CHAPITRE 1
Point de vu Cordelia
Les sirènes, selon la version la plus diffusée de la légende, sont des êtres fantastiques possédant un buste de femme magnifiquement belle et la queue d'un poisson. Les légendes racontent que les sirènes sont décrites comme des êtres qui vivent au plus profonds des abysses.
Les sirènes, d'après ce que l'on raconte sont des monstre qui attirent les marins les moins malins et facilement manipulables afin de leur causer ruine grâce à leurs aspects de femmes très belles. Leur chant irrésistible est capable de les séduire très facilement.
Ainsi, selon les marins, les sirènes ne sont pas exactement comme on les décrit dans les contes de fées. Les sirènes possèdent un cœur de pierre et une âme maléfique. Les femmes semi-poissons demeurent aux yeux de, ces homme, des créatures fatales causant sur leurs passages ruine et désolation.
Vous y croyez vraiment ? Si oui, et bien, dans ce cas, laissez moi vous raconter une histoire.
Cette histoire ne figure pas dans les livres pour enfants ni dans les contes de fées, et encore moins dans les légendes, puisque, cette histoire, est la mienne. Vous êtes près à la lire ? Dans ce cas-là, c'est partit !
À la recherche de nouveauté, je décidai de visiter un lieu sous l'océan encore père, le Roi Triton était le souverain des mers et était très strict à un tel point qu'il nous interdisait formellement à mes sœurs et moi de monter à la surface sous prétexte que les humains étaient de vils créatures sans cœur, de plus il ne souhaitait pas apprendre la mort de l'une d'entre nous.
Mais vu mon côté aventurier, et de caractère têtu, je ne faisais jamais attention à ce qu'il me disait. Ça peut sans doute paraître étrange, pourtant j'étais bel et bien une sirène et mon nom était Cordelia . J'avais de longs cheveux rouge reliés de magnifiques coquillages de toutes les couleurs, puis enfin, mes yeux couleur bleue, qui se fondait dans les profondeurs de l'océan.
Depuis ma plus tendre enfance, je ne cessais de m'intéresser aux humains. Leur façon d'être me fascinait au plus haut point que je rêvais parfois n'avoir des jambes. Ils avaient tant de traditions différentes des nôtres. C'est ainsi qu'un soir de pleine lune, je désobéis une nouvelle fois à mon père en n'en faisant qu'à ma tête. Mais tandis que j'essayais de quitter discrètement le palais, une de mes sœurs, la plus jeune m'interpella :
- Cordélia ! Mais où comptes-tu aller encore ?
- Moi ? Mais je vais nul part, voyons Stella . Soufflais-je en affichant mon plus beau sourire tout en cachant mon pochon derrière mon dos.
Stella leva les yeux au ciel et nagea vers sa sœur puis se posta à son niveau.
- Je te connais suffisamment pour en juger que tu vas encore faire une grosse bêtise ..
- Mais non ! Je reviendrai dans la soirée, je te le promets ! " Répondis-je tout en continuant dans la nage.
- Cordélia ! Reviens avant le spectacle des étoiles de mer sinon père nous disputera toutes !
Je m'éloignai tant bien que mal du palais en espérant ne pas tomber sur des requins.
Après quelques minutes de nage, j'ai trouvai une épave qui apparemment était là depuis un bon moment vu son état de délabrement. Curieuse, je haussais un sourcil avant d'entrer.
Il y avait tellement d'objets anciens dont j'ignorais l'existence. Les humains avaient tellement de mystère et de secret que j'aurais donnée n'importe quoi pour vivre parmi eux ne serait-ce qu'un bref instant.
Qu'est-ce que je donnerai pour marcher, m'enrouler, sentir le sable doré sous mes orteils, les cheveux au vent, sous un soleil brûlant, construire des châteaux de sable avec ses futures enfants, porter de jolie vêtements et manger de la nourriture humains.
Je ramassais le maximum de bricoles lorsque, j'ai senti une présence derrière moi. Prise de peur, je me suis retournée et vis avec soulagent mon meilleur ami Ziphon le petit dauphin.
- Cordélia tu es là ! Qu'est-ce que tu fais ?
- Je veux emporter avec moi le maximum d'objet humain ! Tu as vu comme ils sont beaux ! Regarde un peu ça ? Soufflais-je tout en prenant un objet métallique qui me servait à démêler ma chevelure. J'ignore ce que c'est, mais je le trouve .. Fascinant !
Mon ami s'approcha de moi en rigolant.
- Je crois que les humains appels ça une fourchette !
- Une fourchette dis-tu ? Serait-ce Perlicant qui te l'as dis ?
Le dauphin hocha la tête tout en m'aidant à placer le reste des objets dans mon sac.
- " Dis, Cordélia ? Tu sais ce que Rica la tortue m'as dit ?
- Non ? Que t'a-t-elle dis ? Oh, regarde ! Une boîte à musique ‼ Lançais -je tout en essayant de chercher le bouton pour qu'elle fonctionne.
- Cordélia .. Tu as un millier de boîtes à musique, en plus celle-ci est moche ! Répondit Ziphon en faisant une grimace. Sinon, tu sais ce que Rica m'as dit tout à l'heure lorsque j'étais en train de jouer au water-ball avec les poissons ballons ?
Je rangeais cet objet tout en souriant.
- Vas-y, je t'écoute.
Ziphon souffla avant de se lancer.
- Que les humains ont capturé Riky l'otarie. Elle a disparu hier et sa famille et à sa recherche.
Je posais mes mains sur min visage avant de sangloter.
- Oh non ! Ce n'est pas possible ! Comment ils ont pu faire une chose pareille ?
Le petit mammifère posa sa nageoire sur moi avant de m'envoyer un regard triste.
- Oui, c'est une triste nouvelle, c'est pour cela qu'il faut que tu arrêtes avec cette obsession de vouloir connaître les humains. Ils sont dangereux.
- Ils ne le sont pas tous, mon ami.
OoO
Point de vu générale
Triton commençait à devenir rouge de colère, Cordélia savait très bien comment était son père, et savait qu'elle n'avait pas le droit de s'éloigner du récif et encore moins de s'approcher des humains. Le fait qu'il n'est pas vu sa fille durant le spectacle, cela avait suffi pour me rendre fou de colère.
C'est seulement au bout de quelques heures que Cordélia refait surface. Mais arrivée à sa chambre, une mauvaise surprise l'attendait.
- Papa ? Souffla la petite sirène, surprise de voir son père dans sa chambre, le visage froid et rouge de colère.
- Où étais-tu ? Gronda ce dernier en posant fermentant son trident.
- J'étais partie me dégourdir la nageoire, je n'arrivais pas à dormir. Répondit-elle en tremblant des lèvres.
- Tu me dis la vérité ? Rétorqua le père d'une voix ferme.
-Bien sûr, jamais je n'oserai te mentir papa chéri..
Mais celui-ci savait pertinemment que sa fille lui mentait. Il avait reçu des informations par ses gardiens concernant sa disparition et le fait qu'elle lui mente n'arrangeait vraiment pas les choses. Il posa de nouveau fermement le trident au sol avant de s'emporter dans une colère monstre.
- Petite menteuse ! Un garde t'a vu passer, il m'a tout de suite averti de ton départ ! Tu as été voir ce fameux bateau c'est bien ça ?
- Et...ben...je... Père ..
- JE T'AI FORMELLEMENT INTERDIT DE T'APPROCHER DES HUMAINS, TOUT LE MONDE CONNAÎT LA LOI ICI ! NOUS DEVONS NOUS PROTÉGER DE CES SAUVAGES ! TU N'EN FAIS QU'A TA TÊTE ! Hurla ce dernier à perte d'haleine.
- Que se passe t-il ici ? Demanda l'une des sœurs
- SORS D'ICI CELA NE TE REGARDE PAS ! " Hurla de nouveau le roi des océans.
- Pere arrête ! De toute façon, tu ne pourras rien n'y faire ! Je suis fascinée par les humains, et même si tu m'enferme je ne cesserai de penser à eux !
Ce fut la phrase de trop, Triton entra dans une colère noire. Jamais aucune de ses filles lui avait tenu tête jusqu'à aujourd'hui. Il prit son trident et sorti de la chambre. Cordélia le suivit afin de l'empêcher de provoquer une terrible tempête.
- PAR MES POUVOIRS MAGIQUES, QUE TEMPÊTE ET OURAGANS SE PROPAGENT DANS TOUT L'OCÉAN ! » Lança le roi en faisant tourner son trident comme pour créer des tourbillons dans l'eau
- Non père, je t'en supplie arrête !
Mais il était trop tard. Le roi des océans avait déjà prononcé ses souhaits.
Il brandit ensuite son trident en direction de la surface et déclencha un tourbillon. L'océan était en mouvement avec une puissance jamais vue. Le roi rentra chez lui avec sa fille qui la traînait de force. Malheureusement, pour la jeune sirène, elle fut prise par la tempête. Elle n'avait pas encore assez d'expérience à contre courant. Triton se retourna, s'apercevant que sa fille ne le suivait pas. Il la vit s'éloigner avec les plantes aquatique entrain de faire des roulés boulets. Étant secouée et ayant reçut un rocher sur la tête, elle perdit connaissance.
OoO
Point de vu Cordélia.
Pendant ce temps, loin de Atlantis et de son océan aux eaux pures, je nageait en pleurant. Je criais, je détestais mon père !
Soudain, un étrange sentiment me fit sursauter. J'affichais un air de dégoût, en effet les eaux ou j'avais atterri n'avaient rien de comparable avec celle d'Atlantis. La pollution, voilà ce qui la faisait tousser ! Je décidais alors de remonter à la surface afin de voir l'endroit où j'avais ammerie. C'est alors que je vis au loin une ville avec ses lumières, la nuit était déjà tombée.
L'eau était très froide. J'avançais doucement en ce milieu hostile. Afin de ne pas me faire remarquer, je replongeais ensuite dans l'eau, la visibilité n'était pas très bonne. Au fond, prêt du port, il y avait d'innombrables objets inconnus à ses yeux : des voitures, des pneus, des pancartes, des caddies de super marché. Sur un panneau de signalisation, il y était inscri :
Bienvenue à Gotham City.
Ne comprenant pas ce qui était écris, je fronçais les sourcils tourne essayant de lire, ayant déjà essayais de lire beaucoup de magazines que les humains balançaient dans l'eau, je pouvais presque comprendre le langage des humains. Même si j'avais vraiment du mal.
Ce nouveau monde que je venais de découvrir me faisait peur, mais en même temps, j'étais très intriguée. Je m'apprêtais de quitter les lieux lorsque j'entendis un bruit sourd. Je remontais discrètement à la surface afin de voir ce qui se passait. Cachée derrière un des poteaux du quai, j'assistais à une bagarre. Tout le monde se disputait à coup de revolver, de poing américain et de couteau. Je fus choquée en voyant ce triste spectacle. Je regardais attentivement les humains, ils étaient tous habillés un peu prêt de la même manière, sauf un ! Il avait un long manteau mauve, le pantalon assorti, un gilet vert, une chemise bleue et avait un visage pas comme les autres.
Je ne comprenais pas pourquoi il avait ce teint blanchâtre, des lèvres plus grandes que l'anormale et des yeux noirs. Ce dernier se battait bien contrairement à ses hommes de main qui se faisaient démonter en quelques minutes. Se croyant vainqueur, l'homme à l'allure étrange ne remarqua pas le coup-de-poing venir par-derrière. Il fut frappé à la tête, le laissant sonné au sol pendant quelques secondes. L'homme qui l'avait frappé lui donna des coups de pied dans l'abdomen et l'empoigna par le col, lui poignarda au niveau du torse avant de le balancer à l'eau.
- Vas en enfer bête de foire ! Hurla un homme avant de se frotter les mains.
Il repartit aussitôt avec ses acolytes dans une camionnette, laissant les hommes de main de son ennemi en train de gémir de douleur sur le quai. Tous étaient blessés et couverts de sang.
- Putain de merde ! Le patron ! Où est le patron ! Hurla l'un d'entre eux en reprenant ses esprits.
Ayant assisté à la scène, je ne pus m'empêcher de plonger afin de repêcher le malheureux qui avait été balancé à l'eau. Très vite, je l'avais trouvée et pris dans mes bras. Un filet de sang coulait au niveau de son torse, et je devais faire très vite si je ne voulais pas attirer les requins.
Ce dernier était inconscient. Je nageais quelques mètres plus loin afin de trouver une berge pour le déposer en douceur. Exceptionnellement, je me suis mise sur la berge tout en ressentant pour la première fois le vent sur ma queue de poisson. Puis lorsque je commençais à observer cet homme, je vis quelque chose dans l'eau bouger puis ..
- Cordélia tu es là !
- Ziphon ? Ziphon ! Regarde ce que j'ai trouvé ! Lançais-je en replaçant les cheveux verdâtres de cet homme afin de mieux voir son visage.
Épuisée par ce sauvetage, je respirais un grand coup et regardai le visage de l'homme que j'avais sauvé. Le maquillage avait coulé, mais il restait pas mal de noir et de rouge sur sa figure. Je le regardais sans comprendre comment il avait des lèvres aussi grandes, et puis pourquoi tout ce maquillage ? Je devais l'avouer que j'étais vraiment fascinée par les humains, mais jamais de la vie, je n'avais connu un tel homme ! Très vite, je baissais les yeux vers sa blessure, puis à l'aide d'une de mes écailles que je posais ensuite sur l'endroit où il était blessé et prononçais des mots magiques. Très vite, la blessure s'est refermée et le sang ne coulait plus. J'affichais un long sourire avant de lui caresser les joues avec douceur.
- Il respire .. Soufflais-je toujours en ayant ce sourire aux lèvres.
- Cordélia .. C'est un humain et ..
Je lui racontais alors ce qu'il s'était passé, la dispute, le sauvetage. Siphon se tut avant de me regarder avec inquiétude. Il connaissait mon regard et craignait pour moi.
- Il est beau, tu ne trouves pas ?
Ma curiosité me poussa à aller plus loin et à utiliser mes pouvoirs magiques. Je posais une main sur la tête de l'inconnu, puis fermai les yeux et pénétrai dans ses souvenirs. Je vis d'horribles pensées, toutes aussi sombres les unes que les autres.
J'ouvrais les yeux, effrayée par ce que je venais de découvrir. Je versais des larmes en revoyant son visage meurtri. Mon cœur pure me poussa à lui donner un baisé sur son front puis je me suis mise à chanter, une chanson spéciale que toutes sirènes chantaient lorsqu'elles étaient amoureuses.
Je pouvais alors voir ses yeux s'ouvrirent lentement. Mon cœur pur me poussa à lui donner un baisé sur son front puis je me suis mise à chanter, une chanson spéciale que toutes sirènes chantaient lorsqu'elles étaient amoureuses. Une femme aux cheveux roux et aux yeux étrangement bleue océan se trouvait près de lui. Ayant peur qu'il voit ma queue de poisson, je me suis mise à sauter dans l'eau.
Cet homme se redressa en se frottant les yeux puis vit l'eau bouché. Il fronça les sourcils puis posa une main sur son torse. Celui-ci constata Ô surprise, qu'il avait été soigné. Et remarqua également qu'une écaille couleur verte-bleue était restée accroché sur lui. Il l'a pris dans ses mains puis fronça les sourcils. Il jeta une dernière fois les yeux dans l'océan avant de trouver les talons.
S'il croyait aux monstres marins, il aurait juré que s'était une sirène qui l'avait sauvé .. Mais cela restait impossible ce disait-il.
Cachée derrière un rocher, je me suis mise à rechanter tout en posant mes yeux sur cet homme qui semblait quitter le quai.
- Cordélia .. Tu es .. Tu es amoureuse d'un humain. Souffla Ziphon tristement.
À suivre ..
