Bonjour lecteurs vénérés! Voici ma nouvelle fic, sortie tout droit de mon cerveau cet été. J'espère qu'elle vous plaira et que vous me donnerez votre avis (en bien ou en mal). Voici quelques informations à propos de "La malédiction de l'entre-monde":
¤ Nombre de chapitres prévus: environ 30.
¤ Longueur des chapitres: environ 3000 mots chacun.
¤ Catégorie: aventure/dramatique.
¤ Personnage principal: Harry Potter.
¤ Histoire d'amour? Peut-être penchant vers le oui... mais ne vous attendez pas à de l'eau de rose... Ce ne sera pas un slash!
¤ Fréquence de "postage": j'essayerai de poster au moins une fois tous les 15 jours.
¤ Ce que j'espère: avoir pleins de reviews! Je compte sur vous pour ça ;-)
J'espère que ce premier chapitre vous plaira. Donnez-moi votre avis!
Bonne lecture!
Emmeraude
C'était un ciel bleu et un soleil rougeoyant qui surplombaient Privet Drive en cette fin d'après-midi du quatorze juillet. La rue était déserte et toutes les maisons silencieuses. Toutes sauf une. Le numéro quatre. Ils y parvenaient des voix étouffées par l'épaisseur des murs ainsi que la voix monotone d'un présentateur de programme télévisé.
Cependant, les habitants de Privet Drive n'y faisaient plus attention. Ils savaient bien que les pauvres Dursley devaient accueillir leur délinquant de neveu chaque été. Ce Harry Potter, toujours mal habillé, qui ne sortait que rarement de la maison. La rumeur courait que ses parents étaient morts dans un accident de voiture lors d'une course poursuite avec la police. Evidemment, il n'y avait aucune preuve que tout ceci se soit réellement passé mais l'imagination débordante des commères du coin faisait l'affaire.
Entre-temps, complètement inconscient des rumeurs – vraies ou fausses soit-elles – le concernant, ledit Harry Potter se tenait dans la cuisine du quatre Privet Drive, furieux. Il était à table avec sa tante, son oncle et son énorme cousin et la discussion du jour avait prise une tournure dramatique pour lui :
"Tu sais quel jour nous sommes demain, mon garçon ?" demanda oncle Vernon en le fixant durement de ses petits yeux porcins.
"Le quinze juillet ; pourquoi ?" marmonna Harry qui garda les yeux fixés sur les haricots à moitié crus qui s'étalaient sur son assiette.
"Je ne te demande pas la date, espèce de décervelé ! " hurla son oncle en frappant du poing sur la table. "Demain c'est l'anniversaire de Marge ! Met-toi-le bien dans le crâne ! "
"Et alors ?" répondit Harry d'un ton insolent en levant le regard. Il se maudit intérieurement de ne pas s'être rappelé de cet évènement. Tous les ans, son oncle, sa tante et son cousin allaient souhaiter un joyeux anniversaire à tante Marge et le laissaient généralement seul. Comment avait-il put oublier son "jour de congé" ?
"Ne lui parle pas sur ce ton !" intima tante Pétunia, l'air en colère. "Et mange ces haricots ou tu n'auras pas de dessert !"
Harry l'ignora tout en regardant les frites qui remplissaient toutes les assiettes sauf la sienne.
"Le salon de Marge doit être repeint donc elle viendra fêter son anniversaire ici", reprit oncle Vernon d'un ton sans réplique.
Harry ne réagit pas immédiatement et laissa son cerveau digérer cette horrible nouvelle. Cette bonne femme allait venir ? Et demain ? Une sonnette d'alarme sembla s'activer dans sa tête et tout ce qu'il put dire fut :
"QUOI ?"
"Tu m'as très bien entendu ! Elle arrivera vers huit heures demain matin et je ne veux pas de bizarreries, compris ?" dit violemment son oncle, son visage devenant de plus en plus rouge. "Dudley lui a déjà trouvé un cadeau, bien élevé comme il est, hein mon fiston ?" continua-t-il en ébouriffant les cheveux de son fils qui engloutissait ses frites comme s'il n'y avait pas de lendemain.
"Tu as intérêt à lui faire un beau présent pour te faire pardonner de ce que tu lui as fait la dernière fois", ordonna tante Pétunia d'un ton venimeux.
"Elle ne s'en rappelle pas et de toute façon, c'est hors de question que je lui achète quelque chose !" répliqua Harry d'un ton outré et en colère.
"C'est ça ou je t'enferme toute la journée dans ta chambre sans manger !" menaça Vernon en se levant.
"Parfait ! C'est mieux que de voir cette grosse truie et son molosse !" hurla Harry. Il avait les nerfs à fleur de peau en ce moment. Toutes les nuits, il rêvait de Sirius. Tous les jours, il pensait à Sirius. Et lorsqu'il sortait de sa chambre pour les repas, une dispute éclatait avec son oncle, sa tante ou son cousin. Il en avait plus qu'assez et ne souhaitait qu'une chose : sortir de cette maison.
Malheureusement c'était une des nombreuses choses qui lui était interdite. Une semaine plus tôt il avait reçu une lettre de l'Ordre du Phénix lui ordonnant de ne pas sortir pour le moment, vu qu'une seule personne au lieu de deux le surveillait. Peut-être étaient-ils en manque d'effectif ?
"Monte dans ta chambre !" rugit oncle Vernon qui se retenait apparemment de donner une claque à son neveu. "Et toi, baisse le volume de la télé ! On ne s'entends plus penser ici !" rajouta-t-il à l'intention de Dudley qui avait les yeux rivés sur l'écran où se battaient violemment deux boxeurs.
Harry ouvrit la bouche pour protester mais la referma aussitôt en croisant le regard menaçant de sa tante. Il se leva brusquement et sortit de la cuisine rageusement. Il monta les escaliers en prenant bien soin de faire le plus de bruit possible et pénétra dans sa chambre en claquant violemment la porte derrière lui. Il s'affala sur son lit et entreprit de se calmer. "Tante Marge arrive demain… Tante Marge arrive demain…" se répétait-il dans sa tête.
"De toute façon, si je suis enfermé ici toute la journée, je ne la verrais pas !" se dit-il avec un maigre sourire aux lèvres.
Il fut soudain interrompu dans ses pensées par un léger tapement provenant de la fenêtre. Harry se leva précipitamment et ouvrit la fenêtre, laissant entrer le hibou de Ron.
"C'est pas trop tôt !" s'exclama-t-il à voix haute comme s'il s'adressait à Coq.
Depuis qu'il était arrivé chez les Dursley, il n'avait reçu aucune lettre de ses amis. L'absence de nouvelles ne l'avait cependant pas mis en colère comme l'année précédente ; peu lui importait de savoir ce qu'il se passait du côté de l'Ordre du Phénix. En ce moment, il ne pensait qu'à Sirius et repensait aux quelques bons moments qu'ils avaient passés ensemble. Il attrapa Coq dans son poing et détacha la lettre de sa minuscule patte rabougrie. Coq huhula bruyamment, essayant de se libérer de la poigne de fer de Harry.
"Chut !" intima Harry à l'oiseau en le libérant. Il déplia le parchemin, s'assit par terre contre un mur et commença à lire la lettre. L'écriture soignée de Hermione disait :
Cher Harry,
Désolés de ne pas t'avoir écris plus tôt mais nous avons encore été obligé de nettoyer le même endroit que l'année dernière. Nous avons dû supplier Dumbledore pour qu'il nous laisse envoyer une lettre parce que de nombreux hiboux ont été interceptés…
Ici tout va bien. Ron et Ginny sont à côté de moi et te passent le bonjour. Normalement, on pourra te voir pour ton anniversaire et passer le reste des vacances ensemble. Ne pense pas à Sniffle, Harry ; ce qui s'est passé n'était pas ta faute.
J'espère que tu vas bien et que les Dursley ne t'embêtent pas trop.
Bises, Hermione.
Une note avait été rajoutée en bas du parchemin. Cette fois, Harry reconnut l'écriture brouillée et en pattes de mouche de Ron :
Salut ! Je ne vais pas répéter ce qu'a écrit Hermione mais je suis d'accord avec ce qu'elle dit (pour une fois). Ici, c'est l'horreur : est-ce que tu te rends compte que j'ai presque terminé mes devoirs à un mois et demi de la rentrée ? Et tout ça à cause d'Hermione. Je suis pressé de te voir pour qu'on parle un peu de Quidditch parce que pour le moment, je suis entouré de femmes…
A bientôt, Ron.
P.S. : Maman est très inquiète pour toi. Elle a bien lu tes lettres où tu disais que tu allais bien mais elle ne te crois pas (et nous non plus). A chaque fois qu'elle croise Dumbledore, elle essaie de parlementer pour que tu puisses venir ici mais il ne veut rien entendre. Nous ne savons pas pourquoi mais il a dit : « pas avant son anniversaire ». Allez, encore deux petites semaines à tenir…
Salut Harry, je voulais juste te dire de ne pas prendre en compte ce qu'a écrit l'idiot qui me sert de frère sauf le P.S.. A bientôt, Ginny.
Harry soupira et posa la lettre. Il voyait bien que ses amis voulaient lui remonter le moral et il leur en était reconnaissant. Cependant il ne se sentait pas plus joyeux pour autant. Ils étaient tous à Square Grimmaurd, réunis, et lui était seul dans sa chambre à tourner en rond comme un lion en cage. Il était un peu jaloux, bien sûr, mais pas comme l'année dernière.
Il se leva et se dirigea vers son bureau. Encore deux semaines à attendre avant de pouvoir sortir d'ici... Il prit un magazine moldu qu'il avait piqué à sa tante et se mit à le feuilleter distraitement. C'était un mensuel sur le jardinage et chaque page était illustrée par des photos de paysages, de fleurs ou de jardins. Toutes ses illustrations lui donnaient envie de sortir, de sentir le vent sur son visage.
Il arrêta soudain de tourner les pages. Il fixait une photo d'un cimetière fleuri de chrysanthèmes, comme hypnotisé. Il n'était jamais aller voir les tombes de ses parents… Et s'il demandait la permission d'y aller à Dumbledore ; il donnerait son accord, non ? Il ferma brutalement le magazine et chuchota rageusement :
"Il ne voudrait pas… Trop dangereux à cause de cette maudite prophétie !"
Entendre sa voie lui fit du bien. Il n'en pouvait plus de rester enfermé. La dernière fois qu'il était sorti se promener était deux semaines auparavant et il ne ressortirait pas avant son anniversaire. Ensuite, il irait sûrement à Square Grimmaurd et serait de nouveau enfermé dans cette sinistre maison.
"Comme Sirius", pensa-t-il tristement en ouvrant la porte de sa chambre.
Il sortit dans le couloir et commença à descendre les escaliers le plus silencieusement possible. Il avait l'intention d'aller dans la cuisine prendre un peu de nourriture vu que son oncle avait l'intention de l'enfermer dans sa chambre toute la journée du lendemain. Il faisait sombre et le bruit de la télévision lui parvenait du salon. La porte de la salle de séjour était grande ouverte et Harry aperçut les trois Dursley assis devant la télé où défilaient des pages de publicité.
Harry soupira, exaspéré par sa famille intoxiquée de télévision. Il sauta par dessus la marche qui craquait et commença à se diriger vers la cuisine lorsqu'il entendit une voix claire et monotone déclarer :
"Vous êtes stressé ? Vous êtes déprimé ? Votre entourage vous oppresse ? Prenez une journée de congé et venez dans notre centre de…"
Harry s'arrêta et tendit l'oreille. La publicité continuait et la femme en robe blanche près d'une piscine disait :
"Même une journée de repos ou de solitude peut être magique ; partez le matin et relaxez-vous, vous réfléchirez ensuite plus posément et vous…"
Harry en avait entendu assez et fila dans la cuisine sur la pointe des pieds. Il prit une bouteille d'eau, deux pommes, se fit trois sandwichs et alla dans l'entrée. Il jeta un coup d'œil à sa famille vautrée dans le canapé et ouvrit le sac à mains de sa tante qui était sur une chaise près de la porte. Il fouilla silencieusement dans toutes les poches et prit le porte-monnaie en cuir de sa tante.
Il le tint quelques instants entre ses mains, un doute lui effleurant l'esprit. Ce qu'il allait faire était vraiment mal, comme on lui avait dit lorsqu'il était enfant, mais…
"Après tout ce qu'il m'ont fait…" pensa Harry en ouvrant le porte-monnaie. Il retira cinquante livres et remit tout comme il l'avait trouvé. Il glissa l'argent dans la poche de son jean trop large et remonta dans sa chambre.
Il ferma la porte et s'assit sur son lit ; non sans avoir caché la nourriture sous la latte vacante sous son lit.
Demain il partirait. Personne ne s'en rendrait compte vu qu'il était sensé rester dans sa chambre toute la journée sans sortir. Harry prit son vieux réveil et le régla pour qu'il sonne à cinq heures. Il partirait le lendemain matin avant le lever du soleil et rentrerait le soir après le départ de tante Marge.
Son envie de sortir de sortir de la maison était déjà grande et la publicité l'avait convaincu. Lui aussi prendrait son jour de congé ; non pas qu'il ait envie d'aller dans le centre de relaxation dont la publicité faisait éloge mais il avait une autre idée en tête. Demain, il ira enfin là où il désirait tant aller. Il ira sans la permission de Dumbledore. Demain, il ira à Godric Hollow, là où il présumait que ses parents étaient enterrés.
Ce fut la sonnerie stridente du réveil qui tira Harry de son sommeil empli de cauchemar. Il avait eût du mal à s'endormir la veille, trop appréhensif pour la journée du lendemain.
Il se leva d'un bond, s'habilla en deux temps trois mouvements et remplit son sac à dos de la nourriture qu'il avait préparée le jour précédent. Puis, sans faire de bruit, il ouvrit la porte de sa chambre heureusement ouverte (son oncle était venu le voir le soir précédent et l'avait prévenu qu'il ne fermerait pas sa porte à clé mais qu'il n'avait aucun cas le droit de sortir) ; ce qui arrangeait plutôt Harry.
La maison était plongée dans l'obscurité et Harry atteignit la porte d'entrée à tâtons. Il allait ouvrir la porte lorsqu'il se rappela du système d'alarme.
"Et mince…" chuchota-t-il en se rendant compte qu'il ne connaissait pas le code de déverrouillage. Il soupira avec un sourire ironique aux lèvres en pensant à quoi une alarme moldue servirait si Voldemort voulait pénétrer dans la maison et revêtit sa cape d'invisibilité qu'il avait dans les mains jusqu'à présent.
Il alla dans la cuisine, monta sur l'évier, ouvrit la fenêtre et atterrit sur la pelouse verte du jardin. Il retint sa respiration et resta complètement immobile quelques secondes en essayant de percevoir ou entendre le moindre mouvement du membre de l'Ordre du Phénix de garde cette nuit.
Comme rien n'avait bougé, Harry ramassa lentement une pierre, et, glissant sa main droite hors de la cape, la lança de toutes ses forces contre une poubelle en métal à une dizaine de mètres. Un grand "GONG !" retentit dans la rue et un buisson trembla bruyamment. Harry plissa des yeux et aperçut le bout d'une baguette magique entre les branches du buisson.
Il se mit alors à marcher sur la pointe des pieds dans la direction opposée. Arrivé à un carrefour, il prit la route principale allant vers le centre de Londres. Harry frissonna et serra sa cape d'invisibilité contre lui et son sac à dos. Il regarda nerveusement derrière lui, et, voyant que personne ne le suivait, soupira de soulagement et se mit en route, le cœur battant.
L'aube venait de se lever lorsque Harry atteint la gare de King's Cross. Les pâles rayons du soleil illuminaient les quais et Harry, de nouveau visible – il avait pris un bus moldu – se dirigea vers une grande carte de Londres et ses environs.
"Alors, Godric Hollow…" murmura-t-il en cherchant le nom de la ville dans la liste en ordre alphabétique. "Ah ! Voilà…"
Il trouva le petit point rouge qui représentait la ville. Il se trouvait presque en dehors de la carte et a station de train la plus proche se trouvait à Preston, une ville à quelques kilomètres de Godric Hollow. Harry s'approcha du seul guichet ouvert et demanda poliment à l'homme qui s'y trouvait :
"Un aller-retour pour Preston s'il-vous-plait".
"Vers quelles heures ?" demanda l'homme entre deux bâillements étouffés.
"Pour l'aller, le plus tôt possible ; et pour le retour, vers vingt-et-une heure ce soir", répondit Harry en fouillant dans ses poches pour trouver les billets qu'il avait piqués à sa tante.
"Trente-cinq livres", déclara l'homme en tapotant quelques touches sur le clavier d'un ordinateur.
Harry lui tendit l'argent, prit les deux tickets qu'il venait d'acheter et fila avant que l'homme ne se réveille complètement et lui demande ce qu'il faisait ici, seul et si tôt le matin.
Il regarda un des tickets et vit que le train qu'il devait prendre partait dans une demi-heure. En attendant le départ, Harry alla dans une cabine de toilettes et y resta enfermé de peur que quelqu'un l'ai suivit et l'aperçoive sur le quai.
Cependant, trois heures plus tard, Maugrey Fol Œil paniqua pour la première fois depuis bien longtemps.
Il était arrivé à neuf heures pour relever le membre de l'Ordre du Phénix de sa garde de nuit devant chez Harry Potter. Il avait rencontré Mundungus qui l'avait informé que tout avait été calme et qu'une personne assez "enrobée" était arrivée une heure plus tôt. Ils s'étaient ensuite salués froidement et Mundugus avait transplané dans un crac bruyant.
Maugrey, chapeau sur la tête, commença alors à marcher lentement dans la rue de son pas boitant. Puis par mesure de sécurité, il décida de regarder à travers les murs de la maison.
"On ne sait jamais," grogna-t-il dans sa barbe, "vigilance constante !"
Le cousin de Harry Potter se trouvait comme d'habitude devant la télé et trois adultes étaient dans le jardin en train de discuter autour de tasses de thé. Maugrey regarda alors dans la chambre d'Harry.
Personne…
Fol Œil fronça les sourcils ; il ne l'avait pas vu au premier étage et dans le jardin pourtant… Il regarda alors dans la cave.
Personne…
Il sortit sa baguette et regarda dans chaque recoin de la maison. Pas de trace de Harry. Maugrey enleva son chapeau, se mit derrière un tronc d'arbre et pointa sa baguette vers la rue comme s'il attendait une attaque.
"Mundungus…" grogna-t-il d'un ton menaçant. "Ce charlatan n'a rien vu, comme d'habitude !"
Voyant qu'il n'y avait pas de mangemorts en vue, il leva sa baguette vers le ciel et lança un sort de détection. Ce sort pouvait détecter la personne de son choix à deux kilomètres à la ronde. Toujours pas de Harry. Maugrey jura et disparu précipitamment à Square Grimmaurd sans même prendre la peine de vérifier si aucun moldu ne l'avait vu avec sa baguette.
Il apparut dans le hall dans un crac peu discret et se précipita dans la cuisine. La mère de Sirius, réveillée par le bruit de l'apparition, se mit à crier des insanités de sa propre invention :
"Traîtres à votre sang ! Sortez de ma noble demeure, sales vermines !"
"Dumbledore ! DUMBLEDORE !" s'époumona l'ancien auror en entrant dans la cuisine emplie de membres de l'Ordre du Phénix prenant leur petit déjeuner. "Où est Dumbledore?" demanda-t-il au professeur Mc Gonagall.
"Il n'est pas là", informa celle-ci, surprise de voir Maugrey si énervé. "Mais p…"
"Pas de mais ! Appelez-le tout de suite, c'est urgent !" vociféra-t-il en postillonant, ses horribles cicatrices se tordants sur son visage. Toutes les personnes assises à table levèrent le nez de leurs assiettes et demandèrent toutes en même temps :
"Que se passe-t-il ?"
"Il y a eu une attaque quelque part ?"
"MISERABLES SANG DE BOURBE … !" hurlait Madame Black.
"Alastor, pourquoi est-ce que… ?"
"ASSEZ ! APPELEZ DUMBLEDORE OU JE VOUS CONJELE TOUS SUR PLACE ! » hurla Fol Œil, de plus en plus inquiet qu'il soit arrivé quelque chose à Harry Potter.
"Moins fort, Alastor, les enfants dorment encore… Le professeur Dumbledore arrive, je l'ai appelé par cheminette", déclara Molly Weasley en s'approchant de la table, un bol de porridge dans chaque main.
"Alastor", commença Minerva McGonagall en regardant Mundungus qui dormait dans un fauteuil, ses cheveux sales et gras lui tombant sur les yeux, "n'étiez-vous pas sensé être de garde chez Harry ?"
Un grand silence tomba sur la cuisine et lorsque Maugrey leur lança un regard signifiant clairement : "D'après vous ?", Remus Lupin se leva d'un bond et voulu dire quelque chose mais fut interrompu par Dumbledore qui sortit de l'âtre de la cheminée en lançant joyeusement : "Bonjour tout le monde !"
Et il remarqua les mines affolées de toutes les personnes autour de lui.
La suite la semaine prochaine! Les reviews sont les bienvenues!
