la petite rubrique de Bidibou : salut à tous! arrrrghhhh !nan attendez !arrêtez les jets de tomates fétides, je vous avez promis la suite, là voilà..oui, oui, je sais il y a du retard !follement de retard, mais, c'est bon, je suis lancée ! je vous souhaite une trés bonne lecture ! je vais tâcher de publier un chapitre par mois! eh ! qui est ce qui m'a lancé une pomme de terre ! méchante, toi là bas au premier rang !je sais, l'intervalle risque d'être long, mais les chapitres le seront aussi ! hé hé ! à bientôt !
Rar :
LunaChoue : je t'adore, ma pitchoune. GSPr que tu vas bien et je te fais milles bisous !
Milles Mercis à :
Zakath Nath (lol, vive les messages subliminaux, alors prêt pr la suite ?hi hi),
Eniluap (c'est toi que je remercie !) ,
crevette (ouiiii, c'est ça ! merci je ne me rappelai plus le nom !)
Erikafolle mouauh ? t'y vas fort, lol ! voilà la suite, gros mercis ! ),
voodan (toi aussi merci ! merci de me dire que tu as aimé, mouche les snifs ds un bon kleenex et bonne lecture !),
morsure Amicale ( tiens coucou Morsure ! comment va ? merci à toi, j'ai pas pressé ni pris mon temps juste attrapé les idées au bon moment..nim de diou, t'as vu ? ça rhyme ? bises !
bohemio(mouhahhhaa oui oui je sais, ben t'as bien raison, pis au moins t'auras de l 'écho maintenant ! lol )
lafolleuh : lol et toutes mes excuses petite folle qui déraille et dont l'humour me plait beaucoup ! là tu vois , tu es bien partie pour avoir une réponse plus longue que la moyenne ! pour compenser mon indélicatesse de la dernière fois … T T.. Mais le cœur y était comme toujours, ça je te le certifie ! je te remercie d'avoir mis de ton cœur (vache, ça fait répétitif ce mot, dsl ! ) dans cette très sympathique reveiew que tu m'as envoyé ! merci pour ton soutien et gros kisssouuilllllesssss petite folle qui déraille , très bonne lecture et à bientôt !
elfie : hi hi hi ! tu peux pas savoir comme ça fait des plaisirs des reveiews dans ce style ! merciiiiiiiiiiii ! tu as vu je te mets juste dessous la folleuhhh qui déraille qui s'est plaint (de façon justifié, snif….) que je vous avez toutes deux négligées dans l'ancienne reveiew.. (avec raison mais… ! uniquement sur la longueur ! alors je corrige ça aujourd'hui ! lol) j'espère que la seconde partie sera toute aussi bien, en tout cas je pense qu'il y aura moins de raison de sortir ses kleenex, lol, pck évidemment la machine romance va se mettre en branle ! youpi ! enfin pas pour tout de suite mais…. Je veux un happy end ! pas toi ? Grosses bises ! bonne lecture ! à bientôt !
Mikishine : hello ! j'étais bien contente de savoir que le dernier chapitre t'ai remonté le moral ! …je suis bien contente que tu ne me botteras pas les fesses, mdr, puisque voilà la suite ! quoi ? qui a dit enfin ! merci à toi de tout les plaisirs que la lecture de ces petites histoires te procurent.. ! Bises tout plein Mikishine !
petite interlude avec :
Fanette31 : « arrrrhhhh ! jubilationnnn ! » est ma réponse très inintelligible suivie de « ah ah ahe ouhhhhouhhh ! « autrement dit « mouahahhaa ahha » et « pafff pafff paff » (table martyrisée par un poing…passons.. et « chlampk ,plurfff » (ça c'est moi qui tombe par terre et qui essaie de me rattraper à cette chaise tournante qui m'a envoyé valdinguée…. )vive Chicago, richard gere, le plagiat, toiii et sevychoooouuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! permet moi de commenter ton procès Fan !
jeudi 14 septembre, 10h27, Cours d'Assises.
Il fait une chaleur étouffante dans la petite salle de tribunal. Cette dernière, est bondée de monde : journalistes accompagnés de photographes, des anonymes, le boucher de la rue Sanguinole, Albus Dumbledore, Hermione Granger, Harry Potter, Severus Snape, Minerva Mc Gonagall, Tom Elvis Jedusor…enfin, toute la clique.
Tous, sont venus assister au procès du siècle. Celui du célèbre auteur Fanette. (ma pauvre… Tu sais, je suis toute cette affaire de l'au delà, sur un nuage ouateux d'une jolie couleur orangée…Bon, il y a des désagréments, à cause de l'humidité mon pantalon est mouillé.. mais qu'importe tu vaux bien ça ! )
Un officier pénètre dans la salle mettant ainsi fin au brouhaha qui y régnait et dit à haute voix :
- Silence. Veuillez vous lever. La Cour supérieure, présidée par l'honorable Juge Braguette, est ouverte. (mouahhhhaa juge braguette ! ouui, bon d'accord, il me faut pas grand chose..) )
Toutes les personnes présentes à l'audience se lèvent quand le juge, accompagnés de deux assesseurs et d'un greffier, entrent dans la salle et demeurent debout jusqu'à ce qu'ils aient pris leur siège. L'officier invite l'assistance à s'asseoir.
Le juge demande alors :
- Faites entrer l'accusée. (c'est toi !)
L'officier se dirige vers la porte par laquelle il est entré quelques minutes auparavant, et l'ouvre pour permettre à deux autres officiers, encadrant l'accusée menottes aux poignets, d'investir dans la salle. Le brouhaha regagne d'intensité, les flashes crépitent, puis tout se calme.
L'accusée n'est pas belle à voir. Nous nous passerons donc de sa description. Notons juste le regard fuyant et ses cheveux secs et fourchus.(ah bon ? et ben dis donc, ils t'on martyrisé en prison, les petit salop biiippp ! ça va pas se passer comme ça, je te le dis moi ! mon nuage en frémit d'indignation !
L'accusée est accueillie par son avocat. On lui enlève ses menottes. Puis le juge reprend :
- Greffier, veuillez lire les chefs d'accusation.
- Fanette, voici les charges qui pèsent contre vous : prise en otage des pensionnaires et du personnel de la maison de retraite « Les pâquerettes par la racine » ; tentative d'assassinat au moyen d'un membre factice, à savoir la prothèse de Mme Bidonnet, sur un membre non factice du personnel de l'établissement ; vol de dentier ; et enfin, tentative d'étranglement avec un cookie sur la personne de…heu…Bibabibiboubu…non, ce n'est pas ça…heu…Bibabeuloula… (bah décidément ! ..enfin, je ne peux me vexer de ce genre de chose, n'oublions pas je suis morte ! )
- She's my baby ! intervient gaiement Tom Elvis Jedusor provoquant ainsi des rires dans l'assistance. (et moi par la même occasion ! trop fort ! mdr !)
- Silence ! Ou je fais évacuer la salle ! hurle le juge en tapant comme un dingue avec son maillet. (plak plak plak fait le marteau ! )
Le silence revient. Le juge s'adresse à Fanette.
- Que plaidez-vous Fanette ?
- Heu (très bien parti Fan ,bravo ! )
- Connaissez-vous la peine que vous encourez au moins ?
- Hi (idem
- Votre avocat ne vous a rien dit ?
- Il m'a juste dit qu'il prenait les chèques, les cartes bancaires et même les anciens francs, votre Grandeur. (ouala ..oaula … Oualalalla..la crapule ! la crapule, nom de diuou, il va se faire convoquer celui là je te le dis moua ! )
- Ha, je vois. Bien, dans ce cas, laissez moi vous dire que vous risquez gros sur ce coup là !
- Je ne risque pas la peine de mort tout de même ! s'affole Fanette. (non non quand même.. m'enfin, tu sais les nuages c confortable, puis en plus les couleurs sont design au crépuscule et à l'aube. Je serais meme gentille je partagerais le mien avec toi.. moyennant.. voyons voir…. 10 d'intérêt, 23 de dividende. .humm.. plus..moui c'est ça.. mais rassure toi « je prends les chèques, les cartes bancaires et même les anciens francs » )
- Non, mais quelque chose de pire encore.
- … (ah oui ,pire que la mort ! un détraqueur ! un détraqueur ! ouais ! non, calme toi ! calme toi bidibou ! c'est truc là, c'est passé de mode à partir du tome 4)
- Vous allez devoir passer une nuit torride avec…
- Un troll ? (ouarg..)
- Non, pas tout à fait. (ouf ! )
- Alors !
- Avec…Severus Snape, lâche le juge. (aphone ! )
- JE PLAIDE COUPABLE ! s'emporte Fanette. (pousse toi, pousse toi Fan je te dis ! allez pousse toi de ton siége !c'est moi ! c''est moi, je suis coupable, c'est faux c'est pas elle, elle est gentille.. mais moi. .moi, je suis un monstre, un monstre ! Votre honneur, regardez moi, enfin, je n'ai pas les cheveux secs et fourchus mais c'est une illusion, parce que je suis une manipulatrice ! ecoutez moi ho ! c'est pas parce que je suis morte que je peux pas demander à ce qu'on me ressuscite ! Je suis COUPAAAAABLLLLEEEEE ! et non… attendez…. C'est moi.. sev est à moi…bouhhhouuuu.. il est à moi !)
- C'EST UN SCANDALE ! rugit Severus en se levant de son siège. (c'en est un oui !parce que tu es à moi..)
- SILENCE ! hurle le juge en tapant frénétiquement son maillet. (plunch plunch fait le maillet qui fatigue)
Severus se rassoit en bougonnant et en prenant soin de ne pas froisser sa robe. (a AAaaah, comme je l'aime… oohh je fonds ! je fonds ! ouppps.. vient de tomber de mon nuage orange pour un rose.. couleur de l'amour, c'est un signe ! (montre ses dents à fanette t'approche pas de lui )) Le juge halète. Et Fanette attend, l'air rêveur, le jugement final. (douce rêverie.. chimères…)
- Bien, reprend le juge, apparemment vous ne savez pas ce que vous dites. (En s'adressant au greffier) Veuillez effacer les dernières paroles de l'accusée. Nous allons maintenant procéder aux auditions. Nous allons commencer par vous, Fanette.
L'accusée se lève et va prendre place à la barre. L'officier s'approche d'elle et lui demande :
- Jurez-vous de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ? Levez la main droite et dite « je le jures ».
Fanette s'exécute.
- Je le jure ! Croix de bois croix de fer, si je mens je vais− (oui bon ça va ! et ho, t'as vu la ligne d'en dessous !le sale cafteur ! )
- Bon ça va ! On a compris ! s'énerve le juge. Maître Tiramisu (oh mon dieu ! que de délices ds cette reveiew ?…. qu'est ce que c'est bon la mascarpone, bien crémeuse et veloutée, avec des petits copeaux de chocolats ou alors un tiramisu aux fruits rouges…aaaahhh damnation ! j'en ai presque oublié Severus !oui, presque seulement presque ! ) , si vous voulez bien interroger votre cliente. (Il s'essuie le front plein de sueur avec un mouchoir) (beurrrrkkk ! comment ose tu mettre ça après du tiramisu !)
L'homme de Loi se lève puis se dirige vers l'accusée. Après une pause, il débute ainsi.
- J'ai en main une déposition. Il s'agit de celle effectuée par vous-même, suite à votre arrestation en date du 29 août 2005. Dedans, vous avouez avoir pris en otages les membres de la maison de retraite.
- C'est la vérité malheureusement.
- C'est bien ! Vous êtes une fille honnête ! 'mouaiis.. (moue dubitative.. puis hochement de tête) Okay, admettons ! )
- Pouvez-vous dire aux jurés pourquoi ? (ça me fait penser à Dustin Hoffman dans.. grrr je ne me rappelle plus du nom… avec Brad pitt et .. ds un tribunal d'assise…. Bon bref, film super au demeurant mais là, j'ai un trou de mémoire !lol)
- Pourquoi !
- Heu…je vais reformuler ma question. Pouvez-vous expliquer aux jurés les raisons de cette prise d'otage ?
- Et bien voila, je ne supportais plus qu'elle martyrise, le grand, le beau, le ténébreux, le sexy… (aouch, t'y vas fort encore ! je t'ai pardonné moi tu sais, mon suicide !)
- Non mais, elle va se calmer, celle-là ! jalouse Hermione Granger. (ouais, vas-y ma grande ! )
- Silence, bordel ! la coupe le juge. Fanette vous pouvez continuer. (voix off : les injures ne sont pas de mises dans un lieu clos..)
- Donc, je disais que je ne supportais plus qu'elle s'en prenne à Severus Snape. Et j'avoue que j'ai craqué. Je l'aime tant vous savez !
Sur ces paroles, Hermione Granger se lève brusquement et tente de se jeter sur l'accusée. Elle est heureusement retenue par un Snape plus que flatté de cette jalousie manifeste.(tu m'étonnes ! qu'il est chou ?…fond de nouveau et arrive sur un nuage couleur espoir.. la terre se profile sous moi ) Il la rassoit en prenant soin qu'elle ne froisse pas sa robe. (attentioooonnnnn !surtout ne froisse pas ta robe ma chérie, et ohhh, regarde une peluche. ;mouvement du majeur, ça y est , c'est clean. Severus peut à nouveau se concentrer.)
- Fanette, reprend l'avocat, on vous accuse d'avoir provoqué l'étranglement de Bidibou au moyen d'un cookie. Etes vous coupable ou non ! (coupable coupable ! coupable )
- Je ne suis pas coupable ! Je ne suis pas une criminelle ! (Elle commence à pleurer). (ah bah non alors..innocente, je voulais pas te faire pleurer tu sais ! ) Ce n'est pas de ma faute si ses gâteaux sont un étouffe-jehovah ! (quaaaah ? indignation ! sont très bon mes cookies, bon ptétre un peu dur, car un jour une cuillérée en bois a claqué dans la pâte (fait véridique.. hélas) mais sont succulents !je conteste ! je revendique ! je proteste ! )
- Vous souvenez-vous de la soirée du 13 septembre ? Pouvez-vous nous dire avec vos propres mots ce qui s'est passé ?
- Oui je peux. Il s'agit du jour où Bidibou a mis en ligne l'épilogue d'Amy. J'ai pu lire la suite grâce aux ordinateurs situés dans la bibliothèque de la prison. Et…heu… (dis donc, c le luxe, c une prison à la Pennac ?)
- L'auteur d'Amy, la véritable criminelle dans cette histoire, n'a-t-elle pas encore martyrisé une fois de plus Snapinou ? s'empresse de dire l'avocat.
(objectiooooooonnnnnn !votre honneur ! heuk heukk ! mon dieu.. on ne peut souffrir ce vocabulaire !
- OBJECTION ! La défense influence le témoin ! (biennn.. remonte ds mon estime lui ! )
- Accordée ! (idem fois dix mille)
- Je vous présente mes excuses Votre Seigneurie. (oui, tu peux ! malotru ! moule à gaufre ! bachi bouzouk ) ) Puis s'adressant à Fanette) Pouvez-vous dire au public, heu (lol) …aux jurés, ce qui s'est exactement passé ?
- Ils ont fait revenir Amy du passé. Enfin, Hermione Granger. Amy n'existe plus maintenant. Et donc je ne vais plus revoir le petit Severus. Il était tellement chou, mimi et craquant…
- SEVERUS SNAPE N'EST PAS CHOU ! s'emporte l'intéressé. JE SUIS UN ANCIEN MANGEMORT BORDEL ! (mouaaahhhhha c'est à ce moment là que je suis tombée sur la moquette ! )
- SILENCE ! s'énerve une fois de plus le juge. Reprenez Fanette.
- Une fois de plus, elle s'en ait pris à lui ! Je cite : « Il se hait ! Il a honte ! Il a peur ! ». MAIS VIENS PAR LA SEVICHOU ! QUE JE TE CONSOLE ! (Elle tend ses bras dans sa direction).
Et là, Hermione craque. (ouaiiis ! vas y ma grande ! allez hop hop ! )Elle court vers Fanette et se jette sur cette dernière. Une bagarre s'ensuit. (crochet du droit ! uppercut ! allez hop hop.. mais non bats toi comme une femme ! lâche ses cheveux ! lâche ! tout de suite ! ne pince pas ! Ne griffe pas.. oh mon dieu.. où va le monde ?) C'est la panique dans le tribunal. Le juge, à force de taper comme un malade avec son maillet, finit par le casser.( amen) Il pleure, il vient de casser son jouet. (fanette doit avoir des kleenex dans sa poche.. ladite poche mise en lambeau par une furie aux cheveux en pétard.. qui froisse sa robe. .mamma mia ! )
et bien voilà ! tu t'e encore surpassée, comment fais tu Fan ? en tout les cas, merchhhiiii merchhhi merchi ! et c'est moi qui suis flattée de tes superbes reveiews ! tout pleins d'énormes bisous de mon nuage vert !
et on repart avec :
Flo-Fol-Oeil : salut ma Floon ! comment tu vas ? très bien GSPR !moi g la dalle, mais je pose ce chapitre et après seulement je vais manger ! tu t'en fous ? t'as raison ! lol ! merci de tout tes compliments, moi faut que j'aille rattrpaermes retards sur TES Fics ! j'y vais cette aprèm tien,s ce sera vachement et follement mieux que de la bio cellulaire !
ayuluna lol !merciii beaucoup et de ta reveiew et d'avoir motivé les troupes à la publication de cette suite ! je pense que cela aurait pu se faire attendre deux bonnes semaines de plus sinon! très très bonne lecture de cette suite ! bises !
Celia Anges (Celia Nages ?): le23 est ton chiffre préféré ? à mon tour d'invoquer le hasard , merci et oui tu as raison c'est très sympa, quoique de quelque façon qu'on review j'aime ! hi hi..comment ça, tu n'avais pas deviné que c'était Minerva ? nonn ! et bien si ! il est gentil Severus, non ? très affectueux avec elle !mdr ! alors, là, la grosse incompréhension..as tu un trip avec l'obsedienne ? j'aimerais bien savoir.. ;ou alors, c'est que tu as lu les Yeux de du Dragon de Stephen King ? euh..merci…. ..pour la torture…. ….. Tu as toi aussi fondu devant le petit Sevy à la porte de sa chambre.. snif snif.. je suis contente que ce passage soit assez réussi ! ne sniff sniff pas pour ta fic et l'humour, moi j'en ai dans les fics et pas dans la vie, vaut mieux la réciproque pas vrai ? ou plutôt, Hein ? pour faire international ! Ryry est un filou, tu as vu ça comme il ne sait pas se tenir devant Snape !mdr… je te remercie de tout ton soutien ! tu es adorable, et je te remercie aussi de me souhaiter bon courage, c'est très rude et plus long que prévu cette parution ! je suis désolée ! bisous tout plein et dis moi, si c'est le bon anagramme !
emmaD: merci! lol !je suis encore surprise de découvrir une personne qui a lu cette histoire de bout en bout ! j'éspére que cette nouvelle partie te plaira de la même façon..et moi je vais essayer de ne pas partir dans le chapitre "guimauve"... et à une prochaine peut être !
isa-Syn : t'as raccourci ton pseudo? mdr ! et tu sais que tu as de la chance, toi, Miss ! vu que tu as relu ce chapitre il y a peu de temps, tu as l'impression que l suite est trés vite arrivée, super non? Gros bisouuus !
et...
ma lolie jolie : voilà, je ne sais pas trop quoi te dire d'autre en plus de merci merci merci merci merci... ! tu es un amour, je crois te l'avoir déja dit,mais ça fait pas de mal de radoter pour ce genre de choses quand on est sincére, et je le suis ! milles bisous plein d'amitié !
Dis belle Sorcière
Rating :PG –13
Couples :HG SS… GW HP….. RW LB….. DM LC
Genre : de tout, de rien, d'un peu des deux…
DISCLAIMER : je ne suis toujours pas JK Rowling ! et non.. dommage !
Bêta ! bêta ! bêta : acclamez bien fort s'il vous plait : LOLIE ! LOLIE LOLIE ! vous savez pourquoi il faut que vous la remerciez cette charmante demoiselle : elle a tapé une partie de ce chapitre si si si ! elle a tapé un bout de ce chapitre , et elle a corrigé, et elle a fait des remarques constructives, et elle m'a soutenue et enfin elle est TRRROOOOOP Gentille ! Merci Lolie Jolie ! sérieusement, sans toi, que deviendrais –je !
RESUME :. Un damné. Une adorable sorcière. Il connaît le remord et voudrait s'en débarrasser. Elle se sent coupable et veut l'aider. Il refuse. Elle insiste. Elle adorait le petit Severus, il avait confiance en Amy. Alors, tout deux s'acharnent à réparer l'Irréparable. HG SS
Synopsis : 1999 ; règne de la terreur imposée par Lord Voldemort dans l'univers Sorcier. Ses fidèles mangemorts l'appuient toujours dans son idéologie despotique, et la mort, faucille à l'éclat vert de l'Avada Kedavra, s'acharne. Dans le camp de la lumière, là où le vieillissant Albus Dumbledore organise la résistance, l'Ordre du Phœnix se voit agrandit par tout un réseau de clans disséminés aux quatre coins de l'île. Et au milieu de ces deux mondes incompatibles, quelques personnes effleurent le bonheur, ils luttent pour la vie et l'amour. Mais, il y en a deux qui stagnent ou qui régressent, pour n'avancer qu'infiniment . Ils s'évitent, ils se manquent, se mentent, et rien… Depuis des mois.. Deux en fait… Depuis que Severus Snape à ramener au présent , une jeune femme, l'arrachant à un petit bout d'homme qu'il était voilà vingt huit ans. Depuis que Amy l'a quitté pour lui revenir sous les traits de Hermione Granger.
Suite de AMY : pour plus de compréhension, s'y référer ou me poser des questions… ¨¨
Chapitre 1 : Adorable sorcière…
14 Mars 1999, une forêt touffue du Devonshire. 18h00
Tel un dard épineux, une branche coriace s'accroche à l'ourlet de sa longue cape de voyage noire, la déchirant d'éraflures dérisoires comme sa quête. (a) D'un mouvement élégant de sa baguette, il réduit le rameau végétal à l'état de cendres froides et peste de savoir ses habits fichus. Il s'arrête un instant et tend l'oreille… mais ce n'est qu'un écureuil qui ose, malgré la température ambiante peu clémente, sortir de son repère.
.- «Tu l'as vu ? » demande son filleul, suspendu lui aussi dans le mouvement.
Ses joues laiteuses sont rougies par le froid et il exhale des petits moutons de vapeur blanche.
.- « Non. Continuons. » Répond-il.
Draco grogne mais obtempère, suivant ses pas et scrutant, l'œil inquisiteur, chaque fourré, chaque tapis de mousse, chaque rare tache verdâtre.
.-« Une journée qu'on marche ! ronchonne le jeune homme, en tailladant un branchage qu'il manquait de peu de se prendre dans son blond visage. J'en ai plus qu'assez ! On ne trouvera rien. Et si c'était une diversion, s'il nous éloigne car il doute de nous. Est-ce que tu n'as pas vu le regard de Tante Bella quand il nous a sommé de partir chercher cette saloperie de plante ! »
Severus Snape lui jette un coup d'œil amical et secoue sa tête brune :
.- « Je ne crois pas non. Cette plante existe. Elle a un haut potentiel maléfique et si Bella se méfie, c'est simplement parce qu'elle a été mise sur la touche. »
Draco hausse les épaules, fait craquer une brindille morte, augmente l'intensité lumineuse que libère sa baguette et soupire :
.-« Toujours est-il que cette fleur est introuvable, qu'il caille, que j'ai faim et envie d'un bon café (b) , d'un siège confortable et de ma petite fiancée ! »
Mais son compagnon ne l'écoute plus.
Il l'a vu.
Isolée à travers toute cette végétation brune alors qu'elle-même regorge d'un vert cannibale. Elle est là, au milieu de nulle part. Alentour, dans un périmètre de 3 pieds, il n'y a rien. Rien que de la terre qui sent la mort, rien qu'une ou deux feuilles mortes priant pour qu'un souffle de vent les éloigne de cette source maléfique. Rien… Aucune fourmis. Et Severus gage qu'il n'y a aucun vers là dessous ni même aucune bactérie.
Draco avance juste pour la forme cette fois, n'y croyant plus, il ne regarde plus et c'est lorsque son tuteur lui dit d'une voix diligente mais ferme : « Ne bouge surtout pas », qu'il reste campé comme un imbécile, un pied en l'air au dessus du feuillage. Il sait que s'il le touche, qu'il le frôle, ce n'est pas d'un bon café dont il aura besoin mais d'un prêtre.
.- « Oh merde… »
Même jour, 19h20, appartement d'Hermione Granger.
Pattenrond, aux pattes de velours, se dandine dans le salon. Son gros ventre lui donne une allure irrésistiblement comique et, de son museau étrangement aplati, il part en quête d'un quelconque reste de miettes de ses délicieux cakes que Hermione a fait cuire pour l'apéro. Ron s'esclaffe et Lavande lui tend la moitié du sien. Après un miaulement de pure satisfaction, le matou se pourlèche les babines, lançant un regard de défi à sa maîtresse. Hermione cueille le couple d'un regard désapprobateur.
.- « Lavande ! Ron ! Il est au régime ! » gémit-elle.
Ron se grattouille l'oreille alors qu'il lui demande si elle n'est pas un peu dure avec « ce bon vieux gros matou » et qu'elle lui répond sèchement :
.- « Pas depuis que j'ai appris que sa gamelle du matin était bourrée de chocolat. Enfin, Ron ! On n'a pas idée de donner ça à un chat ! »
Harry lève sa tête, aux cheveux d'une pétulance dressée, de la lettre qu'il écrivait à Ginny. Il charrie Ron de sa mine déconfite et bientôt l'incident de la prise de poids phénoménal du chat roux de la jeune femme (« 8 kilos tout de même ») passe au second plan après les préparatifs de mariage de Ron et Lavande.
Ses longs cheveux, balayent les pages brillantes d'un magasine qui exhibe sur des tons chamarrés, des merveilles de petites robes de demoiselle d'honneur.
Lavande déchire un échantillon de tissu pour le poser sur le poignet de son amie. Elle penche la tête, plisse les yeux.
.-" C'est cette teinte saumon qu'il te faudrait. Elle va à ton teint et à tes yeux… s'exclame t-elle avant de se renfrogner… Oui mais sur Ginny ce serait une horreur, elle a une peau si blanche… »
Agacée, elle claque sa langue contre son palais et interrompe d'une caresse mignonne sur les genoux de son fiancé sa conversation passionnante sur … le Quidditch !
.- « Ron, mon cœur. Tu ennuis Harry et on a absolument besoin de lui pour un conseil. »
Elle agite de petits coupons de soie :
« Vert d'eau.. ou…Ambre ? Harry ? »
Harry écarquille les yeux puis hausse les épaules.
« Heu.. et bien.. Tu sais j'aime tout ce qu'elle porte.. Mais si tu veux mon avis.. Je ne sais pas.. ce vert là est pas mal, non ? »
Il montre un coupon d'un doigt tendu. Un coupon très laid. En velours côtelé. Vert épinard.
Lavande s'écroule, abattue dans le canapé alors que Hermione éclate d'un rire franc.
.- « Ce mariage va me tuer ! gémit la fiancée, se prenant la tête à pleine main. Les hommes n'ont aucun goût.. C'est affligeant ! »
Ron sourit à son tour alors que Harry ramasse le coupon abandonné et le scrute se demandant ce qui ne va pas avec cette couleur. Il aime le vert, Harry. Et il n' a rien contre les épinards.
.- « Lavande, mon cœur, il nous reste trois mois.. Prends un petit cake et souffle un peu, Okay ? on est là pour se détendre. » Tente de la rassurer le rouquin attentionné en l'attirant tendrement vers lui.
Elle se laisse aller contre son torse d'un soupir résigné, mais les yeux brillants d'estime et d'amour. Puis, elle se tourne vers lui, sourcils froncés, la bouche courbée en une moue agacée :
.- « Je ne peux tout bonnement pas, Ron.. On n'a pas fini ce plan de table et..
.- Non…
.- Si, Ron ! Il faut trouver où placer Snape ! Je n'en dors plus ! s'exclame t'elle hystériquement »
Une giclée de bièraubeurre est soudainement crachée sur le nouveau tapis de Hermione. Harry ne s'essuie la bouche qu'après s'être écrié, en état de choc :
.- « Quoi ? Vous invitez Snape ? »
Hermione tremble.. Deux mois déjà… Deux mois..
Ron roule des yeux et agite une main, d'un air fataliste .
.- « Un cousin éloigné du grand père d'une tante ….Quelque chose de ce goût là….
.- Mouais… Et on ne sait pas où le caser….» Complète Lavande en croquant dans un mini saucisson en brioche.
Hermione sait , elle.
.- « A côté de moi . » dit elle posément.
Puis face à leurs regards perplexes, braqués sur elle, elle ajoute, se penchant vers eux, suppliants presque :
.- « s'il vous plait… »
o0o
19h33
.- « J'ai une crampe. »Prévient Draco.
Severus essuie d'un revers de manche la sueur acre qui perle à son front .
.- « J'en suis désolé pour toi.. Essaie de décaler ta cheville d'un quart de pied, je te prie. Et éclaire, aussi…»
Draco gémit, prononce un « lumos maxima » d'asphyxié, gigote, souffle et ne parvient à rien d'autre qu'énerver d'avantage la plante mortelle. Celle ci, s'étant sentie menacée a sorti de sous terre des racines très encombrantes qui emprisonnent une de ses chevilles à même le sol et une autre une quarantaine de centimètres plus haut. Suspendu dans les airs .
Rien de bien dangereux en fait, car la résine enduisant les parties souterraines de la plante ne sont pas toxiques…. Cependant, il y a un problème… On ne peut s'en échapper…Sans risquer de toucher les parties aériennes sulfureuses.. ou d'avoir une crampe en attendant qu'un ami parvienne à le dégager de là.
Draco souffle, donc. Il ne peut faire que ça.
Severus, accroupi, gratte la terre pour dégager le végétal. Il a passé des gants en cuir d'Hypogriffe qu'il avait préalablement fait mariner une nuit entière dans un chaudron de potion ultra-imperméabilisante.
Une goutte de sueur, négligée, glisse le long de l'arrête de son nez alors, qu'il esquive un rameau qui cherche à l'atteindre farouchement, et la petite larme tombe sur un limbe. Le rachis se tord, frémissant, gourmand. La plante noircit. La goutte roule le long d'une nervure nécrosée. Puis tombe. Noire. Noire comme l'encre. Le venin l'a gorgé .Un poison mortel que même la terre refuse. Le globule obscur reste en surface. Reclus.
.- « Pitié ! vite ! » Marmonne le blond entre ses dents.
Severus ne répond pas. Il s'allonge. Sa robe est fichue de toute façon.
De sa baguette il trace des cercles rouges sur les parties de la plante à taillader, puis s'y attelle.
Un cisaillement de biais là. Une piqûre sèche ici…
.- « Il aurait fallu une main de plus… Répond il, absent au bout d'une dizaine de minutes.. La tienne en fait… C'est ce qui était prévu. »
La réponse consiste en « grumphfhfhf , je t'en foutrais des mains en plus », que le maître des potions magiques, décide d'ignorer. Il sectionne. Il pique, il tranche ..il terrasse. Enfin !
Les racines s'affaissent. La plante se dégonfle, se fige, tombe et manque de lui envoyer un reliquat de geyser nocif dans la face.. Mais, il l'esquive, alors que Draco, dans un dernier réflexe bondit et s'affale un mètre plus loin, le souffle court.
.- « Plus jamais… » Halète t'il.
Severus ricane en se relevant, époussetant le mieux possible sa robe et sortant d'une besace une timbale en fer.
Un sort de lévitation plus tard, la plante s'étale sur le fond carré de la gamelle métallique.
.- « Transplane, et rentre Draco. Je me charge d'amener la plante à Albus. Puis de duper le Maître.
.- Dumbledore ? S'étonne le jeune homme. Je croyais que c'était Granger la pro des végétaux ? »
Le couvercle du gobelet est vissé dans un grincement sinistre. La plante a laissé des odeurs sulfureuses dans l'atmosphère.
.- « Je l'apporte à Albus. Le chef des opérations,. Point barre. »
Il esquive le regard dubitatif du filleul qui sautille sur une de ses jambes à demi-ankylosée.
.- « Pas que cela me regarde.. mais, tu comptes faire ça longtemps ? L'éviter, je veux dire ? »
Le regard noir de l'homme se perd dans l'obscurité de la forêt.
.- « Pas que cela te regarde en effet. A demain. »
Et il transplane. La timbale dans ses mains moites. Il quitte cette forêt et la noirceur fourbe de ses taillis.
Oo0o0oO
15 mars 1999, Grimmaud Place, QG de l'Ordre du Phœnix… 18h00 /
Comme de coutume, l'ambiance bonne enfant qui règne dans la salle ne laisse pas deviner que les mesures à prendre seront radicales. Comme de coutume, les jumeaux s'esclaffent, Tonks ne cesse de changer de coiffure, Remus a des traits lourds de fatigue, Harry écoute attentivement Albus Dumbledore, Ron va de groupes en groupes, et, comme de coutume, Severus l'ignore.
Cela fait deux mois !
Deux mois qu'ils se voient régulièrement dans cette même pièce.
Deux mois qu'il ne répond pas à ses regards ou si froidement.. Et qu'il refuse ses approches avec sécheresse.. Deux mois enfin que les annotations en bordure de ses comptes rendus sont rédigées à l'encre noire ! oui, noire ! Alors qu'avant il privilégiait le rouge ! Partout du rouge s'étalait, vif ! Net ! Tranchant ! Il rayait, annotait, finement, de traits et de caractères sans appel ! Elle s'en souvient, il ne se privait pas de commentaires rubiconds sur ses copies à Poudlard… Et puis voilà deux mois que tout est terne ! Noir comme le monde…A crever.
.- « Bonsoir. » Lui dit-elle.
Il relève la tête. Il est pâle. Il la dévisage une micro seconde et lui adresse un maigre hochement de tête avant de replonger dans un feuillet exposant le cas difficile des Harpies du Sud de l'Irlande.
.- « Ce n'est pas gagné à mon avis, Hermione.. Lui chuchote Harry qui passait derrière elle .
.- Je te remercie de me le faire remarquer ! » Sifflote t'elle et il accepte avec stoïcisme son regard outré.
Sur ses genoux. Une sacoche de cuir. Dedans.. Les papiers de Charla.. Charla vivante.. Charla qu'elle a été voir ! Charla devant qui elle s'est retrouvée, la poitrine palpitante, heureuse d'avoir appris par un dénommé O'Flaherty que le fils avait dernièrement brisé les tabous familiaux concernant la douce patiente. Charla à la chevelure argentée qui avait un air heureux sur son visage muet. Charla affaibli mais qui se rappelait de cette Amy Granger. Amy que Hermione a fait passer pour sa mère.
Alors Hermione en passant sa main sur le cuir de son sac prend une ferme décision. Aujourd'hui, elle va en parler à Severus Snape ! Elle le lui criera s'il le faut ! Mais elle aidera Charla ! Elle a promis, il y a 28 ans, ou deux mois.. Mais elle a promis… Et Hermione Granger tient ses promesses .
Alors qu'elle s'apprête à demander à l'homme qui ourle son parchemin de lettres étrangement rondes et noires, « 10 minutes de son précieux temps », Draco Malefoy, arrive, la salue et Lola l'embrasse chaleureusement, prenant de ses nouvelles avec une moue soucieuse. Quand Hermione a finit de rassurer cette récente nouvelle amitié, Minerva s'installe à ses cotés et entreprend, maternellement, de savoir ce qu'elle a pu découvrir de son voyage en Scandinavie… Lieu hypothétique, retenu sur les dizaines de pays que les rumeurs ont proposées.
.- « Ça va, Professeur MacGonagall. S'entend-elle répondre. Il y a juste qu'un de mes amis me manque… »
La plume de son homologue se casse. Et un pâté se forme sur la page blanche. Un pâté noir.
même jour, même lieu 19h48
Cette fois encore, elle lui a lancé des regards ambrés insistants. Cette fois encore, elle a pris place face à lui et lui a dit bonjour. Pendant l'assemblée, elle a, bien entendu, jugé bon, de vérifier inlassablement, s'il n'avait pas été happé par le sol carrelé et se tenait toujours raide comme la justice sur sa chaise au dossier ferme.
Cette fois encore, Draco était perplexe, Lola Clunster déçue, Potter le fusillait allégrement du regard, Albus le bombardait de clins d'œil quand la discussion prenait une tournure moins rigide, et Minerva lui offrait des sourires parcheminés.. Lui, cette fois encore, restait là, face à elle, bouillant de haine.. Brûlant de froideur.
Parce que ses yeux … Ses yeux Whisky ne le jugent pas !
Et ils devraient !
Et parce qu'elle a été voir sa mère ! Elle n'aurait pas du ! Pas comme ça ! Pas encore avec ses mensonges ! Sa mère dont la voix chantonnait dans son esprit, sa jolie voix qui fredonnait : « la fille d'une vieille amie est venue me voir. La fille de ta vieille amie .. La Jolie Miss Amy…, Severus, mon Petit.. Si tu avais vu ses yeux.. ils irradiaient… »
Les yeux de Amy-Hermione n'irradient plus, cette fois.
Ils semblent épuisés. Mais décidés.
Severus n'aime pas ça.
Il prend une penne blanche et entreprend de la tailler. Grossièrement. Bien trop préoccupé pour parachever la pointe. Severus la plonge dans l'encrier.
Elle en ressort sombre, il signe la pétition que Hermione Granger a fait passer. il s'est arrangé pour l'avoir en dernier. Il signe en noir, Severus…Mais ne s'arrête pas là…
En bas de la feuille, de quelques traits arrondis, Severus écrit. Il écrit son destin.
Très bien, Miss Granger,
Demain, 19.00, à mon bureau.
Voilà.
Il lève la tête. Repose sa plume. Elle n'a rien vu. Elle discute avec Lola. Il passe la feuille sur le bois jusqu'à sa main et le message s'expose à son regard.
Elle tressaille. Et le dévisage. Elle a un air absent. Puis, elle relit, le considère de nouveau, et lentement, infiniment lentement, un sourire éclot sur son visage.
Un sourire cerise.
Et ses yeux ambrés brillent de larmes.
Il hoche la tête, ramasse ses affaires et sort.
Lorsque la porte se referme sur lui, Severus a mal au cœur.
Oo0o0oO
15 Mars 1999 , Poudlard 18h48
Hermione panique. Hermione a peur.
Hermione se rappelle ce stress à l'approche du passage des ASPICS, elle se rappelle sa peur devant tous ces capuchons noirs qu'elle est appelée à combattre régulièrement, elle se souvient avoir pensé que jamais rien ne pourrait d'avantage la terrifier. Mais elle avait tort, bien sûr.
Elle va revoir Severus Snape. Elle va lui parler. Pour de vrai ! Construire des phrases, entendre sa voix et y répondre. Et Hermione n'a jamais eu aussi peur. Elle n'a jamais autant paniqué.
A tel point qu'elle a bu six cafés avant de quitter son petit studio, à tel point qu'elle a renoncé à coiffer ses cheveux qu'elle ne parvenait qu'à nouer d'avantage à chaque coup de brosse vacillant, à tel point que ses mains tremblent, que ses genoux flageolent, que son cœur lui martèle la poitrine et qu'elle a envie de hurler à cette armure qu'elle dépasse d'un pas chancelant, qu'elle ne sait pas de quelle façon elle va pouvoir engager la conversation !
Hermione se force à reprendre contrôle d'elle-même. Il suffit d'expirer une demi-dizaine de fois pour réaliser, dans un gémissement, qu'il ne lui reste qu'à affronter le Cornelongue Roumain par les cornes. (c )
Elle avance, dans le couloir humide, vers le bureau du Maître des Potions. Ses petits talons battent la mesure sur le sol carrelé et elle entend des sanglots.
.- « Il y a quelqu'un ? » Demande t'elle.
Les sanglots s'estompent brusquement. Hermione tend l'oreille. Elle a bien entendu ! Quelqu'un pleurait ! Et puis, par crainte sans doute de tomber sur un Préfet, cette personne comprime difficilement sa cage thoracique en essayant de ne plus faire de bruit. Inutilement.
Hermione avance et voix une jeune fille, accroupie dans un recoin sombre. Elle aperçoit la masse de cheveux formidablement enchevêtrée avant toute chose, puis croise des yeux rougis, bouffis et un visage ravagé.
.- « ho.. Fait Hermione. N'ai pas peur, je ne suis plus de l'école, et on ne retire pas de points aux gens qui aiment la solitude ici. Dit -elle d'une voix douce.
.- Je sais bien. Lui répond-on. J'avais juste besoin de... comprenez depuis des mois, il est sur mon dos. »
Hermione s'accroupit prés de la jeune élève et lui tend un kleenex. Elle a glissé quatre paquets dans son sac. Elle se sent très émotive en ce moment.
.- "Peeves ?" rugit Hermione.
La triste écolière se mouche vigoureusement et grogne un nom. Hermione sursaute. Quel nom !
.- « .. Il a été d'une humeur massacrante durant tout le cours ! Non pas que ça change de l'ordinaire mais depuis des mois, il est plus qu'odieux ! Je pourrais même croire qu'il veut me tondre le crâne et écrire dessus à la plume indélébile 'Law-Smith : bête noir de Severus Snape !'. »
Les yeux de la jeune fille brillent avec furie et elle claque un poing sur sa cuisse .
.- « Saleté de prof !Il a besoin d'aide je vous jure ! Il est mentalement divergent ! J'aimerais qu'il se fasse engloutir dans son chaudron ! Vilipende Law-Smith. Ou mieux : que ça lui expose à sa face de Croque-Mort ! Qu'un truc dégelasse macule ses cheveux gras et son nez crochu et qu'il en perde ses dents ! Je le déteste ! Je le hais ! » (d )
Hermione se relève, étrangement calmée. Elle considère l'adolescente, embrasée. Elle trouve qu'elle lui ressemble un peu avec cette tignasse désordonnée qui couvre ses joues écarlates et ses yeux farouches.
.- « Il ne mérite pas tant de haine. L'apaise Hermione d'une voix douce. Mais, je te comprends… Je ne l'aimais pas non plus avant. »
Law-Smith, se met debout elle aussi. Elle plisse ses yeux vert bouteille et sur son front se forme un pli.
.- « Avant quoi, Miss ? Demande t'elle.
.- Avant de le voir perdre la foi. Et son cœur se maculer de noir. Non, je n'aimais pas non plus Severus Snape avant que la vie ne l'engloutisse et que l'horreur lui explose à la face.. »
Hermione adresse un sourire triste à l'adolescente perplexe et la laisse là. Elle refait quelques mètres, tourne à droite et voit la porte. Un coup d'œil à sa montre de poignet lui dévoile l'horrible vérité. Severus Snape va grincer. C'est certain ! Elle est en retard ! D'une minute exactement. Elle frappe.
même jour, même lieu,19h01
Il s'y attendait. Oui, vraiment ! Il savait.
Il savait qu'il aurait un choc . Mais il ignorait une chose, il n'avait pas pensé jusque là : jusque l'intensité de ce choc.
Trop tard.
Elle entre. Elle semble un peu gauche dans sa longue capeline griotte et il lui indique d'un geste traînant mais sec un siège qu'elle refuse.
.- « Bonsoir. » Murmure t'elle.
Les yeux de Hermione Granger s'alarment un instant.. Jusqu'à ce qu'il réponde :
.- « Miss. »
Il accompagne ce simple mot, prononcé d'une voix froide, d'un hochement de tête. Il rejoint sa place attitrée derrière son lourd bureau. C'est beaucoup mieux ainsi: un meuble entre leurs deux personnes. Un meuble entre sa froideur immuable et les bafouilles affligeantes qu'il craint qu'elle ne lui réserve.
Il a le cœur au bord des lèvres, quand, sans un mot inutile de plus, elle lui tend une lourde enveloppe extirpée de dessous un pli de l'étoffe qui la recouvre.
Il pense savoir ce qu'il y a là dedans. Il prend en main le colis et le soupèse. Il pense alors que c'est bien lourd une vie de misère et il sort les feuillets. L'odeur autrefois familière d'essence de rose lui chatouille aussitôt les narines et il retient un éternuement en se pinçant l'arrête du nez.
Il regard les papiers, dubitatif, et il entend sa voix un peu éraillée, et ô joie, cette voix bafouille et dit :
.- « J'avais entrepris d'aider.. Quand…Mais le temps a joué contre moi.. Et je suis tellement désolée.. Et je voulais dire « Merci » pour mon retour mais… Enfin, il y a de quoi racheter un peu là dedans.. Il y a de quoi aider Charla. »
Severus Snape crispe la mâchoire. Et il entend ce souffle, cette voix qui cette fois ne bafouille plus, qui chuchote juste :
-« De quoi t'aider aussi, Severus »
Il relève brusquement la tête à en avoir un torticolis et il siffle mielleusement :
.- « Ce sera Monsieur, pour vous comme pour tout autre, Miss Granger.
.- Je dois..
.- Et, la coupe t'il, il me semble n'avoir aucunement besoin d'aide. Voyez mon honorable position au sein de cet établissement pour vous en persuader.
.- C'est qu'une charmante jeune fille dont je ne citerais pas le nom m'a informé du contraire. Elle dit que tu es …
.- Law-Smith, dont l'anonymat ne peut être préservé face à son crétinisme profond et ses pleurnicheries sonores, à trois pas de mes portes, est une apocalypse ambulante, une émotive idiote et non un critère de référence. Et cessez de me tutoyez comme le gosse que je ne suis plus ! » Beugle t'il en plaquant feuillets et mains sur le bureau.
Voilà ! Il est passablement énervé ! Contre elle et contre lui ! Contre cette idée saugrenue de la prier de venir régler leurs comptes un mercredi soir, summum de la pire journée par excellence puisque ses plages horaires sont accordées uniquement à des Gryffondors dont le courage consiste à ne pas regarder plus loin que le bout de leur nez et à des Poufsouffles si naïfs qu'il pourrait leur faire fabriquer des bombes artisanales en croyant leur apprendre la recette du coulis de Fraise Sauce Barbare ! (e )
Et puis, il avait pensé qu'il n'élèverait pas la voix ! Ou du moins, que si, par malheur, il en arrivait à cette fâcheuse extrémité, Hermione Granger remonterait des yeux exaltés et crierait avec force. Dans tous les cas, il n'avait pas imaginé qu'elle se plierait comme du bubble-gum qu'on malaxe, qu'elle s'effondrerait sur une chaise une main sur la poitrine, secouée de sanglots bruyants.
Il ne songeait pas qu'une fois de plus, il goûterait à la saveur saumâtre du remord. Alors Severus Snape agit.
Durement. Fraîchement. Comme tout Snape qui se respecte. Il parle :
.- « Abattons Franc-jeu, Miss. »
Elle cesse d'hoqueter convulsivement pour se frotter les yeux, se moucher vigoureusement et se relever. Elle a mûrit, c'est vrai. La gamine d'avant en serait resté tremblante et chamboulée, Miss Amy un rien décontenancée, mais là, il doit avouer, qu'elle l'épate un peu quand elle s'applique à imiter sa posture et à le toiser fixement. Il y a ces yeux surprenants qui le pénètre comme un glaive. Insolents et soumis. Farouches et résignés. Malgré les larmes qui laissent des sillons salins sur ses joues rosées.
Il se demande, étrangement, si ces larmes là, sur la pointe de son menton, pourraient le saouler ? Si l'iris Whisky qu'elles ont côtoyées les a alcoolisées ? Et s'il pourrait oublier ce malaise ambiant en lui en s'abreuvant de ces petites gouttes là, toutes limpides, si pures. Les larmes de Hermione Granger. (f )
Puis il chasse cette idée, quand elle réplique, féroce.
.- « Très bien. De un, j'aimerais te remercier d'avoir permis mon retour, non négligé cette épître et..
.- Cessez vos manigances quotidiennes, vos politesses plates et..
.- CESSE DE M'IGNORER EN PUBLIC ! » Rugit elle, vibrante.
Elle passe une manche nerveuse sur son menton où les petites perles tremblotaient sous la violence d'un mouvement de tête hargneux.
.- « Le tutoiement ! Grince Severus .
.- L'habitude. Ricane t'elle faussement. Quoique j'ai pu dire dans cette lettre..
.- FOUTAISES ! Mugit il en tapant du poing sur la table.
.- Réalité méprisée ? Se raille t'elle dans un sourire carnassier.
.- Pourquoi : vos bafouilles continuelles, vos « bonsoirs » mielleux, vos regards de mauviettes ? Hein, Miss J'ai-tout-raté-mais-comme-une-tête-de-Scroutt-je-décide-de-continuer ? Vous n'êtes pas plus proche du savoir dans le présent que dans mon passé, le savez vous seulement ? Alors : Pourquoi. Vous. Acharnez. vous. A .Vous. Faire. Apprécier. de. moi !"
Le bureau grince alors qu'il lâche cette dernière phrase en ayant omis de tourner sa langue neuf fois dans sa bouche. Le bureau crisse, agacé d'avoir à subir les contrecoups belliqueux de ces deux protagonistes écumants de rage et d'incompréhension. Severus fusille Hermione de son regard charbonneux, un rien penché dessus le mobilier agonisant. Severus se vide de sa hargne.
Hermione répond d'une voix basse et franche. Il aurait juré avoir entendu la réponse avant même qu'elle ne bouge ses lèvres purpurines.
.- « J'en ai besoin. »
Mais lui face à elle, a un tout autre raisonnement : « Elle a tort ! Elle a tout faux, Miss-Je crois-tout-savoir ! Elle confond toujours passé et présent » et il le lui rappelle d'une voix tranchante :
.- « Non. De la même façon que vous croyez me connaître parce que vous m'avez connu. Mais vous vous perdez en ôtant cet auxiliaire et ce foutu passé composé..
.- C'est toi qui te perds en refusant d'en parler.
.- Je n'ai aucunement besoin de…
.- Bien sûr que si, l'interrompt elle, en ramenant ses cheveux en arrière. Je suis partie, je t'ai laissé sans même un au revoir, ne me dis pas …
.- Tutoiement ! fait il, sachant là se heurter à rude adversaire.
.- QUE TU N'EN AS PAS SOUFFERT ! » s'exclame t'elle. "ET QUE TU M'EN VEUX D'ÊTRE DE RETOUR !"
Elle reprend son souffle en inspirant profondément, ses yeux ambrés, toujours, posés sur lui, ses yeux qui ne jugent pas, ses yeux qui analysent.
.- « C'est du passé ! Nom d'un Dragon ! Fulmine t'il.
.- C'est mon Présent, Severus ! C'est mon présent ! »
Hermione n'a plus peur, elle se bat, de toutes ses forces, de toute sa voix. Elle crie puisqu'il se refuse à l'écouter, elle crie pour le forcer à l'entendre, elle crie parce que tout simplement elle n'a pas cette capacité innée chez lui à fustiger les gens d'une voix suavement hypocrite. Et puis d'ailleurs, elle ne souhaite pas être hypocrite, elle a trop besoin de lui pour ne pas être sincère.
Elle le voit se mordre la joue. Puis, il lui répond, et elle a mal.
.- « Et bien, faites comme moi.. Vivez avec. » (g)
Le voilà son diagnostic. Il s'en moque qu'elle souffre ! Il lui propose une existence de culpabilité car il ne veut pas saisir cette perche qu'elle lui tend depuis une dizaine de minutes maintenant.
Elle perd toute vigueur. Elle se sent mollir. Mollir et dépérir. Pourtant, elle ne s'annonce pas vaincue. Elle constate, c'est tout, et elle en a le cœur pincé, les larmes aux bords des yeux. Elle ploie légèrement la tête et plisse les yeux.
.- « Alors, c'est ça.. Tu me hais toujours, Severus.
.- C'est toujours Monsieur pour vous, Granger. »
Il n' a pas nié. Tellement excédé par sa récente manie de l'apostropher comme une vieille connaissance qu'il en a oublié de démentir pour qu'elle le laisse en paix ou qu'il lui dise cette vérité abominable : qu'il ne la hait pas, qu'elle est là, qu'elle y restera et haine ou pas haine, il sera forcer de faire avec.
Il pense à tout cela et laisse échapper un petit ricanement sans joie .
Le menton de la jeune femme tremble.
-« Quoi ?
.- Je révisais mon jugement sur vous et Law-Smith. Vous avez la palme, Ganger ! Bravo ! Je vous considère désormais comme l'apocalypse ambulante. »
Il sait qu'il est odieux. Elle le sait aussi et serre les poings. Elle encaisse les coups bas. Il en a assez. Il veut que cela finisse. Il veut qu'elle sorte de chez lui. Il veut qu'elle quitte cette pièce et le laisse réduire en bouillis des bocaux précieux qu'il reconsolidera sitôt après pour mieux les faire éclater de nouveau.
Il veut qu'elle laisse tomber.
Elle serre les poings, ravale ses larmes, et annonce :
.- « Tu peux chercher à me blesser, je le mérite. J'en suis consciente. Et ça ne change rien pour moi ! Ça confirme mes idées : Tes paroles acerbes cachent un profond sentiment de malaise.
.- Voyez-vous ça, vous voilà Psychomage chevronnée?
.- Et je ne sortirais pas d'ici sans ce pour quoi je suis venu. » Enchaîne t'elle en esquivant sa pique.
Il sent les feuillets sous ses doigts crispés. Il baisse les yeux.
.- « Je m'occuperais de Charla. Je lirais cette paperasse, j'en reparlerais à O'Flaherty, nous ferons ce qu'il y a de mieux à faire pour elle. Ecoutez, Miss Granger, c'est admirable de votre part de vous investir dans ce projet, mais je suis à même de le faire seul désormais. Est ce clair ? Maintenant, je vous en prie, sortez. »
Il est calme. Elle aussi. Il se dit qu'elle va avoir suffisamment de bon sens pour accepter. Elle se dit qu'il ne doit pas être aussi naïf pour croire qu'elle va le laisser s'en tirer à si bon compte. Alors, elle prend place sur une chaise.
.- « C'est bien, pour Charla. Mais, je ne sors pas.
.- Oh que si ! » Grogne t'il.
Il a cet air revêche sur le visage quand, dans une imitation parfaite des robes blanches des Derviches, sa robe noire tourbillonne devant elle et s'en va cogner contre le chambranle de la porte. Il a la main sur la poignée et ouvre vivement.
.- « Non. Ecoute-moi : Je suis persuadée, elle insiste fortement sur ce mot, que tu crois que nous ne pourrions pas nous entendre.
.- Exact ! Dehors!
.- On l'a pu auparavant ! Alors, nous le pouvons à nouveau. »
Il ferme les yeux. Il serre les dents et sa main se crispe sur la froide poignée métallique. Est elle donc vraiment si obtuse ?
.- « Granger, pour la dernière fois, je sais que vos notions temporelles sont en large décalage avec les miennes, et je peux vous conseiller un très bon médicomage pour une thérapie intensive. Il vous écoutera, vous lui raconterez à quel point, je pouvais être charmant quand j'avais dix ans, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Mais cessez de croire que je suis resté le même, que j'aime me planquer dans des placards de cuisine, babiller de choses ridicules, ou que j'en veux toujours à cette drôle de nanny qui a disparu de façon étrange un jour ! Admettez, une bonne fois pour toutes, que j'ai changé !
.- Je l'admets. J'ai des yeux! Vous êtes plus grand. Vous pourriez m'éjecter d'ici rien qu'en me prenant par le coude. Vous avez grandi, appris, vécu des choses bien plus difficiles que mon abandon dans votre vie et vous êtes, pardon d'être grossière, plus chiant aussi, et alors ? Je crois tout de même que nous pourrions nous entendre, entre adultes civilisés et intelligents. Si vous ne le pensez vraiment pas: forcez-moi à sortir d'ici ! Allez ! »
Il ne bronche pas. Elle jubile.
.- « Vous savez ce qui vous retient ? Non ? Le fait que j'ai raison !
.- J'ai toujours eu en sainte-horreur ce côté Miss-je-sais-tout, ricane-t-il.
.- Alors, c'est le respect ! insiste la jeune femme.
.- Certainement pas ! Ce n'est pas l'envie qui me manque de vous glisser une bête morte d'un de ses bocaux, dans votre dos, et que vous mettiez à mugir, et à sortir ventre à terre de cette pièce. Mais voyez-vous, je perdrais de bons ingrédients pour des potions indispensables.
.- Vous perdriez la face, oui ! Eclate t'elle de rire . Vous plagierez Lucius ! »
Il ne peut s'empêcher d'aimer le son de son rire. Il l'aimait bien avant. Il roule des yeux exaspérés.
.- « Il est vrai que Lucius a toujours manqué de subtilité et que rien ne me tente moins que de l'imiter !Sourit il, un souvenir de cette scène lui revenant en tête.
Elle se lève de sa chaise et calmement, s'approche de lui.
.- « Je vais te laisser maintenant. Dit-elle. Je sais enfin.
.- Quoi donc? »
Elle sourit, posté devant lui. Elle n'est plus du tout gauche dans sa cape griotte. Elle a le feu aux joues, et ses yeux irradient.
.- « Que tu ne me hais pas finalement. »
Ils se regardent tous deux. Il a eu beau remué les montagnes de remarques blessantes qu'il avait en lui pour lui prouver le contraire, elle ne s'est pas laissée abusée.
.- « Juste, une chose, Severus ?
.- Oui ?
.- Dis, alors, pourquoi me rejettes tu ? »
Il lâche la poignée. Elle attend une réponse valable de sa part. Elle ne le craint plus. Elle ne le craindra plus jamais.
Il lève une main, et la pose doucement sur l'épaule de la jeune femme. Elle tressaille, surprise. Elle creuse dans l'obsidienne de ses yeux et il se noie dans le Whisky.
.- « Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ? » (h )
à suivre…
AAAARGGGGHHHHHHHHHH ! Quelle jubilation d'écrire ça : à suivre ! J'ai finit le premier chapitre ! J'ai finit le premier chapitre ! yyyyhhhhhaaaaaAAA !
merci d'avoir lu jusque là, ou de suivre cette histoire depuis son début, ou de découvrir !
quelques nots pour lolie, mais qui peuvent aussi vous intéréssée surtout le petit "c"
a: pbm : j'en ait discuter avec des copains et dictionnaire à l'appuis, on a vu que la phrase est mal tournée ! une quête ne peut être 'bée' ! ça veut pas dire grand chose « françaiment » parlant ! -mot qui n'ait pas non plus dans le dico mais très utilisé dans la langue de Lolie- mais je comprends ce que tu veux dire !) mdr, olallala, tu as ameuté tout tes amis. .en fait, vous avez raison, je voulais innover…TT. Mais bon puisque apparemment ça choquait de trop j'ai changé, un tout petit peu…. En tout cas, merci !
b : Black Coffee :ah ahhh !question pour le moins intéressante par ma foi ! ..et si on changeait Lola par un mignon brun aux yeux verts ?non, je ne peux pas faire ça, Lola, c'est mon amie (pr de vrai !) elle existe et je l'adore !
c : cornelongue Roumain :
Cornelongue Roumain –espèce de dragon- mais tu peux aussi mettre juste dragonpour ne pas entrer dans les détailles!
ClassificationMdlM (Ministère de la Magie) : XXXXX (connu pour être un tueur de sorcier / Impossible à dresser ou à domestiquer)
A des écailles vert foncé et de longues cornes d'or avec lesquelles il embroche ses proies avant de les rôtir. Réduites en poudre, ces cornes sont précieuses dans la fabrication de certaines potions… le reste n'est pas important!super recherche ma Lolie !
d :lawSmith : elle a du caractère hein !
e : le coulis de Fraise sauce barbare : nan ça existe pas à ma connaissance ! mdr ! mais j'aimerais bien lol !
f : comme quoi faut vraiment s'attendre à tout de sa part, c'est un homme tellement plein de ressources ! je suis sure qu'on pourrait même pas le cloner (oui, ben on c jamais quand même, on peut essayer et je garderai le prototype comme substitut du vrai !
g : à qui le dis tu ? mon dieu, je suis vraiment monstrueuse de lui avoir inventée une enfance aussi pourrie !
h : hi hi hi !ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
