La princesse Aylee chevauchait au côté d'une patrouille. Elle allait rendre visite au roi du pays voisin pour conclure une alliance par un mariage. Bien qu'elle n'en ait pas envie, elle n'avait pas le choix. Soudainement, la patrouille se dispersa et des cris retentirent de toute part. Les chevaliers qui l'accompagnaient tombaient comme des mouches et il ne resta bientôt plus qu'elle et les bandits. Les bandits la regardèrent et se dirent qu'ils pourraient avoir du plaisir avec elle. Le chef de la bande arracha les rênes des mains d'Aylee et les attachèrent à sa selle et il lui attacha les mains avec une corde aux rênes. Les bandits lancèrent leur cheval au galop, mais ils n'allèrent pas loin des flèches sifflèrent dans les airs et coupèrent les liens qui retenait Aylee prisonnière. Elle en profita pour sauter de sa monture et tenter de fuir en courant. Cependant, un des bandits, qui était à pied balança son épée vers elle. La princesse serai sans doute morte si l'homme qui avait tiré les flèches ne l'avait pas poussé au sol. Ce fut lui qui reçu l'arme sur son côté gauche. Il se releva néanmoins en entrainant Aylee avec lui. Ils coururent un instant et l'homme s'effondra au sol. Aylee banda du mieux qu'elle pu la blessure.

- Il faut partir maintenant, lui dit l'homme

- Pour aller où?, lui demanda Aylee

- Loin d'ici, ma dame.

Il se releva et ils fuiyèrent. Alors qu'ils couraient, Aylee demanda son nom à l'homme. Il s'appelait Gauvain. Ils n'avaient pas deux mètres qu'une flèche vint se loger dans un arbre non loin d'eux. Ils se regardèrent puis partirent à courir. Aylee déchira sa robe pour éviter de tomber. Après quelques minutes Gauvain s'arrêta et dit à Aylee de grimper à l'arbre et de se cacher, ce qu'elle fit aussitôt. Les bandits arrivèrent peu après et Gauvain les attaqua. Il eu de la chance que le chevalier eu décimé une bonne partie de leur effectif, sinon il serait probablement mort. Après quelques minutes, il ne restait plus aucun bandit debout. Aylee sauta de la branche où elle c'était cachée et fit un câlin à Gauvain.

Pourquoi un tel geste, ma dame ?, lui demanda-t-il

Pour m'avoir encore sauvé la vie, mon chevalier

Je ne suis pas un chevalier, ma dame, rétorqua-t-il

Vous vous battez pourtant comme l'un d'eux

Mon père était chevalier, mais il est mort avant ma naissance

J'en suis désolée

Il n'y a pas de mal, très chère

Après ces quelques mots, ils se remirent en marche, en direction de Camelot. Puisqu'ils étaient à pied, il leur fallu le double du temps que les chevaliers avaient mis pour arriver là, soit deux jours. Pendant ces deux jours, Gauvain et Aylee apprirent à se connaître et à s'apprécier. Au moment d'entrer à Camelot, Gauvain laissa partir Aylee seule, puisqu'il ne voulait pas être en relation avec quelconque roi. Lorsqu'Aylee entra dans l'enceinte du château, les paysans se retournèrent sur son chemin. Le roi, de la fenêtre de la citadelle, la vit entrer dans la cour intérieure et se précipita à sa rencontre.

Où sont les chevaliers?

Comment vas-tu Aylee? Oh, très bien merci, dit la princesse

Arthur choisis ce moment pour arriver. Il avait vu sa sœur et avait aussi vu la blessure sur son bras. Aylee sauta de son cheval juste à temps pour qu'Arthur et elle tombent au sol chacun dans les bras de l'autre.

Qu'est-il arrivé?

Notre patrouille à été attaqué, aucun chevalier ne s'en est sorti. Je me suis cachée, j'ai attendue puis je suis revenue ici aussi vite que possible. En courant pour revenir, j'ai trébuché et me suis blessée le bras.

Arthur guida Aylee vers la chambre de Gaius pour qu'elle se fasse examiner.