Cet os est écrit pour un jeu du FoF, il fallait le rédiger sur le thème "lâche" en une heure. Pour plus de précisions vous pouvez m'envoyer un mp.
Titre : L'orage dans le coeur
Résumé : Aruhi a peur des éclairs. Heureusement que son prince charmant/père fictif/sempaï/camarade de club d'hôte est là pour elle...
Toute l'histoire se fait sous le POV d'Aruhi.
Premier coup.
Je tremble comme une feuille. La terreur me fige sur place, me glace le sang. Quand ça arrive j'ai envie de mourir pour me faire enterrer, loin de ces effusions de bruit et de lumière qui me font subir l'effroi le plus complet. Ce doit être tellement plus silencieux sous terre!
Deuxième coup.
Faites que ça s'arrête. Pitié! Recroquevillée sur moi-même, je plaque mes mains sur mes oreilles, je crispe mes yeux jusqu'à m'en donner les migraine. Plus rien ne compte à part cette terreur qui me prend à chaque fois. Pitié, aidez-moi! N'y aurait-il pas un dieu quelquonque qui sache arrêter les tempètes, quelque part? Toi que je ne connais pas, viens à mon secours, je t'en supplie!
Troisième coup.
Il était particulièrement violent celui-là. Etait-il proche? Non! Au secours! Je ne veux pas! Que se passe-t-il? Qui est-ce? J'entend quelqu'un ouvrir l'armoire où je me suis réfugiée. Je ne veux pas sortir! Laissez-moi tranquille! Non, aidez-moi! Non, laissez-moi! Je ne sais même plus ce que je veux...
Quatrième coup.
C'était moins fort cette fois-ci. Mais? Mais qu'est-ce que... Des mains? Oui, je sens des mains sur les miennes, par-dessus mes oreilles. Que veulent-elle? Les découvrir? Non, elle se plaquent comme les miennes pour faire obstacle au son. Soudain, j'ai un peu moins peur. Suffisament pour ouvrir les yeux. Il y a un beau visage, qui sourit naïvement mais avec une grande chaleur, des cheveux blonds et raides, des yeux bleux... Il est si avenant. Il m'invite à sortir de l'armoire. Oui, je vi...
Cinquième coup.
A l'aide! Je suis sortie! Assise sur le sol, je n'en peux plus... Quelqu'un? Ah, oui, c'est vrai. Je rouvre mes yeux, craintivement. Il a gardé ses mains sur mes oreilles lorsque je suis sortie, ou plutôt tombée de l'armoire. Elles sont toujours là. Doucement j'essaie d'enlever les miennes. Je suis sûre que...
Sixième coup.
Ah, non! Au secours! Quoi? Ah oui! Mes mains... Est-ce que je peux réussir à les enlever? J'ai si peur... Peut-être que oui en fait. Oui, voilà... Mais qu'est-ce que... Oui, c'est Tamaki. Il est là, il essaie de me réconforter. Je... Je voudrais...
Septième coup.
J'ai si peur que j'ai du mal à penser. Sans m'en rendre compte, je viens de me jeter dans les bras de Tamaki. Il me tient tout contre lui, comme pour me protèger, ses mains se plaquent à nouveau sur mes oreilles. Il me sursure des mots doux que je n'entend presque pas mais ils me rassurent. Ca va un peu mieux maintenant qu'il est là...
Huitième coup.
J'aggripe sa chemise avec l'énergie du désespoir. Je le serre. J'enfouis mes yeux pleins de larmes dans le tissu...
Neuvième coup.
Dixième coup.
Onzième coup.
Douzième coup.
Treiziéme coup.
Quatorzième coup...
Combien de temps suis-je restée là, plaquée contre son torse robuste et élancé, à tenter de vaincre ma peur panique? Combien de coups de tonnerre ais-je compté avant que l'orage ne s'éloigne? Combien de fois ais-je resseré mon étreinte sur lui comme s'il était une bouée de sauvetage?
Lorsque enfin tout ce calma, je pus respirer librement. Il était resté là, tout ce temps, tel le phare, tel une ancre, prêt à m'offrir son aide jusqu'au bout.
- Aruhi...
Son souffle était saccadé, chaotique. Comment? Avait-il eu peur lui aussi?
- Aruhi... Tu m'écrase... Lâche-moi, s'il-te-plaît...
