Je suis désolé, mais alors là. Très désolé. Je m'excuse profondément. Qu'est-ce que j'ai fait? Mon autre histoire, puis ça... Je m'excuse, mais bon, il fallait que ça débute comme ça! Alors une fanfiction de Destiel, avec un Dean brisé et un Castiel incomplet. Les deux seront bons pour l'un pour l'autre. Entresemer de moments douloureux, j'espère que vous aimerez. Laissez-moi vos commentaires!
Et si tout n'était pas réel? Et si Dean s'était créé un monde pour passer par-dessus la mort de toute sa famille? Il n'y a personne pour prendre soin de lui, sauf peut-être celui qui a toujours été là. Si tout cela n'était pas réel, il est donc le temps de rattraper toutes ses années de séparation.
Ça encourage et donne envie d'en écrire toujours plus! ;) bon je vous laissez à votre lecture!
Rêver n'est fait que pour les enfants
Chapitre 1
Il ne reprit ses esprits que très lentement, ses pensées étaient entremêlées et ses souvenirs, confus. Tout ce qu'il pouvait se rappeler, c'était cette odeur abominablement forte, il en avait des maux de tête. Il ne put même pas rouvrir les yeux, en tout cas pas avant qu'une énorme flaque d'eau ne lui tombe dessus. Paniqué de se réveiller de cette façon, il essaya d'ôter l'eau de ses yeux pour rapidement pouvoir regarder où il était et pourquoi il avait reçu de l'eau, mais il ne pouvait pas approcher ses mains, elles étaient retenues par quelque chose. Elles étaient attachées. Le cœur de Castiel se mit à sonner bien fort dans sa petite poitrine. Il ouvrit les yeux, malgré l'eau qui ruisselait sur son visage.
Un noir presque complet ne laissait pas voir grand-chose, uniquement un filet de lumière poussiéreuse laissait entrevoir des ombres. Pourtant, il ne se souvenait pas qu'il fasse nuit. Castiel, s'habituant à l'obscurité put se voir lui-même, les poignets et les chevilles accrochés très solidement à une ancienne chaise de bois presque en décomposition. Il essaya de tirer sur ses liens et de les user comme il le pouvait, tout en se forçant de calmer sa respiration, pour faire le moins de bruit, puisque la personne qui l'avait mis là ne devait pas être trop loin, mais rien ne marcha.
Ayant regardé une collection remarquable de films policiers ou d'enlèvements, il essaya d'appliquer les enseignements de ce qu'il se rappelait de ceux-ci. Premièrement, il essaya de se souvenir où il était. Il regarda autour de lui, cherchant des yeux un élément qui pourrait l'aider. Il n'y avait qu'une étagère remplit de vieilles bricoles qui n'ont pas été touchées depuis longtemps. Pas très aidant. L'eau qui lui avait coulée sur les épaules commençait à se refroidir et tout le corps de Castiel était parcouru de frisson incessant. Puis, en passant son regard dans cette petite pièce qui devait être un salon autrefois, il vit une ligne orange, non en fait, c'était une courbe. Un cercle presque parfait avec une immense étoile et il se trouvait prisonnier en son centre. C'est à ce moment précis que Castiel laissa libre cours à sa panique.
Soudain, il entendit des bruits de pas devant lui, mais quand il souleva sa tête, il ne vit rien. Son cœur battait d'un rythme douloureux. Puis, d'autres pas, mais cette fois-ci, derrière lui, il essaya de se retourner, mais la chaise l'en empêchait. L'eau lui coulait dans le dos, produisant une chute de frisson pour sa colonne vertébrale. Castiel ne pouvait plus penser correctement, seul la terreur le guidait. Les bruits de pas faisaient maintenant le tour de son cercle, mais ce qu'il détestait le plus, c'était de ne même pas pouvoir voir qui était là, dans l'ombre, à l'observer.
Subitement, les pas s'arrêtèrent juste devant Castiel. Son cœur manqua un battement.
- Qui es-tu? Demanda une voix grave.
L'otage n'était pas sûr s'il devait répondre. Dire son nom à quelqu'un qui le retenait ne semblait pas être une bonne idée. De plus, il n'était pas sûr de pouvoir lui répondre, peur que sa voix se brise avant qu'il ne prononce un mot. Il prit son courage à deux mains et cracha vite :
-Castiel Novak.
-Menteur! Cria la voix, maintenant en vraie rage.
Castiel ne comprenait plus, bien sûr que c'était lui. Peut-être le prenait-il pour quelqu'un d'autre. Il essaya pourtant de le convaincre comme il pouvait.
-Non, je vous assure, c'est mon nom. Je m'appelle Castiel Novak et je vie à quelques rues d'ici.
Wow! Donne-lui donc ton adresse tant que tu y es. Toujours pratique d'être sûr que la personne qui te retient prisonnier ait accès à ta maison. Juste au cas, pensa Castiel, ironique à lui-même.
-Arrête ça tout de suite! Maintenant, je veux savoir ce que tu es!
L'homme sortit finalement de l'ombre pour se rapprocher. Alors, Castiel put le voir. Il fut si surprit qu'il laissa sa bouche ouverte. Il avait pensé à un vieil homme hideux qui s'amusait à torturer les personnes ou encore à un dérangé qui faisait culte de la magie noire, vu les symboles orangés tracés sur le plancher, mais pas à… Ça.
L'homme était environ la même grandeur et la même taille que Castiel, mais il avait les cheveux châtains courts et des yeux verts presque trop étincelants pour être vrais, mais qui pourtant avait l'air épuisés et remplient de douleur malgré que pour l'instant, il ne donnait l'impression que d'être en colère. Ses épaules étaient droites et solide et sa posture, imposante et menaçante. Revenant à ses pensées, Castiel ferma immédiatement la bouche.
C'est ton kidnapper bordel, un peu de fierté!
-Je ne le répèterais qu'une seule et unique fois, qu'est ce que tu es? Menaça le kidnapper en s'avançant vers Castiel, et c'est à cet instant seulement que celui-ci vit le couteau qu'il tenait dans sa main.
Castiel ne savait pas s'il allait se mettre à pleurer abondamment ou s'il allait vomir tout ce qu'il avait mangé… ces dernières semaines.
-Mais je vous promets que je suis Castiel Novak, je ne sais pas ce que vous voulez, mais je vous promets que je suis normal… L'étranger s'avança encore d'un pas. Non! Non, attendez, je vous le promets, je travaille à la maternelle, j'aide les enfants et j'ai de la famille qui va remarquer mon absence, vous devriez… L'homme avança encore d'un pas. Non! Je vous en prit, ne me faite pas de mal! Je suis désolé! Je suis désolé.
Castiel ne put essuyé les larmes qui coulaient maintenant de ses yeux, les mains toujours liés, même s'il tirait sur ses liens au point de s'arracher la peau.
-Vous allez arrêter cette comédie! Je vous ai fait passer tout les tests et rien, pourquoi? S'énervant un peu plus l'étranger, mais il resta où il était.
Les larmes coulaient toujours sur ses joues, gelant au contact de la température basse. Puis, dans une faible plainte, Castiel murmura :
-Je vous en prit, laissez-moi partir. Je ne dirais rien à personne. Laissez-moi retourner chez moi, je suis désolé, peu importe ce que j'ai fait. Je m'en excuse, mais laissez-moi partir, lançant-il éclatant en sanglot.
L'étranger recula de plusieurs pas rapidement ne le laissant plus le voir, après ce qu'il venait de dire, laissant traîner le silence. Puis, la voix menaçante d'il y a quelques minutes devint un peu plus brisée et douloureuse, mais toujours douteuse.
-Ouais, mais alors si ce que vous dites est vrai, pourquoi êtes-vous venu cogné à ma porte?
Je… Je ne m'en souviens plus. Non, attendez, dit Castiel, se souvenant maintenant de ce qui l'avait emmené ici. Je faisais du porte-à-porte pour… Il regarda les symboles orangés sur le plancher puis finit sa phrase. Pour mon église, nous essayons de recruter les familles du coin. Je dois bien avoir des dépliants pour le prouver. Je vous jure que ce n'était pas pour vous dérangez que je suis venu. Je…
Puis, il se souvint de se qu'il s'était passé. Un flash hallucinant et douloureux le frappa.
Enfin, il arriva devant la dernière maison de sa tournée. Après, il pourrait retourner à la maison.
La maison semblait abandonnée, puisque chaque pores d'elle respirait la poussière et la négligence. Pourtant, la voiture stationnée était brillante et impeccable. Marchant de façon désigné et optimiste, il arriva à la porte.
Toc toc toc.
Il attendit, essayant même d'apercevoir un mouvement par la vitre brouillée de la porte, mais il ne vit rien. Il commença à repartir après un moment d'attente, lorsque…
-Oui? Demanda une voix grave.
Castiel se retourna pour refaire une dernière fois son discours pour promouvoir son église, à l'homme à la porte, mais dès qu'il se retourna, le visage de celui-ci se décomposa. L'homme à la porte qui semblait très fatigué au départ, les traits approfondit par la douleur ou peut-être l'effort, se retrouva tétanisé, puis il se reprit, refermant sa bouche de ce même fait. Castiel ne comprenait absolument pas la réaction de l'homme, mais voulu tout de même commencer son discours, pour partir le plus vite possible, mais dès qu'il ouvrit la bouche, l'étranger s'approcha et prit dans ses bras Castiel. Maintenant totalement paralysé par le malaise de cette situation, il ne bougea plus, prit dans les bras musclés de l'étranger. Il sentait un mélange de sueur et d'alcool. Ses cheveux courts frottaient un peu sur visage de Castiel, lui piquant la joue. Il finit par relevé ses bras qui pendaient lâchement plus tôt, pour tapoter gentiment le dos de l'étranger.
-Je te croyais mort, Castiel. Je croyais ne plus jamais pouvoir te voir! Déclara l'étranger qui tremblait de tout son corps.
Très mal à l'aise et à la fois triste pour l'homme, Castiel du pourtant lui demander, alors qu'ils étaient encore en pleine accolade :
-Je suis désoler, mais comment connaissez-vous mon nom?
-Quoi? Attends, Castiel, c'est moi, Dean! Dean Winchester!
L'homme qui disait se prénommer Dean recula de Castiel et le regardait, perdu, puis son attitude changea complètement, alors qu'il reprit un regard foudroyant et haineux. Puis celui-ci sortit quelque chose de sa poche, mais Castiel ne vit pas tout de suite ce que…
Puis, ce fut le noir.
