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Instinct Animal
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, mais à J.K. Rowling.
Pairing : HPDM….Rating : M
Genre : Aventure/Fantastique/Romance
Résumé :La communauté des lycanthropes reposait sur un concept inviolable : la dominance. Chacun occupait une position bien précise au sein de la meute, déterminée par son genre, sa puissance et sa naissance. La majorité des loups mâles étaient des dominants. Toutefois, bien que rares les dociles mâles existaient bien. Âgé de dix-huit ans, Harry Potter était de ceux-là.
Nda : C'est ma première fanfiction. J'espère la finir et surtout j'espère qu'elle vous plaira ! Mon histoire s'inspire fortement d'autres histoires ou fanfictions que j'ai lu. Je prie donc les auteurs se sentant concernés de me faire part de leurs doléances (quel grand mot !), si certaines similitudes avec vos propres écrits vous gênent.
Évolution : 5 chapitres écrits pour l'instant sur….
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Prologue
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(21 Juin 201)
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Le vent sifflait à ses oreilles et des branches craquaient sous chacune de ses foulées. Il sillonnait la forêt à vive allure, zigzaguant avec agilité entre les troncs des feuillus. Le ciel s'était assombrit depuis bien longtemps, et les ombres des chênes flottaient, silhouettes fantomatiques dissuadant une quelconque promenade nocturne. Des dizaines de corps l'accompagnaient dans sa course, sautant agilement entre les troncs leur faisant obstacles. Mais, un seul lui importait, celui de l'imposante créature qu'il poursuivait. Un peu plus, un peu plus vite, et il l'aurait rattrapée.
L'adrénaline de la course brûlait ses veines et le sang battait bruyamment à ses tempes. L'effort engourdissait doucement ses muscles, mais il ne pouvait pas abandonner. Non, pas maintenant. Ce serait trop bête. Des arbres, encore et toujours des arbres, que la bête ne semblait avoir aucune difficulté à éviter aider du seul éclat de l'astre lunaire. Un peu plus, juste un peu plus…
Il sentit soudain sa patte avant gauche rencontrée une branche. Tentant tant bien que mal de retrouver son équilibre en basculant son poids sur sa patte antérieure droite, il perdit toutefois le combat et vint s'effondrer de tout son long sur le sol terreux du bois. Aucun de ses congénères ne parut s'intéresser à sa chute, poursuivant leur course effrénée. Pitoyable et honteux, le jeune loup se releva en gémissant pour découvrir le lieu désert.
Où étaient-ils donc tous passés ? L'avaient-ils réellement abandonné ici ? Perdu, l'enfant sentit peu à peu la panique l'envahir. Il ne connaissait pas ses bois, comment comptait-il s'en sortir ? Accablé par le poids de la situation, le louveteau se recroquevilla sur lui-même en tremblant. Il voulait ses parents.
Une ombre vint tout à coup recouvrir le carré de terre que l'enfant fixait avec désespoir. Surpris, il releva brusquement la tête pour plonger dans un océan argenté. Là, devant lui, trônait la mince silhouette d'un loup neige, semblant âgée de seulement quelques années de plus que lui. Celui-ci le regardait surpris, un sourire goguenard retroussant lentement ses babines. S'avançant doucement vers le plus petit, le lycanthrope à la fourrure immaculée s'agenouilla afin de donner des petits coups de museau contre celui de son congénère. Rasséréné, le noiraud se redressa sur ses quatre pattes pour venir lécher avec affection la truffe du plus grand. Étonné par le geste, celui-ci recula légèrement. Le louveteau le regardait désormais avec amusement, les yeux brillants de contentement et de quelque chose d'autre que le plus âgé n'arrivait pas à définir, serait-ce de la malice ? Il eut sa réponse une demi-seconde plus tard, lorsque le plus petit plongea sous ses quatre pattes avec agilité pour détaler à toute allure ! Il fallut cette même demi-seconde pour qu'il prenne conscience de la rouerie du noiraud, et s'élance à sa poursuite.
Les deux louveteaux jouèrent des minutes, des heures durant, se pourchassant, se taquinant et se battant innocemment. La fatigue vint finalement les cueillir lorsque le plus âgé abrégea une nouvelle fois la course du plus jeune en se jetant littéralement sur lui pour l'écraser de son poids. À plat ventre dans la terre feuillue, sans aucune possibilité de victoire, le plus jeune se résigna à capituler. Fier de sa victoire, le loup blanc ne semblait pas prêt à libérer son compagnon de jeu de l'étau que formait son corps, léchant avec amusement les oreilles noires. Il prit finalement pitié du jeune loup-garou et desserra sa prise sur la silhouette plus petite pour se laisser choir contre son flanc. Le petit louveteau se lova un peu plus contre son ami, enfouissant sa truffe dans le poil neigeux duveteux. Il poussa alors un soupir de plaisir en fermant les yeux. Comprenant le message, son compagnon fit de même.
La douce lumière du soleil levant vint trouver les deux loups, formant une boule noire et blanche où les membres de chacun ne pouvaient être identifiables. Le plus jeune fut le premier à quitter les bras de Morphée. Ouvrant péniblement ses yeux aux rayons éblouissant de l'astre diurne, il grogna légèrement avant de replonger sa tête dans la fourrure lui faisant face. Toutefois son geste causa le réveil de son partenaire, qui grogna à son tour. Le plus vieux se releva néanmoins décidant qu'il était grand temps de rejoindre la « meute ». Voyant son ami l'abandonner, le noiraud le suivit avec reluctance. Il accéléra cependant la cadence pour se retrouver au niveau du loup blanc. Pour toute réponse, celui-ci retroussa narquoisement ses babines. Le plus jeune continua à grommeler tout le long du chemin.
Lorsqu'ils atteignirent enfin le temple de la Lune, une furie rousse leur fonça soudain dessus pour étouffer le plus jeune de son étreinte. Amusé, le plus grand reprit instantanément sa forme humaine. Le noiraud l'imita alors sous l'œil de sa mère qui l'inspectait désormais sous tous les angles pour vérifier que rien de mal ne lui était arrivé. Mais les émeraudes du brun, elles, restaient accrochées à la silhouette de l'autre garçon. Si la perfection existait, nul doute qu'elle portait le prénom de ce garçon. Le sourcil droit relevé, les fines lèvres de celui-ci formait d'ailleurs un sourire goguenard.
Le tumulte causé par l'arrivée des deux enfants, provoqua bientôt un attroupement. Et de nouvelles voix vinrent rejoindre celle de la rousse. Toutefois, noyé dans un épais brouillard, le brun ne pouvait détacher ses orbes du jeune blond. Le teint aussi clair que le sien était hâlé, son corps fin mais déjà musclé pour son jeune âge, des cheveux d'un blond très clair presque argenté et ses yeux gris métalliques qui l'avaient déjà ensorcelé plutôt. Oui, c'était certain. La perfection incarnée.
« Harry. »
« Harry. »
La voix grave de son père finit par le faire sortir de ses pensées pour reprendre contact avec la réalité. De nombreuses personnes les entouraient désormais, et leurs regards semblaient particulièrement fixés sur lui.
« Papa… »
Le brun lui offrit un sourire sincère en réponse, creusant élégamment les fossettes de ses joues.
« Tu nous as fait une peur bleue, Harry. Où étais-tu donc passé ? »
Fronçant les sourcils, le garçon eut envie de lui crier dessus, de lui dire que c'était sa faute s'il s'était retrouvé seul dans cette forêt. Que c'était lui qui ne l'avait pas attendu, mais tout reproche mourut sur ses lèvres, lorsqu'une nouvelle silhouette franchit la marrée de corps de la foule pour les rejoindre. Blond, grand, les yeux métalliques. Une puissance écrasante se dégageait de son corps. Le nouveau venu, en revanche, ne fit pas grand cas de lui et prit le jeune blond dans ses bras avec une certaine retenue. Une femme aussi blonde que lui, le suivait et enlaça le garçon avec un peu plus de chaleur. Harry connaissait cet homme, il en était sûr. Il l'avait déjà vu quelque part.
Sous le silence de son fils, James Potter reprit la parole pour s'adresser au grand blond.
« Lucius, il semblerait que ton fils soit aussi intrépide que le mien. Enfin je suppose qu'il a veillé sur Harry avec attention. »
Le visage fier, Lucius Malfoy répondit noblement.
« Draco ne m'a jamais déçu. Je ne doute pas que son futur soit brillant ! »
Voilà, ça y était. Il s'en souvenait maintenant. Cette stature, ce visage. Lucius Malfoy, l'Alpha de Serpentard. Son père le lui avait présenté la veille, mais Harry n'avait pas réellement prêté attention aux paroles de son géniteur à ce moment-là, bien trop excité par les festivités à venir. Il n'avait que six ans après tout, il avait bien le droit de faire quelques erreurs.
« Et bien, Harry est encore jeune, mais quand viendra le temps, j'espère que ces deux jeunes gens pourront mener une politique bénéficiaire pour nos deux peuples », déclara l'Alpha de Griffondor.
Un mince sourire vint se dessiner sur le visage du Serpentard.
« Je l'espère tout autant et suis certain que cela sera le cas, James. »
Les deux chefs de meute reconcentrèrent alors chacun leur attention sur leur progéniture.
Les Malfoys s'éloignèrent alors vers le campement des Serpentards sous le regard fixe du jeune Potter. L'héritier Malfoy se retourna soudainement pour adresser un dernier clin d'œil au garçon avant de disparaître définitivement dans la foule.
