« Je t'aime.

-Pour de vrai ?

-Je crois.

-Alors embrasse moi. »

Ces lèvres, si chaudes sur les miennes, me font tressaillir. Oui, je l'aime. Pour de vrai. Et maintenant que nous sommes ensemble, rien ne pourra plus jamais nous séparer. J'ai une petite pensée pour Gale, mais je la refoule très vite. Il n'y a jamais rien eu entre nous.

Mes doigts se nouent dans ses cheveux si doux. Je suis contente de lui avoir dit. Parce que cela faisait un moment que j'y pensais. Je l'aime. Mon bonheur est tel que je souris dans notre baiser. Il se sépare et me demande pourquoi je souris. Mes doigts sont toujours dans ses cheveux, et comme réponse je le force à mes lèvres. Il hésite un moment, ne comprenant sans doute pas ma fougue. Mais cette hésitation est très vite remplacée par une passion si intense que j'en suis un peu surprise.

Après un long moment, à court d'oxygène, nous nous séparons et je commence à glousser, un peu. Je ne suis pas moi. Avec lui, je suis quelqu'un d'autre. La nuit, bercée dans ses bras, je suis transformée. Je ne cauchemarde plus.

Il me regarde bizarrement.

« Tu viens de glousser. » Il dit simplement, un sourcil levé en confusion « tu ne glousse jamais. » il ajoute.

« C'est parce que là, je suis avec toi, et comme je t'aime ça me donne tant de joie que… je me suis laissée emportée » J'explique rapidement, gênée.

Mon cas ne s'améliore pas quand son incrédulité se transforme en fou rire.

« Quoi ? » Maintenant, je suis vexée.

Je tourne dans le lis jusqu'à ce que mon dos lui fasse face.

« Eh ! Attends ! Je ne ris pas méchamment ! » Ses bras m'entourent la taille.

Je regarde par-dessus mon épaule et vois son expression hilare. Je me détourne la tête et grogne, offensée.

« Voyons, tu ne me fais pas la gueule tout de même, ma chasseuse ? Je riais parce que tu étais tellement mignonne et ouverte, pas pour autre chose.»

Je ne sais pas si c'est le « ma chasseuse » ou sa voix mais il me fait fondre. Grr, lui et les mots, il pourrait me convaincre que le président Snow travaille enfaite pour le bien de Panem, et n'est pas un tyran. Je me tourne tout de même vers lui et vois la sincérité de son visage.

« C'est vrai ? » je me risque.

« Bien sûr, ma chasseuse.»

Il me sourit et je me tourne vers lui et me cache le visage dans son cou. Ses bras m'entourent et ses lèvres fouillent mes cheveux passionnément. Je le respire, je m'imprègne de lui. Je pose mes lèvres sur sa clavicule et je le sens sourire dans mes cheveux.

Sa peau est si douce. Comme je l'aime. Je suis contente de lui avoir avoué. Nous avons tous les deux besoins d'amour. Parce que quand la vie n'a plus vraiment de sens, comme la nôtre maintenant, on a besoin de quelqu'un pour s'accrocher.

« Je suis content qu'on puisse être ensemble finalement, même après tout ce qui est arrivé. Et je ne regrette rien, je crois que tout ce qu'on a fait était nécessaire. On y a perdu beaucoup, mais il le fallait. » Il dit gravement.

« Tu as raison, moi non plus je ne regrette rien. » Je lui dis.

« Alors comme ça, on peut mettre toute notre horrible histoire derrière nous et avancer, vivre. »

Je ne pourrai pas être plus d'accord.

Commentez! Je n'écris pas en français habituellement comme j'ai lu les livres en anglais, mais bon... Faut bien un commencement à tout! Walla!