Ouf c'est stressant! Ça fait tellement longtemps que j'ai posté des fanfics, c'est comme si c'était ma première fois!

Je sais : je ne suis pas originale dans mon type d'histoire. Ce sont des histoires que j'aime lire, donc c'est ce que j'avais envie d'écrire. J'en suis venue à avoir ma vision de la chose et un gros flash d'inspiration, ce qui fait que depuis un mois et demi j'écris tout plein! (j'en suis au chapitre 13!)

Évidemment, la Terre-du-Milieu et tout ce qu'elle contient appartiennent à ce cher Tolkien! D'ailleurs, j'ai travaillé fort pour que ses personnages restent le plus fidèle à eux-même possible!

Quelques autres infos/notes/détails aléatoires, avant d'entrer pour vrai dans l'histoire!

- Je vous promets d'essayer de ne pas trop tomber dans le Mary-Sue (même si je sais que de base, une fille qui débarque dans l'histoire a un gros penchant Marie-Sue).

- Dans la même lignée : si mon histoire est écrite à la première personne, ce n'est pas du tout parce que je m'imagine que c'est moi, loin de là! C'est parce que j'aime bien ce style d'écriture, ça fait qu'on se sent plus proche du « héro ». Je veux qu'en lisant, on a l'impression de l'entendre raconter son histoire.

- En ce moment: UNE SEMAINE avant BOTFA ici! Ce qui va certainement me faire changer quelques trucs dans mes chapitres déjà écrits (parce que j'ai quand même assez lu le livre de fois pour ne pas avoir oublié la fameuse fin… et mon personnage connait aussi la fin, vous verrez). Mais d'ici à ce que tout le monde ait pu voir ce merveilleux film, mes chapitres ne devraient pas contenir de Spoilers! Je crois que c'est autour du chapitre 5 que j'ai mon premier.

- D'ailleurs, l'histoire va naviguer entre le livre et les films, selon le besoin et selon mes préférences! Et je prends pour acquis (du fait que vous aimez assez cet univers pour en lire des fanfics) que vous connaissez déjà les dialogues et autres éléments de l'histoire. Donc je ne vais pas les copier mot pour mot, sauf si c'est utile pour comprendre de nouveaux éléments que j'ajoute!

- Par pitié ne vous découragez pas de lire après les premiers chapitres… Mon « introduction » est longue, mais que voulez-vous, je n'avais pas envie qu'elle tombe trop directement en plein milieu de la Compagnie en pleine scène d'action!

- Dernier point (ou trait, dans le cas présent)! Je devrais poster un chapitre par semaine, est-ce que vous avez un jour préféré?

C'est parti!

Ça me surprendra toujours. Comment un souvenir datant de cinq ans pouvait rester autant clair dans ma mémoire? Pourquoi fallait-il que je me souvienne de chaque geste, du moindre mot? Et comment un souvenir pouvait à la fois être ma principale source de désespoir, en même temps que mon meilleur moyen de réconfort, dans lequel je pouvais m'enfermer lors des pires journées?

J'utilise le mot souvenir, mais peut-on vraiment appeler souvenir un évènement qui s'est échelonné sur plus de deux années? C'est ce qui rend encore plus lourd le fait que je me souvienne de tout. C'est-ce qui m'a décidé à coucher mon histoire sur papier.. J'espère sincèrement que cela me soulagera. Mais surtout, l'avoir par écrit va me rassurer, parce que je sais que même si cela me cause une vive douleur, je ne veux surtout pas oublier

Voici donc mon récit, l'histoire de mon aventure qui changea bien des choses.. Pour le meilleur, ou pour le pire…

C'était encore une journée typique. Une autre mauvaise journée. S'il y a bien une chose que j'ai toujours détestée, c'est la routine.. Et me voilà, à l'aube de mes 30 ans, coincée dans ce semblant de vie que j'avais voulu éviter à tout prix. Un jour, j'en avais parlé à une amie, du fait que ma vie ne me convenait pas. Elle m'avait rétorqué que je n'avais qu'à changer, que je devrais faire ce qu'il faut pour avoir ce que je veux. De belles paroles, mais malheureusement pour moi, je n'avais pas le pouvoir de changer l'époque à laquelle je suis née.

Car c'était là mon problème. J'avais la certitude de ne pas vivre à la bonne époque. Toutes ces technologies, ces guerres de pouvoir et cet individualisme m'épuisaient. En fait, il y avait une exception : quand les technologies servent à créer un film ou un jeu vidéo dans lesquels je pouvais m'évader. Et laissez-moi vous le dire, dans cette période-là, j'en avais particulièrement besoin. J'avais l'impression que ma vie ne menait nulle part, je n'avais pas de vrais amis, et j'avais la certitude que j'allais finir vieille fille.

Quand j'avais un excès de rage, je la passais dans le sport. Mais j'avais toujours besoin de changement, de me défouler autrement. Croyez-moi, j'en ai essayé des tonnes, et bien que je n'étais jamais pleinement satisfaite, les sports de combat me faisaient plus de bien que les autres. Et quand j'avais une déprime plus profonde, je m'enroulais dans ma couverture et je pouvais passer une journée entière dans mes films ou mes livres.

Mais bref, revenons à cette fameuse journée. C'était en 2013, au début du mois de décembre. J'étais reconnaissante envers Peter Jackson, le moment choisi pour la sortie au cinéma de la Désolation de Smaug était parfait. La frénésie dans laquelle j'étais dans l'attente de ce deuxième opus m'occupait suffisamment l'esprit pour que je ne pense pas trop à ma vie. Pour me préparer, j'avais relu le Hobbit, mais comme à chaque fois, je l'avis dévorée en une journée. Le résultat était que depuis quelques semaines, j'avais relu deux fois le Hobbit, la trilogie du Seigneur des Anneaux et réécouté les films version longue en français puis en anglais. Je l'ai dit précédemment, je ne pensais pas être née à la bonne époque. Mais si j'avais pu naître en Terre du Milieu, mon dieu que ça aurait été parfait.

Vous aurez donc compris que j'avais passé ma soirée devant ma télévision. Cette journée-là, c'était le tour des bonus de la version longue d'Un Voyage Inattendu. C'est en voyant les acteurs apprendre à chanter la chanson de la Lonely Mountain que j'ai réalisé que je n'avais pas encore essayé de la jouer avec ma flûte, comme je l'avais fait pour les autres chansons thème du Seigneur des Anneaux. Les notes me sont venues naturellement et après seulement quelques minutes, je pouvais la jouer au complet. C'est là que mon histoire a pris une étrange tournure.

En entendant la mélodie que je jouais moi-même, j'ai commencé à me sentir mal. J'avais une sensation dans le ventre, le genre de sensation qu'on a quand on vit un stress intense. En fait, je me sentais exactement comme j'avais imaginé que Bilbon s'était senti en entendant la chanson, selon la description faite par Tolkien. Et malgré tout ça, je continuais à jouer. La musique m'enveloppait de plus en plus, et j'ai commencé à me sentir étourdie, puis engourdie. Prise de vertige, j'ai fermée les yeux. Et une suite d'images m'est apparue, défilant très rapidement, mais j'avais quand même pu toutes les distinguer et en voir les moindres détails.

Un oiseau noir, avec le ventre jaune et tacheté de points sombre. Une montagne, se dressant seule au milieu d'un paysage vide et désolé. Une porte, ronde et verte, avec une poignée en son centre. Une chambre, avec un mobilier en bois soigneusement ouvragée, la lumière de la lune entrant par une immense fenêtre située à gauche lit. Un trou noir, au fond d'une caverne sombre. Puis, tout s'assombrit encore plus, et cela resta ainsi quelques secondes, avant la prochaine image. Un visage d'homme, avec une longue barbe grise et un chapeau pointu, gris lui aussi.

En même temps que je voyais ce visage, j'avais un sentiment de bien-être, une impression de confort, de confiance. Lorsque j'ai ouvert les yeux, j'avais encore le visage de l'homme en tête. Le sentiment de bien-être, par contre, avait disparu en même temps que je réalisais que je n'étais plus dans mon salon, mais sous la pluie, au fond d'une ruelle sombre.

Petite précision : vous comprendrez que si elle est entrain d'écouter les bonus de la version longue du Hobbit 1 pendant qu'elle attend le Hobbit 2, tout ça se déroule quelque part entre le 13 novembre et le 13 décembre 2013.

Voilà pour le prologue! Le chapitre 2 arrivera tout de suite, je ne vous ferai pas attendre!