Coucou les gens ! Je voulais écrire une petite histoire avec Uki dedans mais je me suis rendu compte que je galérais à le faire en personnage principal ... alors j'ai pris Bya-kun ... Il y aura bel et bien un couple mais je vous laisse la surprise quand aux deux futurs amants ... nyark nyark ...

J'espère que ça va vous plaire, je l'ai écris en à peu près une heure, sur un coup de tête mais maintenant j'ai bien défini l'histoire principale et le scénario ... Sur ce je vous laisse lire ... et tout est à Tite Kubo (sauf, bien sûr, les fantasmes des lectrices ... mais je n'en dit pas plus)


Byakuya Kuchiki était considéré par tous et par toutes comme quelqu'un d'insensible et de glacial. Jamais il ne souriait, jamais il ne riait et beaucoup de gens s'accordaient à dire que le jeune noble était toujours puceau, n'ayant jamais osé passer le cap avec sa fiancée ou bien trop digne pour ça. Il est vrai que jamais le capitaine de la sixième division n'a couché avec son épouse mais il a bel et bien vécu une passion enflammée avec une personne. Cependant c'était bien avant l'arrivée d'Ichigo Kurosaki et même de sa rencontre avant Hisana.

Le problème c'était que cette personne était en couple avec un autre que lui à présent, et que cette relation était bien partie pour durer ... Mais comment en était-il arrivé là ?

Leur relation avait commencé à se dégrader à partir d'une dispute qu'ils avaient eu un jour, qui aurait put paraître futile mais qui fut la cause de tout. En effet, Byakuya étant encore marié à Hisana à cette époque, leur amour était secret ... et ils étaient en désaccord sur le fait qu'ils devaient ou non le rendre public. Evidemment, le jeune Kuchiki était contre. Il n'assumait pas ce qu'il faisait, se cachait encore des plus grands, tel un enfant. Mais à présent qu'il avait grandi, c'était trop tard, définitivement.

Il soupira et regarda, infiniment malheureux, la photo, la seule et l'unique, que les deux amants avaient pris un jour alors qu'ils étaient ensembles en mission dans le monde réel. Cela faisait 60 ans déjà ... et lui, pauvre noble solitaire, n'avait toujours pas oublié contrairement à son ancien amour. Chaque fois qu'il revoyait son visage son coeur se déchirait et il devait résister de toutes ses forces pour ne pas laisser tomber la barrière derrière laquelle il s'était barricadée depuis longtemps ... depuis 60 ans exactement.

- Bya-kun ? Un problème ? demanda une voix derrière lui, le faisant sursauter.

Il se retourna vivement pour se retrouver nez-à-nez avec ...

- U...ukitake-san, qu'est-ce que vous faites ici ? balbutia le jeune homme en cachant l'image dans sa manche, pas question que son collègue la voit ! Ses sentiments lui appartenaient, à lui, Byakuya Kuchiki, et tant qu'il les cachait rien ne pourrait lui prendre pas même le Roi des Shinigamis ou ce trop gentil capitaine aux cheveux blancs.

Ce dernier s'approcha de lui, un air inquiet sur le visage. Il s'agenouilla pour se mettre à sa hauteur et lui passa une main dans les cheveux, un geste rapide et insignifiant mais qui fit rougir Byakuya jusqu'à la pointe de ses orteils, il n'avait pas l'habitude qu'on lui témoigne de l'affection !

- Tu sais que tu peux tout me dire hein ! Entre capitaines on doit s'aider !

Le plus jeune déglutit péniblement, voilà que l'autre jouait la carte de la solidarité ! Cependant ce secret là, il ne pouvait en parler à personne surtout pas à lui, si bien attentionné qu'il soit.

- Qu... Qu'est-ce que vous venez faire chez moi ? dit-il finalement.

Son aîné grimaça et un air déçu passa brièvement sur son visage, ce n'était pas demain la veille (nda : euh j'ai un doute sur cette expression, elle existe oui ou non ?) qu'il allait réussir à percer les défenses de Byakuya Kuchiki ! Puis se gratta la tête et prit cette expression gênée et amusée qui le caractérisait tant.

- Eh bien ... tu sais qu'elle est devenu ma nouvelle vice-capitaine ... et j'avais besoin d'elle pour une mission ... Une servante m'a dit qu'elle devait être dans sa chambre et en passant j'ai senti ta tristesse alors ...

Ah oui. Il avait oublié qu'Ukitake était le seul des capitaines, et peut-être même des shinigamis, à avoir la capacité extraordinaire (et surtout très gênante) de ressentir les émotions des gens à travers le reiatsu. Une compétence qu'il n'utilisait lui-même que très rarement. Alors pourquoi l'avoir activé alors qu'il était encore dans un lieu habité ? Par négligence ?

En voyant l'air sceptique du plus jeune, Jyushirô eut un nouveau sourire embarrassé et expliqua :

- Bon ok j'avoue ... en vérité c'est ta gouvernante qui m'a demandé de vérifier si tu allais bien ... elle m'a dit que tu mangeais peu ces derniers jours, tu sais ce n'est pas b...

- Pourquoi vous l'a-t-elle demandé à vous ?demanda Byakuya, alors qu'il connaissait déjà la réponse.

L'autre tressaillit à l'entente de son ton agressif et s'apprêtait à répondre quand la porte coulissa à nouveau pour laisser passer une jeune fille brune et vêtue de l'uniforme des shinigamis.

- Rukia ! Je te cherchais justement ! s'exclama Ukitake en se relevant vivement. Viens dans mon bureau dans 2 heures s'il-te-plaît ! J'ai une mission à te confier !

Et, sans un regard pour son collègue capitaine, le malade sortit rapidement de la chambre, sous le regard surpris de sa vice-capitaine.

- Nii-san ? Il s'est passé quelque chose ? demanda-t-elle.

- Non rien ... pars Rukia, j'ai besoin de rester seul ...

Surprise par son expression soudainement triste et fatiguée, la shinigami ne répondit pas et sortit à son tour, inquiète par le comportement inhabituel de son frère adoptif, d'ordinaire si calme et sûr de lui.

- Et si Ukitake-san y était pour quelque chose ? se demanda-t-elle à voix haute.

Elle se promit de lui poser la question dès qu'elle le verrait et continua sa route en direction de la treizième division où un tas de paperasse l'attendait.

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Resté seul, Byakuya ressortit la photo et détailla, nostalgique, le visage souriant et lumineux de son ancien amour. Lui-même souriait, légèrement rougissant, tenant par la main la personne à côté de lui et ayant son autre main sur le pommeau de son sabre. On ne savait jamais, les Hollows étaient partout.

Une goutte tomba sur la feuille et il lui fallut un certain temps pour réaliser qu'il pleurait. Stupéfait, il essuya une larme qui coulait avant de se rendre compte que c'était en vain, vu que ses jumelles mouillaient déjà ses joues et qu'il avait craqué pour de bon. Ses barrières avaient cédé, heureusement personne n'était là pour le constater ... Il ferma les yeux et se replongea dans ses souvenirs, seul moyen qu'il avait pour se calmer.

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Aussi loin qu'il s'en souvienne, Byakuya avait toujours été un enfant à part, réservé, solitaire ... Son éducation de jeune noble l'avait rendu froid et distant envers les autres garçons de son âge et il ne jouait jamais aux jeux de ballons ou de bataille avec les autres gamins. Toujours seul, il n'avait eu un véritable ami qu'à partir de ses 14 ans, époque où il commençait à apprendre les bases du combat au sabre et à mains nues avec ses instructeurs et l'insupportable Yoruichi Shihouin.

Cette personne, si proche de lui, se nommait Akane. C'était un jeune garçon aux cheveux châtains et aux grands yeux noisettes, il n'avait pas du tout un physique typique du Japon, et pour cause il était du Rukongaï. Cependant son talent exceptionnel pour les armes l'avait fait remarquer par le grand Yamamoto Genryusai alors que ce dernier était sur le terrain (très exceptionnel). Ainsi le jeune homme avait appris les rudiments de l'art du sabre en compagnie de l'héritier Kuchiki.

Très vite ils étaient devenus amis et leur relation ne cessait jamais de devenir plus intime, plus profonde. Sans même s'en rendre compte, ils devinrent des "plus-qu'amis", dormaient dans le même lit, multipliaient les contacts avec l'autre. Byakuya, trop naïf, ne se rendait pas compte de ce qui était en train de se passer jusqu'à ce que, un beau jour, Akane ne le plaque contre un mur et ne l'embrasse passionnément. Sur le moment, le jeune noble n'avait pas réagit et avait répondu à l'amour de l'autre mais, plus tard, il s'était rendu compte de son acte et l'avait terriblement regretté sans pouvoir cependant oublier la sensation des lèvres de son ami contre la sienne, de sa langue, de ses bras autour de son corps ...

Il en avait parlé à son père qui lui avait promis de "prendre les mesures nécessaires" et jamais Byakuya 'avait revu son compagnon, celui qui lui avait volé son premier baiser.

En même temps, ses parents, écoeurés, décidèrent de lui trouver une compagne et lui présentèrent jeune fille sur jeune fille, le noyant sous les demandes en mariage et le harcelant avec leurs propositions et le mettant bien vite à bout de nerfs si bien qu'il devint irritable et glacial avec toutes les personnes tentant de l'aborder.

A cette époque, il avait 16 ans et venait d'entrer dans la 13ème division en tant que 5ème siège.

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Byakuya donna un grand coup dans le mannequin en bois qui tangua un instant avant de se remettre droit, le noble grogna, ces pantins faits de reiatsu résistaient à presque toutes les attaques si bien qu'un niveau de vice-capitaine au minimum était requis afin de ne serait-ce que l'érafler. Et voir qu'il n'avait pas le niveau d'un vice-capitaine l'énervait au plus haut point.

Il décocha un coup de pied fouetté au visage du mannequin de bois qui, cette fois, ne bougea même pas d'un pouce. Furieux, le jeune homme enchaîna par un coup de poing, sans effets, et une pique de son sabre qui fut violemment repoussé par l'énergie autour du mannequin.

- Pourquoi est-ce que tu t'énerves comme ça, Bya-kun ?

Il se retourna vers celui qui venait de parler, Ukitake Jyushirô, évidemment. Ce type adorait se mêler de ce qui ne le regardait pas ... C'est pourquoi il fut stupéfait quand il s'entendit dire à haute voix :

- Mes parents essayent de me marier contre mon gré.

Le capitaine écarquilla les yeux, apparemment aussi surpris que lui de sa confession et lui répondit presque aussitôt :

- Mais tu n'es pas trop jeune pour te marier ? 16 ans c'est un peu tôt, non ?

L'héritier Kuchiki haussa les épaules et rangea son sabre dans le fourreau qui pendait à sa ceinture avant de s'approcher un peu de son supérieur. Après tout c'était lui qui avait commencé la conversation alors autant la continuer ...

- Et vous ? Vous n'êtes pas marié ? demanda-t-il.

- Non ... J'ai eu quelques aventures mais jamais rien de sérieux ...

- Vos parents ne sont pas gênés que vous n'ayez pas de femmes ? Et pour l'héritage ?! s'étonna Byakuya, choqué et un peu jaloux de voir la liberté dont jouissait son capitaine.

- Eh bien j'ai de nombreux frères et soeurs ... Et puis de toutes façons je ne pourrais jamais avoir d'enfants ...

Cette fois le Kuchiki se sentit franchement gêné, ce n'était certainement pas un sujet dont Ukitake aimait parler !

- Ah ... euh ... murmura-t-il, ne sachant que réponde à cette déclaration inattendue.

- Et dis-moi, Bya-kun ... Pourquoi tes parents ont ils subitement décidé de te trouver une épouse convenable ? Aurais-tu eu une petite aventure ? Quoique à ton âge c'est tout à fait normal ...

Cette fois le jeune homme devint carrément rouge pivoine, des souvenirs du beau Akane rejaillissant dans sa mémoire.

- Je ... je ... ce n'était pas une fille ... laissa-t-il échapper avant de se rendre compte de l'énormité de ce qu'il venait de dire à son capitaine. Quelle honte ! Si jamais les autres clans venaient à apprendre que l'héritier Kuchiki aimait les hommes la famille serait à jamais déshonorée ! Déjà que le garçon avait du mal à supporter le regard dégoûté de ses parents ...

- Oh ? Donc tu aimes les hommes.

Le cinquième siège s'attendait à une remarque moqueuse voir même à un éclat de rire de la part du malade, il fut donc très surpris quand il se rendit compte qu'au lieu de ça, Ukitake l'observait sérieusement, la tête légèrement penchée sur le côté et l'air ... intéressé ? En voyant l'expression stupéfaite de son cadet, le plus vieux haussa un sourcil et demanda :

- Quelque chose te gênes, Bya-kun ?

- Euh ... répondit celui-ci, c'est-à-dire que je ne m'attendais pas à une telle compréhension de votre part ...

Cette fois son aîné le regarda vraiment bizarrement, comme si il venait de dire quelque chose d'insensé.

- Tu sais Bya-kun il n'y a aucune honte à ne pas aimer les femmes, ce qui compte c'est d'aimer la personne qu'on veut et de le faire de tout son coeur.

Jamais le jeune Kuchiki n'oublia cette phrase, restée à jamais gravé dans sa mémoire.

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Depuis ce jour, Byakuya et son capitaine devinrent beaucoup plus proche, le dernier entraînait le premier dans des scéances de combats éprouvantes mais instructives qui permirent au jeune de devenir 4ème puis 3ème siège de sa division. Ils passaient de longs moments à discuter, le Kuchiki l'informant des tentatives de ses parents pour le marier et le malade lui racontant des histoires hilarantes sur sa jeunesse en compagnie du capitaine de la 8ème division et leurs aventures dans les bars du Rukongaï ainsi que les tours qu'ils avaient joué au vieux "Yama-jii". Bientôt le capitaine devint ce qu'on pourrait appeler un "ami proche" pour le garçon solitaire et malheureux qu'était l'héritier noble. Ce qui lui fit le plus grand bien.

Mais tout bascula lors d'une scéance d'entraînement en apparence normale mais qui fut le début d'un énorme problème pour le jeune homme.

Ils nettoyaient leurs zanpakuto respectifs, scellés, quand Ukitake se leva, intrigué, Byakuya leva la tête et son coeur rata un battement. Car son supérieur était beau. Avec ses longs cheveux blancs coiffés impeccablement et flottant légèrement à cause du mouvement que venait d'effectuer l'homme, ses yeux verts absolument magnifiques, et son visage fin et déterminé, le capitaine de la treizième division était vraiment sublime.

Cette constatation choqua profondément le jeune homme qui planta là son instructeur pour se réfugier dans sa chambre, une réaction certes puérile mais qui était compréhensive. Il s'effondra sur don lit et se prit la tête dans ses mains, tentant en vain d'oublier les sentiments douloureux qui agitaient son coeur. Mais trop tard, le mal était fait. Il avait craqué sur Ukitake Jyushirô. Son capitaine. Et, pire que tout, un homme.

Ses parents allaient le tuer.


Voilà fin du chapitre 1 ! C'est plus clair pour vous pour l'identité du mystérieux grand amour de Bya-kun ? Non ? Allez c'est évident ! ^^

Bon sinon j'espère que vous avez aimé ... si oui eh bien ... *n'ose pas demander mais regarde avec insistance le bouton reviews* ... voilà !

Hum hum ... à bientôt (ou pas -_-) ... et euh ... bonne chance pour la vie de tous les jours ! (nan mais c'est quoi cette déclaration à la c** ?)

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YAOOOOOOOOOOOOOOOOIIIIIIIIII ! *bave*

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