_ Tu est a coté de ton frère, ton jumeau, ta moitié. Tout semble vide et froids sans lui. Ton monde s'écroule. Une larme roule sur vos mains entrelacés. la victoire a un prix, et ton frère l'a payé de sa vie. On t'éloigne de lui, tu proteste, tu luttes pour rester a ses cotés. On te dit qu'il est temps pour toi de faire ton deuil. Tu ne veux pas, tu veux juste rester avec lui, le retrouver.

_Tes sanglots ne se tarissent pas et on a raison de toi. Tu t'effondre au sol. Tu sens que l'on t'emmène plus loin, que l'on t'allonge dans un lit. Tu t'endors. le sommeil t'emmène de force dans un monde irréel de fantaisie ou IL pas mort, ou vous continuez vos farces, ou vous riez comme de gamins.

_Le réveil est dur. Ton rêve t'a ouvert les yeux. Tu ne pleurs plus. Ce n'est pas ce qu'il voudrait. Il aimait rire, alors tu rira. On te dit de te préparé pour l'enterrement. Tu rie comme un dément, comme un fou. Tu ries pour ne pas pleurer. Tu t'habille, comme un automate et suis ta famille jusqu'au cimetière.

_Tout ce noir te tue. Tout le monde a l'air si triste, tout le monde pleur. Quelqu'un fait un discours. Tu rie puis baisse la tête. Une nouvelle personne prend la parole. Elle dit exactement ce que tu pensées et ce qu'IL pensait. le rire est la base de tout. Tu lève la tête et croise son regarde. Elle est belle. Ton frère avait bon gout. Elle exquise un sourire triste. Tu lui répond.

_L'enterrement se termine, tu rattrape l'ex fiancé de ton frère. Tu la complimente sur son discourt. Elle te remercie. Vos regard se rencontrent une nouvelle fois et tu la comprend. elle est la seule chose qui te relie a ton frère. Tu sais que la réciproque est vraie. Tu l'enlace, embrasse ses cheveux. Vous vous êtes compris. Beaucoup de gens vous disent que ce n'est pas sain, pas bien ou même morbide. mais vous vous en fichez. c'est le seul moyen pour vous de ne pas être littéralement rongés, bouffés par votre tristesse et vote douleur. C'est votre seul moyen de ne pas perdre pieds et d'espérer gouter au bonheur. Du moins un peu pour Lui. Vous vous comprenez, vous l'aimez a défaut de vous aimer et cela suffit. Cela vous suffit