crocdur a eut des petits chiots!
-Mais c'est super! S'exclama Hermione.
-N'est-ce pas? Ajouta Hagrid.
La dernière fois où ils avaient vu Hagrid si heureux, c'était quand le petit Norbert, un dragon norvégien à Crête, était né. Hagrid n'avait pas pu le garder longtemps, mais s'en était occupé comme si c'était son propre enfant.
Ron compta qu'il y avait 10 petits chiots, tous noirs comme Crocdur sauf un, qui était parsemé de tâches blanches.
-Ils sont mignons, dit Ron.
-Oui. Mais je ne sais pas ce que je vais faire d'eux une fois qu'ils seront sevrés (un fois qu'ils deviendront autonomes, plus besoin de maman-papa, etc…). Je compte en garder un ou deux, mais je ne peux pas m'occuper de toute la portée.
-Mais
d'où vient la mère? Demanda Hermione.
-Je ne sais pas… peut-être de la forêt interdite… Peu importe. Parlez-moi de
vous maintenant! Qu'avez-vous fait pendant l'été?
Ils parlèrent pendant une grande partie de l'après-midi de tout et de rien, évitant le sujet de Harry.
-Alors tu n'es pas allé voir Victor Krum cet été? Demanda Ron, étonné, mais en même temps content. Ron détestait le joueur de Quidditch depuis que Hermione sortait avec lui. Il avait peut-être un faible pour elle, mais ne voulait pas se l'avouer.
-Non. Nous ne sommes plus ensemble, avait répondu Hermione en rougissant un peu.
Vers la fin de l'après-midi, Ron et Hermione se rendirent à la tour des Gryffondor pour se préparer au banquet qui allait avoir lieu le soir même, après l'arrivée des élèves. Harry ne pouvait quitter la tête d'Hermione. Il était dans le coma. Il ne s'en sortirait peut-être pas… Elle se reprit et essaya de penser à autre chose. Pendant ce temps, Ron était dans le même état. Harry lui avait sauvé la vie. Il regrettait tellement de s'être disputé avec lui l'année auparavant. Mais comme Hermione, il se dit que c'était mieux de ne plus penser à tout cela. Après tout, la cérémonie était un moment pour s'amuser.
Avant de se rendre à la grande salle, ils passèrent par l'infirmerie. Mme Pomfresh finit par les laisser entrer à contrecœur.
-Vous avez cinq minutes, avait-elle dit.
Harry était toujours dans le même état. Allongé sur un lit, il ne bougeait pas du tout. C'était à peine s'il respirait.
-Revient-nous vite… s'il te plaît, Harry, reviens-nous… entendit Ron murmurer Hermione.
Il resta muet devant ce spectacle désolant.
Après avoir été chassés par Mme Pomfresh, les deux amis se dirigèrent vers la grande salle. Ils croisèrent McGonagall dans le couloir. Cette fois, elle était vêtue d'une robe de sorcier turquoise.
-Est-ce que ça va? Demanda-t-elle devant leur air attristé. Vous revenez de l'infirmerie, je suppose…
-Pensez-vous qu'il va s'en sortir? Demanda Ron.
-Mme Pomfresh est la meilleure infirmière du pays. Nous avons toutes les chances de notre côté. Mais, franchement, je n'en ai pas la moindre idée…
Ron et Hermione continuèrent leur chemin, cette fois sans interruption. Ils arrivèrent pendant que les élèves commençaient à entrer dans la salle et à prendre place aux tables. Ils s'assirent un à côté de l'autre, à l'extrémité de la table des Gryffondor.
Hermione pensa alors à quelque chose :
-Ah, oui Ron, j'ai oublié de te dire : Je suis préfète!
-Eh bien bravo! Répondit Ron en souriant. Tu peux être fière! Ajouta-t-il d'un ton sarcastique.
Hermione lui lança un regard voulant sûrement dire quelque chose comme « oui, j'en suis fière ».
Ils observèrent la table des professeurs. La plupart des professeurs étaient là : Hagrid, Binns, Flitwick, Rogue, MgGonagall, Bibinne, Pomfresh, Chourave, etc…. Il y avait aussi une vielle femme qu'ils ne connaissaient pas et…
-Ron regarde! C'est le professeur Lupin!
Ron se tourna à son tour et un grand sourire s'afficha sur ses lèvres.
-Il est revenu! C'est super!
Lupin, qui les avait vu, leur sourit.
-Bonjour! Dit une voix familière.
Seamus, qui avait parlé, Dean, Parvati, Lavande et Neville venaient de s'asseoir à côté et en face d'eux.
-Allo! Répondirent en cœur Ron et Hermione.
Ginny Weasley, la petite sœur de Ron, vint s'asseoir en face de lui.
Elle leur sourit, puis demanda :
-Où est Harry?
Les sourires des deux amis s'estompèrent.
-Il… Il est dans le coma, répondit Ron.
Ginny pâlit. Elle avait toujours eu un faible pour Harry, qui s'était amplifié lorsque ce dernier lui avait sauvé la vie dans la chambre des secrets.
-Mme Pomfresh ne peut rien faire? Demanda-t-elle.
-Il a reçu un maléfice empêchant les produits magiques d'agir, répondit Hermione.
C'est à ce moment que Drago Malefoy, accompagné de Crabbe et Goyle, décida d'arriver.
-Alors, votre petit ami Potter est mal en point? C'est dommage… En plus, il allait sûrement devenir capitaine de son équipe de Quidditch. Weasley, dit-il en se tournant vers Ron, ne le pleure pas trop! Tu pourrais ruiner ta famille en achetant des mouchoirs!
Ginny, furieuse, se leva et gifla Malefoy.
-Laisse-nous tranquilles! Hurla-t-elle juste assez fort pour attirer l'attention de la table de Gryffondor. N'insulte plus jamais ma famille sinon… sinon…
Elle gifla Malefoy sur l'autre joue et se rassit, toute rouge.
Tous les Gryffondors éclatèrent de rire et Malefoy retourna vers sa table.
-Bravo Ginny! S'exclama Fred, le grand frère de Ron.
-Je dirais même plus : Bravo Ginny! Ajouta George, le jumeau identique de Fred.
Ron ne pouvait plus s'arrêter de rire. Malefoy venait de se faire ridiculiser par sa petite sœur. Hermione riait aussi mais elle reprit vite son sérieux à cause de son rôle de préfet.
Dumbledore se leva alors :
-Bonjour à tous, bonjour à toutes. Bienvenu à Poudlard. Premièrement je veux vous dire que cette année nous accueillerons de nouveaux professeurs : Mme Arabella Figg vous enseignera les défenses contre les forces du mal.
Des applaudissements s'élevèrent pendant que la vieille femme qu'ils avaient aperçues quelques instants avant se levait et saluait les élèves. Apparemment, elle était connue.
-Vous serez sûrement heureux d'apprendre que le professeur Lupin sera de retour parmi nous. Il sera… comment dire… professeur d'éducation au choix de carrière.
Cette fois, les applaudissements furent beaucoup plus nombreux. Le professeur Lupin, qui avait enseigné les défenses contre les forces du mal deux ans plus tôt, avait donné des cours très appréciés par les étudiants.
-Nous allons maintenant procéder à la cérémonie de répartition.
Les premières années entrèrent dans la salle et furent envoyés dans leur nouvelle maison par le choixpeau magique. Lorsque ce fut finit, Dumbledore reprit la parole :
- Cette année, nous aurons de nouveaux élèves en 4e, 5e et 6e année. Nous procéderons de la même façon que d'habitude pour déterminer leur maison.
Le petit groupe était arrivé avec les premières années. McGonagall commença à faire l'appel.
«Bluch, Roana transféré de BeauxBâtons, 5e année»
Roana se dirigea vers le choixpeau et le mit sur sa tête.
« Serdaigle !» Annonça le choixpeau.
– je c que c noms là on les retrouveraient à Londres, mais là je c po moi c comment que le monde i s'apellent à Londres fac… pi aussi Troil on va dire que c une école de sorcier en… France… pi Thootyât ce en Égypte….-
Ainsi, « Ouelette, Phanie, transférée de Troil, 4e année», « Thaât, Ramos, transféré de Thootyât, 4e année» et « Hansen, Elisabeth, transférée de BeauxBâtons, 5e année» devinrent des Gryffondor.
« Moreau, Alexandre, transféré de Durmstrang, 6e année» se retrouva chez Poufsouffle et « Skovitch, Vladimir, transféré de Durmstrang, 6e année» se rendit vers la table des Serpentards. Dumbledore reprit la parole :
-Bon, maintenant, mangeons. Bon appétit.
-Je savais pas qu'il y avait d'autres collèges que Durmstrang, BeauxBâtons et Poudlard! Dit Neville, assit près d'Hermione.
-Avez-vous remarqué que tous ceux de Durmstrang sont allés à Serpentard? Dit alors ironiquement Hermione.
-Comme c'est étrange! Approuva Ron en lui souriant.
Plein de nourriture apparut sur les assiettes en or qui étaient posées sur les tables. Des mets chinois aux mets canadiens, il y avait de tout. Elisabeth Hansen, une des nouvelles 5e année à Gryffondor, était assise en face de Hermione. – bon la vous aller dire que tout le monde est en face de Ron pi Hermione mais on va dire que Seamus pi sa gagne i sont genre en diagonale…-
-Bonjour! Dit-elle. Je m'appelle Elisabeth mais appelez-moi Elisa, c'est mieux, ajouta-t-elle en faisant la grimace.
-Bonjour. Je m'appelle Hermione et lui c'est Ron. Nous sommes en cinquième année aussi.
-Ah! C'est bien. Poudlard a l'air vraiment mieux organisé que BeauxBâtons! Dit-elle. Là-bas, nous n'avions pas une si belle grande salle. Je suis contente d'avoir été transférée.
Ron l'observa. Elle avait des yeux d'un bleu très profond, de longs cheveux châtains parsemés de mèches blondes. Elle était de taille moyenne et très mince. Ron était un peu intimidé. C'était sa première journée à Poudlard, et déjà elle faisait conversation avec tout le monde comme si elle était là depuis plusieurs années. C'est la voix d'Hermione qui le sortit de sa rêvasserie :
-Eh Oh, Ro-on! Il y a quelqu'un?
-Hein? Eh oui oui, je suis là…
Elisa le regardait et il se sentit rougir.
-Je reprends ma question, dit-elle. Ce sont tes frères et ta sœur là-bas? Demanda-t-elle en montrant Ginny qui était allé discuter avec Fred et George.
-Eh… oui…
-Eh bien vous vous ressemblez! Dit Elisa en lui souriant.
Ron détourna le regard. Impossible de soutenir les yeux bleus malicieux de la jeune fille.
-Hermione, quelles options as-tu prises cette année?
-Eh bien je fais de l'arithmancie, je déteste la divination!
-Ah oui? Comme moi! C'est super!
Et elles se mirent à discuter arithmancie sous le regard perdu de Ron. Il n'avait jamais compris ou plutôt il n'avait jamais cherché à comprendre ce qu'était l'arithmancie.
-Tu en fais, toi de l'arithmancie, Ron? Lui demanda Elisa.
-Je ne sais même pas ce que c'est!
-C'est de la divination à partir des nombres, expliqua Hermione. Pour commencer tu écris le prénom et le nom et…
Les deux filles lui expliquèrent la base de l'arithmancie. Ron commença à penser que c'était mieux que la divination avec Trelawney jusqu'à ce qu'Elisa lui déclare :
-Quand tu a finis de dressé la suite de nombre, tu les additionnes et puis tu…
Addition. Calcul. Jamais. Ron détestait plus que tout les mathématiques à part peut-être les araignées mais bon…
Lorsqu'ils eurent fini de manger, les restes disparurent et Dumbledore reprit la parole.
-Avant d'aller vous coucher, je dois vous rappeler certaines règles. La forêt autour de l'école est strictement interdite. Vous savez tous quels horribles monstres se cachent dedans. Je vous rappelle aussi qu'il est strictement interdit de sortir du château après le coucher du soleil. Il est fort recommandé de toujours être avec quelqu'un lorsque vous sortez. Il y a en ce moment de mauvaises choses qui se préparent. Prenons en exemple Cedric Diggory qui est mort l'an dernier ou bien Harry Potter qui est en ce moment à l'infirmerie.
Des murmures s'élevèrent dans la salle.
-Harry Potter est à Poudlard? Demanda à voix basse Elisa à Hermione.
-Oui. C'est même notre meilleur ami à Ron et moi… mais il est… il est…
-…Très mal en point, termina Ron.
-Maintenant, regagnez vos salles communes, dit Dumbledore. Ronald Weasley, Hermione Granger, Elisabeth Hansen et Ginny Weasley, venez me voir, je dois vous parler. Intrigués, le petit groupe de Gryffondor se rendirent auprès du directeur pendant que les autres se dirigeaient vers leur salle commune.
-Suivez-moi.
Quelques professeurs se joignirent à eux. Dumbledore les mena jusqu'à son bureau.
-Fizwizbiz, murmura le directeur pour ouvrir le passage menant à son bureau.
Une table et 11 chaises avaient été placées dans le centre de la grande pièce. Fumseck, le phénix, était sur son perchoir et regardait la scène. Sirius Black, le parrain de Harry considéré comme un grand criminel, sortit d'un petit couloir.
-Bonjour M. Dumbledore, dit-il.
Plusieurs eurent l'air choqué, mais voyant que Dumbledore ne faisait rien d'autre que de répondre un « Bonjour à vous », ils s'abstinrent de parler.
Chaque personne prit place sur une chaise qui lui était bien assignée. En commençant par Dumbledore et en allant vers la droite, les chaises étaient destinées à M. Black, M. Lupin, Mme McGonagall, M. Rogue, Mme Pomfresh, Ginny Weasley, Ronald Weasley, Elisabeth Hansen, Hermione Granger et…
-Harry? Dit Hermione. Mais il n'est… il n'est pas là!
-Je le sais bien, Mademoiselle Granger. Mais avec votre aide, il le sera peut-être bientôt…
-Qu'est-ce que c'est que cette sorte de conseil? Demanda Elisa. Que fait-on ici?
-Calmez-vous, mademoiselle Hansen. Étant donné la renaissance du seigneur noir Voldemort, je dois vous communiquer une information importante.
La plupart des personnes présentes eurent un frisson.
-Je ne veux pas vous effrayer, mais je vous ai emmené ici pour vous apprendre que si Voldemort s'attaque à l'école, vous serez les premiers visés.
Ginny serra le bras de son frère qui était à côté d'elle.
Ron regarda Elisabeth. Même elle avait l'air d'avoir perdu sa bonne humeur, mais elle se ravisa très vite.
-Donc, je suppose que vous voulez que l'on prenne des cours spéciaux avec certains de ces professeurs et de ces criminels dangereux. J'ai très hâte! Ça va être excitant! Mais j'aimerais quand même savoir, pourquoi sommes-nous visés et pas d'autres?
Tout le monde resta stupéfait. Hermione vu Rogue sur le point de dire quelque chose, comme cinq points de moins pour Gryffondor, mais il se ravisa.
Une fille comme ça ne peut pas exister, se dit Ron. C'est impossible.
-Je crois que vous avez bien compris, mademoiselle Hansen. Vous prendrez des cours poussés en sortilèges et défenses avec le professeur Lupin, et des cours d'animagie avec le nouveau professeur Black. Je vous prierais par contre de ne pas parler de tout cela à vos camarades de classe. M. Black n'est pas encore innocenté par le ministre de la magie, mais nous savons qu'il est innocent. Vous serez aussi des animagus non déclarés.
-Mais pourquoi évitez-vous le sujet? Demanda Elisa. J'aimerais, et je suppose que je ne suis pas la seule, dit-elle en se tournant vers Ron, qui rougit, qui voudrait savoir pourquoi le mage noir tueur veut nous tuer. C'est pas simple?
-Ça suffit! S'exclama Rogue.
-Calmez-vous, Severus. C'est vrai que je n'ai pas répondu à sa question. Vous penserez peut-être que c'est votre amitié avec M. Potter, mais il y a d'autres raisons. Je ne peux vous le dire tout de suite. Ça pourrait influencer votre destinée et ce n'est pas mon but. Si vous voulez le savoir, trouvez le vous-mêmes.
-En plus des devoirs! S'exclama Elisa. Mais vous êtes beaucoup plus exigeants que BeauxBâtons! C'est pas possible!
Cette fois c'était trop. Ron éclata de rire, suivit de près par Hermione, et puis par Ginny. Même Sirius se mit à rire. Rogue se leva, rouge de fureur.
-Ça suffit! Répéta-t-il. Puis il se retourna et quitta la pièce.
Après s'être calmés, les étudiants reprirent leur sérieux. Dumbledore avait gardé un air grave.
-Alors, PomPom, comment va notre cher Potter, demanda Dumbledore à mme Pomfresh.
-Il est toujours dans le coma. Aucun de nos moyens magiques ne fonctionne sur lui. Il va devoir guérir de la façon moldue : longue et incertaine. Je ne vous cache rien, il se peut qu'il en meure.
Hermione sentit des larmes perler ses yeux. Harry. Son Harry était en train de mourir.
-Et bien, dit Dumbledore. Je vous convoquerai à des réunions de temps en temps. Vos cours de sorts et défenses auront lieu le mardi après-midi, après votre dernière période de cours habituelle, et vos cours d'animagus auront lieu le vendredi, à la même heure que votre cours du mardi. Vos cours commenceront dans un mois. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit. Les professeurs, j'aimerais que vous restiez, j'ai à vous parler.
Les élèves quittèrent le bureau de Dumbledore et se dirigèrent vers leur tour. Elisa murmura alors :
-Ron, Hermione, montrez-moi où est Harry. Je veux le voir.
-Mais nous n'avons pas le droit! Dit Hermione.
-Personne ne le saura. L'infirmière est restée avec Dumbledore. C'est le moment ou jamais.
-Viens. Suis-moi, lui dit Ron, sous le regard noir de Hermione.
********************
Le cimetière était vide, la nuit était noire. Les pierres tombales dispersées donnaient un air macabre et sinistre. Le silence fut troublé par les bruits de personnes transplanant. On entendit alors des voix sinistres s'élever…
-Bon, Dumbledore a-t-il réuni sa troupe?
-Oui, maître. Ils les a prévenus. Je les ai entendus. Il ne veut pas leur dire la raison de leur puissance.
-AhAhAhAhAh! L'idiot. Ça causera leur perte. Ah!Ah!Ah!Ah!Ah!
Le silence du cimetière fut de nouveau rompu, mais cette fois, par le rire démoniaque du seigneur des ténèbres.
********************
-Harry Potter! Harry Potter! Harry Potter!
Harry ouvrit les yeux et sursauta. De grands yeux globuleux le fixaient.
-DOBBY! DOBBY! NE REFAIS JAMAIS ÇA !!!!
Dobby l'elfe de maison se recroquevilla sur le plancher.
-Dobby est désolé monsieur, Dobby s'excuse monsieur. D'étranges rumeurs circulent dans les cuisines de l'école monsieur. Les rumeurs disent que Harry Potter est mort monsieur. Dobby est venu pour voir s'il était mort monsieur. Maintenant que Dobby est sûr que Harry Potter est bien vivant, Dobby va s'en aller monsieur.
Harry voulait se redresser pour lui répondre, mais il vit trois ombres entrés dans la pièce, leurs baguettes magiques dressés devant eux. Il préféra rester coucher, au cas où…
-Harry! S'exclama Hermione, qui se jeta à son cou. Harry! Je suis si contente! J'étais si inquiète! Oh! Harry!
-Que… Qu'est-ce qui se passe? Demanda Harry, intrigué. Que faites-vous ici? Et qu'est-ce que je fais ici?
Ron s'avança vers lui et lui sourit.
-Je suis content que tu ailles bien Harry.
La dernière ombre s'avança dans la lumière.
-C'est toi Harry Potter? Quel honneur de te rencontrer ! Je m'appelle Elisabeth, mais appelle-moi Elisa, ou encore Lisa, les deux sont bien.
Harry était bouleversé, choqué, inquiet, heureux… en un mot : mélangé. Même complètement mélangé.
-Attendez. Expliquez-moi ce que je fais ici.
Hermione et Ron racontèrent toute l'histoire pendant que Elisa, Dobby et Harry écoutaient.
-Alors j'ai eu un accident… Quelle sorte d'accident?
-Tu ne te souviens pas de ce qui s'est passé cet été?
-Pas du tout. Le plus loin que je me souvienne c'est quand je suis monté dans la voiture des Dursley en revenant de Poudlard l'an dernier. Alors, Hermione, où est-ce que j'étais? C'était quelle sorte d'accident?
Hermione eut l'air atterré. Il ne se souvenait pas de ce qu'ils avaient vécu pendant l'été, tous les deux.
-Et bien tu as eu un accident de voiture.
-Ah bon? Et j'étais avec qui?
-Tu… Tu étais avec moi…
Un silence suivit cette déclaration.
-Et tu ne me l'a même pas dit? S'exclama Ron.
Sans faire attention à son ami aux cheveux roux, Hermione continua :
-Je t'avais invité pour que tu prennes congé de tes moldus. Tu es venu. Le deuxième soir après ton arrivé, nous étions avec mes parents dans la voiture et tu t'es tout d'un coup sentit mal. Ta cicatrice te brûlait, tu avais de la misère à respirer et puis il y a eut un grand flash violet, comme si on jetait un sort. Tu as été touché et tu t'es effondré, inconscient. Tout cela s'est passé en environ dix secondes. Mon père qui était au volant, s'est retourné pour voir ce qui se passait, et c'est à ce moment-là qu'il y a eut un carambolage devant nous, et nous avons foncé dans le tas de voitures. Personne n'a été blessé sauf toi. Nous avons tout de suite contacté Dumbledore et il est venu te chercher en personne. Ça fait un mois que tu es là, dans ce lit, à recevoir des soins de Madame Pomfresh. Le sortilège que tu as reçu, certainement lancé par Voldemort, empêche tous les remèdes magiques d'agir. Il faut maintenant que tu guérisses de façon normale.
-Très bon résumé des faits, Miss Granger, dit la voix du professeur Rogue dans le cadre de la porte. Mais je me demande ce que vous faîtes à cette heure avec notre petit malade. Je vais de ce pas en parler au professeur Dumbledore. J'espère qu'il saura vous punir convenablement.
-Ce ne sera pas nécessaire, dit la voix de Dumbledore qui arrivait. Je comprends très bien que vous ayez eu envie d'aller voir votre ami… votre très grand ami, ajouta-t-il en se tournant vers Hermione. Toutefois, je vous prierais de retourner à votre salle commune. Les cours commencent demain, vous savez. Dobby, retournez aux cuisines.
Le petit elfe acquiesça puis sortit de la salle.
Comment fait-il pour… savoir…? Se demanda Hermione.
-Quoi? Les cours commencent dès demain? Demanda Harry en essayant de se lever.
Il retomba aussitôt sur son lit, incapable de bouger.
-Vous avez les côtes cassées, M. Potter, dit Mme Pomfresh qui arrivait. Ne bougez plus, maintenant.
-Où sont mes choses? Et Hedwidge? Demanda Harry. Je ne suis pas allé sur le chemin de traverse!
-Ça va, Harry, on a tout fait pour toi, lui dit Ron.
Harry lui sourit pour le remercier, mais son sourire vira vite en une grimace. Harry essaya de porter ses mains à sa cicatrice qui le brûlait, mais n'y arriva pas.
-V…Voldemort! Murmura-t-il avant de s'évanouir.
Tout le monde, choqué, se tourna vers la porte. Lucius Malefoy se tenait debout dans le cadre, un sourire satisfait sur les lèvres.
-Je ne voulais pas vous déranger, dit-il. Je venais seulement voir comment allait ce cher… Potter.
Puis il partit, se dirigeant vers la sortie de Poudlard.
-C'est un mangemort celui-là, dit alors Hermione.
-Je le sais bien, répondit Dumbledore, mais nous n'avons aucune preuve valable aux yeux de Fudge. Il ne croit toujours pas à la renaissance de Voldemort. Il ne veut pas déranger son petit bien-être personnel.
Les yeux de Dumbledore brillaient. D'une fureur rare. On ne le voyait pas souvent en colère. Le petit groupe remonta vers la tour de Gryffondor. En se couchant, Hermione se mit à pleurer. Harry ne se souvenait plus de rien de ce qui s'était passé. Puis elle pensa à Ron, qui avait l'air amoureux, et puis à Elisa, la nouvelle se pensant déjà une vieille… Hermione sombra finalement dans un sommeil profond.