Tout d'abord, bonjour.
Je poste aujourd'hui une fiction sur Reborn (Vous n'auriez pas deviné tout seul…) qui par d'un petit délire (un peu gros) avec mon frère lorsque l'on était à table en train de manger… des œufs. Bah oui. Ou quand les parents ne comprennent pas pourquoi leur enfant jouent avec la nourriture.
Résumer: c'est assez simple, une jeune fille reçoit un colis par erreur et se retrouve avec sept oeufs étranges sur les bras jusqu'au jour où...
Tout les personnages de Reborn ne m'appartiennent pas... dommage.
ON NE FAIT PAS D'OMELETTE SANS CASSER DES OEUFS
Chapitre 1 :
Le facteur venait de sonner à la porte, je me précipitais donc pour ouvrir. J'attendais avec impatience ce paquet depuis trois jours déjà. Je m'assis sur le canapé avec un bruit sourd et commençais à déchirer le carton d'emballage le plus rapidement possible. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant sept œufs dans la boite: orange, rouge, bleu, jaune, violet, indigo et vert. Tous parfaitement identiques en taille et en forme. Je n'avais pourtant pas commandé ça. Je passais alors à les renvoyer mais quelque chose d'inexplicable m'attitrais chez ces petites boules de couleur. Je décidais donc de les mettre sur mon étagère dans ma chambre. J'allais devoir de nouveau commander mon objet premier.
J'étais en vacance depuis quasiment un mois et je m'ennuyais ferme mes parents travaillant du matin au soir et mon frère cloitré dans sa chambre avec son ordinateur et ses jeux vidéo. La plupart de mes amis étaient partit au quatre coin du pays et je ne recevais donc pas beaucoup de visite. De plus mon frangin allait se tirer le lendemain pour son camp de vacance, j'allais donc me sentir encore plus seule. Mais bon temps pis c'est la vie.
Le soir après avoir encore une fois fait à manger et la vaisselle pour des fantômes je partis dormir. Il n'était même pas dix heures du soir et j'étais déjà au lit, il y avait quand même de quoi rire, moi que l'on surnommait le "démon de minuit" car je ne couchais jamais avant que minuit ne soit passé.
Les deux jours suivant se passèrent de la même manière jusqu'au matin du troisième jour. Je dormais paisiblement dans mon lit quand j'entendis des voix. Cela ne pouvait pas être celles de mes parents étant donné qu'ils étaient partit bosser il y a plusieurs heures. Je me retournais donc dans mon lit, bien décidée à ne pas devenir Jeanne d'arc et rabattit ma couette sur mon visage. Après plusieurs minutes les voix se rapprochèrent:
- Tu sais, je crois qu'elle dort, on ne devrait pas la réveiller.
Je relevais la couette d'un seul coup. Il n'y avait rien. Enfin presque. Des voix étouffées parvenaient de dessous le pan de couverture rabattu. Je levais alors le tissu et il y eut un blanc de plusieurs secondes avant que mon cerveau ne fonctionne de nouveau correctement. Sur mon lit se trouvait deux petits êtres, pas plus grands que ma main. Qu'est-ce que c'était que ce bordel? Soudain l'un des deux, celui avec des cheveux gris et de magnifique yeux émeraudes pris la parole:
- Le Juudaime a faim.
- Hein?
- Le Juudaime a faim.
- Vous êtes quoi au juste? demandais-je sachant très bien que la curiosité est un vilain défaut.
- On est sortit des œufs tout à l'heure, me répondit l'autre petite chose.
Il avait des cheveux bruns et des yeux marron. Il portait une sorte de sweat-shirt avec un 27 dessus et possédait des gants surplombé d'un joyau bleu marqués d'un X.
- Sortit? Vous étiez dedans?
- A ton avis? me répondit le petit Gris d'un ton désinvolte. Ce n'est pas tout mais le Juudaime a faim.
Comme pour approuver ses dires le ventre de son ami se mit à gargouiller et son visage devint rouge comme une tomate.
- Je vois ça, finis-je par dire plus amusé qu'autre chose. Je vais essayer de cuisiner quelque chose à votre taille.
Je m'assis au bort de mon lit et alors que j'allais me lever je sentis ma manche tirer. Le petit bonhomme aux cheveux gris me regarda alors dans les yeux.
- Porte moi, je ne peux pas voler comme Juudaime.
- Voler?
Je relevais ma tête d'une bonne dizaine de centimètre avant de croiser le brun qui voletait dans ma chambre. Ses deux gants s'étaient enflammés et semblaient le maintenir en l'air. Ses yeux étaient maintenant d'un bel orange. Après avoir découvert deux petits nains dans mon lit ce matin en voir un voler ce n'était pas vraiment grand chose. Cela en devenait même presque banal en fait. Je pris donc le petit gris, l'installait sur mon épaule comme s'il s'agissait d'un perroquet et partis en direction de la cuisine.
- C'est quoi vos petits noms? demandais-je.
- Moi c'est Gokudera, me répondit le petit homme sur mon épaule.
- Ok et toi l'affamé? dis-je en me retournant vers la petite chose brune flottante.
- Ne l'appelle pas l'affamé! me hurla Gokudera avant de me tirer une mèche de cheveux.
- Je m'appelle Tsuna, répliqua le concerné, rouge pivoine.
- Si tu recommences je te jure que je t'envoie valdinguer contre le mur ou que je te fais cuire, dis-je à Gokudera en ignorant complètement le brun.
Une fois installés à table afin de manger le petit déjeuner, enfin le déjeuner puisque qu'il était presque midi, je soupirais.
- Est ce que les autres œufs vont aussi "éclore"?
- Sûrement, me répondit Tsuna.
- Quand?
- On en sait rien, répondit cette fois-ci Gokudera.
- Bon ce n'est pas tout mais je vais prendre ma douche. Evitez de mettre le salon sans dessus dessous pendant mon absence.
- Pour qui est-ce que tu nous prends? hurla encore une fois Gokudera.
Je me dirigeais alors dans la salle de bain. Après avoir fermé la porte à clé je me glissais sous l'eau tiède qui se déversait du pommeau de douche. Pour résumer, quelqu'un m'avait envoyé un paquet contenant sept œufs bizarres et deux petits extraterrestres affamés en étaient sortis. Assez simple à comprendre jusque là mais ensuite je faisais quoi? C'est bien joli mais j'en faisais quoi de ces bestioles? J'attendais qu'ils me pondent des œufs afin de coloniser la terre ou bien je m'en débarrassais? Mais en même temps ils étaient tellement mignons...
Alors, comment vous trouvez ? C'est vrai que c'est du déjà vu avec Chugo Chara mais bon.
Tsuna passe pour le morfale de service XD, le pauvre. Le pire reste a venir, mouarf!