A Métropolis, la nuit était tombée depuis déjà quelques heures, quand Lois rentra chez elle. Elle ne fut pas surprise de trouver la maison vide. Clark était parti, il y a quelques heures, après avoir vu un flash info à la télévision montrant un volcan en irruption à la Réunion. Elle était donc passé seule chercher son fils à la garderie, et avait fait quelques courses. Quand elle poussa la porte d'entrée, elle avait les bras chargés. D'un côté, elle tenait fermement un petit garçon en pleurs gesticulent comme il pouvait, et de l'autre quelques paquets de provisions. Après avoir jeté ces clés sur le meuble de l'entrée, elle posa l'enfant à terre qui aussitôt s'arrêta de pleurer. Elle prit la direction de la cuisine avec les provisions, les posa rapidement et revint dans l'entrée où attendait l'enfant. Elle lui enleva son manteau alors que l'enfant recommençait à pleurer. Elle enleva à son tour sa veste et regarda son fils.
« Bon, à nous deux, mon grand. » elle se tenait face à l'enfant, les mains sur les hanches. « Tu choisis, le bain avant ou après dîner ? »
Le petit garçon s'était arrêté de pleurer en voyant sa mère debout face à lui. Il lui tendit les bras. Lois sourit et pris son fils.
« Ok, je vois, un biberon et au lit. Le bain, on verra demain matin. »
Le téléphone sonna. Elle prit le combiné sans fil, et se dirigea vers la cuisine. Tout en parlant au téléphone, elle avait préparé le biberon du petit et l'avait fait chauffer. Quand le micro-onde sonna pour signaler que c'était prêt, Lois termina sa conversation.
« Ne t'en fait pas, Jessica, je m'en charge. […] Je ferai de mon mieux pour convaincre Perry. […] Pas de problème, à demain. » elle raccrocha. Elle sortit le biberon du micro-onde et le donna à son fils, qui le mit aussitôt à sa bouche. Elle allait sortir de la cuisine quand elle tomba nez à nez avec Clark.
« Tiens, te revoilà ! » dit Lois en embrassant son mari.
« C'était pas si facile, mais aucune habitation n'a était touché. » Il embrassa sa femme sur le front. « Maintenant je profite de mes deux trésors… »
Lois lui sourit et ils s'installèrent tous les trois dans le canapé du salon. Lois mit le petit dans les bras de Clark et se tourna vers lui.
« J'ai eu un appel de Jessica Rose, avant que tu ne rentres. » lui dit-elle.
« Et qu'est ce qu'elle te voulait ? » demanda Clark.
« Billy BOY a fait appel de la décision de condamnation et il veut que je couvre le nouveau procès. »
« Bein, heu… Billy BOY ?! Lo-is, tu ne vas pas le faire j'espère… »
« Pourquoi, c'est une très grande opportunité ! »
« Je sais, mais c'est dangereux. »
« Pourquoi dangereux ? Ce n'est qu'une interview. »
« Non, Lois. Ce n'est pas qu'une interview… Je te rappelle que le Metropolis Star avait couvert le premier procès et que la journaliste qui a signé la plupart des articles a fini égorgée, et que sa partenaire a disparu. »
« Et alors ? Il a était prouvé que ce meurtre et cette disparition n'avaient rien à voir avec le procès. Et puis, il est en prison. Que veux tu qu'il me fasse ? »
« Lui, c'est sûr, il ne te fera rien. Mais il a était clairement prouvé qu'il n'a pas agit seul. Même s'il est le seul condamné, il existe derrière lui, un véritable réseau. »
« C'est pas ce qu'en pense Jessica. Elle veut que je reprenne le premier procès et fasse un article montrant son innocence. »
« C'est son avocate, bien sûr qu'elle le croit innocent. Lois, je t'en pris ne te mêle pas de cette histoire » la supplia Clark.
« Jessica est mon amie, et elle a besoin de moi. Je dois l'aider, Clark. »
« Et tu es ma femme, et je te veux en un seul morceau. J'ai besoin de toi, et vivante. » insista Clark.
« Je sais, et je t'aime aussi – Elle prit une profonde inspiration – Ecoute, je vais faire cet article, et si je sens que ça tourne mal, j'abandonne, d'accord ? »
Clark soupira « Lois… »
Il n'eu pas le temps de finir sa phrase que la terre se mit à trembler. Alors que les bibliothèques se vidaient de leurs livres, que vases et décorations tombaient au sol, Lois et Clark, avec l'enfant dans les bras, se précipitèrent sous l'encadrement de la porte de la cuisine. Serrant sa femme et son fils contre lui, Clark attendait que la secousse s'arrête. Une vingtaine de secondes plus tard, tout était redevenu calme. L'enfant hurlait dans les bras de son père. Lois le prit et essaya de le calmer.
« Chut, mon cœur, c'est rien… » elle berça l'enfant pour essayer de le réconforter.
« Lois, ça va ? Tu n'as rien. » demanda Clark.
« Non, je n'ai rien. Clark va faire un tour en ville, des gens ont probablement besoin de toi. »
« Tu es sûre ? »
« Oui, Christopher et moi allons essayer de ranger la maison avant que tu ne reviennes – elle l'embrassa – va ! »
Clark disparu dans la seconde suivante. Lois regarda tout autour d'elle.
« Allons voir les dégâts à l'étage. » dit-elle à son fils.
Superman avait aidé les secours durant toute la soirée et une bonne partie de la nuit. Il y avait eu beaucoup de blessées mais d'aucune gravité. En revanche, il y avait beaucoup de dégâts matériels. De nombreux immeubles avait été fragilisé et menaçaient de s'effondrer à tout moment. Superman avait aidé à déloger les habitants et à les acheminer dans des lieux sûrs. Quand il se posa devant le 348 Hypérion avenue, la ville avait retrouvée un certain calme. Il vola jusqu'à la fenêtre du premier étage. La fenêtre était entre ouverte. C'était une habitude que Lois avait prise, quand Clark sortait pour une urgence la nuit, elle laissait la porte fenêtre de sa chambre entre ouverte. Quand il ouvrit, il vit Lois endormie, dans sa position favorite. Elle dormait sur le côté gauche, lui tournant ainsi le dos. Il tourbillonna, pour quittait son costume de Superman, et se retrouva en caleçon. Quand il la rejoignit dans le lit, il découvrit qu'elle avait dans les bras Christopher. Il s'allongea le long de son dos et l'enveloppa, ainsi que son fils, dans ses bras. C'est ainsi que Clark pouvait faire redescendre la tension due aux derniers évènements de la soirée.
Le lendemain, au Daily Planet, dans les bureaux de la rédaction, les journalistes travaillaient à leur bureau. Lois sortit de la salle de réunion, une tasse de café à la main, et s'installa à son bureau. Elle alluma son ordinateur et vida sa tasse de café froid dans son pot de fleurs, fanées, faute d'avoir pour seule eau de la caféine. Il régnait, dans le hall de rédaction un calme, dont personne ne se souciait. Jimmy s'avança vers le bureau de Lois.
« Lois - dit il avant même d'être arrivé à hauteur de son bureau - tu crois que je peux t'accompagner au tribunal après déjeuné ? »
Lois leva à peine les yeux de son ordinateur pour lui répondre, « Je croyais que tu devais rejoindre Clark et Perry à la conférence du maire. »
« Oui mais j'ai pensé que tu aurais besoin de compagnie… »
Lois lui coupa la parole, « Clark t'a demandé de m'accompagner. » Elle le regarda d'un air résigné.
« Te laissé interviewer, seule, Billy BOY inquiète un peu Clark. » avoua-t-il.
« Je sais…on en a parlé hier soir. »
« Alors tu veux bien de moi comme partenaire ?! » Lui demanda-t-il.
« Si ça peut rassurer Clark que tu m'accompagnes, OK. Mais Jimmy, c'est moi qui pose les questions. » Dit elle en lui pointant le doigt au visage.
« Très bien. On déjeune ensemble si tu veux ? »
« Désolé, mais je dois aller chercher Christopher chez mes parents et le ramener à la garderie ensuite. »
« C'est aujourd'hui qu'ils partent en Afrique » se souvient Jimmy.
« Mmm, mmm, en espérant les revoir entier. »
« Entier ?! Tu crois qu'il peut leur arriver quelque chose ? »
« Oui, qu'ils s'entre tuent ! » s'inquiéta Lois.
Depuis toute petite, Lois n'avait pour souvenir de ses parents, que deux grandes personnes qui se disputent constamment. Au début, ils avaient fait en sorte que leurs filles ne soient pas présentent, mais au fur et à mesure des années, ils ne faisaient même plus attention à savoir si les enfants étaient là. Même après avoir divorcés, ils se disputaient encore. En grandissant, Lois avait pris du recul et avait fait en sorte qu'elle ne reproduise pas les mêmes erreurs dans son couple.
« Oh, je vois… »
Lois se leva et pris son manteau sur le dos de sa chaise. Elle écrit sur un bout de papier.
« Tient, si tu vois Clark, donne lui ça. » Elle lui tendit le papier.
« On se retrouve sur le parvis du tribunal à 14h00. »
« OK ! »
« 14h00, Jimmy, pas une minute de plus ! » dit elle en s'éloignant vers l'ascenseur.
« Même pas une petite seconde ! » lui lança-t-il, puis il retourna vers son bureau. A peine assit, il décrocha le téléphone, « Roberta, c'est Jimmy, tu peux me sortir le dossier Billy BOY s'il te plait, hein…hein, ne bouge pas je viens le chercher. » En se dirigeant vers l'escalier, il passa devant le bureau de Clark, où il déposa le mot de Lois. Mis en évidence sur son écran d'ordinateur, le petit mot disait Passe prendre Chris à la garderie, je rentre tard. Je t'aime. Lois.
