Disclamer : Le monde et les personnages appartiennent à J.K. Rowling, si quelqu'un à un doute par rapport à ça, envoyez-lui un courrier, elle seras ravit.
Délire totale, ne pas prendre cette fic au sérieux même si j'ai essayé de faire certains passages cohérent (ce qui à encore plus tordu la fic, mais c'pas grave.)
Je devais vous dire quelque chose aussi concernant la fic, mais j'ai complètement oubliée quoi, si ça me reviens je le dirais dans un des prochains chapitre.
Vieille fic, non réécrite, elle est bien comme ça.
Demain, il sera trop tard pour lancer un Oblivate général
"Toute vérité est peut être un mensonge"
Le Survivant pensait que cette journée allait être parfaite. Il avait tué le plus grand mage noir l'an passé après avoir faillit perdre son parrain, ce début d'année n'avait en rien ressemblé aux précédent car personne pour essayer de le tuer à tous les tournants et -Que Merlin soit loué !- il avait annoncé au monde sorcier entier qu'il ne voulait pas entendre parler de lui dans les journaux dès qu'il se curait le nez. Et le Ministre avait pris très au sérieux la menace de tout faire exploser autour de lui si jamais les journalistes ne lui foutaient pas la paix. Le pourquoi cette journée serait spéciale était le fait qu'il n'avait pas une seule heure de potion dans les pattes, Ron et Hermione se bécoteraient hors de sa vue et il avait le terrain de Quidditch toute l'après-midi pour lui tout seul. Ou presque, restait que ses fans hystériques l'observaient encore et toujours depuis les gradins. Cependant la plus parfaite des journée pouvait tourner au cauchemar en quelques secondes à peine.
Hier soir, tout agacé qu'il était à subir les assauts poulpesque d'une Ginny persuadée qu'ils allaient se marier et faire tout plein d'enfant, le Survivant lui avait lâché qu'il n'y avait aucune chance qu'ils se mettent ensemble puisqu'il était irrémédiablement gay et attiré par ceux plus âgés. Il ne s'attendait réellement pas, en rentrant dans la Grande Salle pour manger ce midi là, entendre Ginny hurler à qui voulait l'entendre que le Survivant était gay et amoureux. Le tout appuyée sur un Draco Malfoy grimaçant essayant vainement de la décrocher de sa chemise inondée.
Harry eut tout le loisir de voir la plupart des filles de la salle se lever d'un bond, horrifiées, dont les membres les plus fervents du club "Love-Potter-Forever" - Sérieusement…. Il en avait des frissons - mais ce qui lui certifia qu'il allait passer la journée la plus cauchemardesque de sa vie, ce fut lorsque toutes les pairs d'yeux se posèrent sur lui dans un bel ensemble, le silence mortel régnant dans la salle. Il fit tout ce que bon Gryffondor ferait : Il déglutit et prit courageusement la poudre d'escampette.
Son après-midi, donc, se passa à cavaler comme un dératé dans les couloirs pour pas se faire attraper par ces tarées lui demandant de leur dire que ce n'était pas vrai et qu'il les aimait elles. Chacune d'entre elles. Quelqu'un qui aimait les formes aurait certainement sauté sur l'occasion pour ouvrir un harem, il n'y en avait pas à Poudlard, de harem. Certain que Voldemort n'aurait pas tourné à l'obsédé du pouvoir s'il avait pu profiter du corps de jeune filles n'attendant que ça. En fait, il aurait été bien trop occupé à toutes les satisfaire pour penser à conquérir le monde et…
Harry secoua la tête en rentrant dans la salle sur demande après avoir échappé aux groupes de filles sillonnant les couloirs dans l'espoir de l'attraper. S'il continuait sur ses pensées idiotes ça finirait mal. La salle lui offrit un petite bibliothèque dans un salon avenant, la cheminée allumée diffusait une douce chaleur et des oiseaux gazouillaient dans une cage pour mettre un peu d'ambiance. C'était sa salle préférée, c'était ici qu'il s'était détendu un nombre incalculable de fois.
Enfin, à la base c'était la salle où Hermione l'avait traîné pour faire des devoirs, mais puisque le lieu lui avait plut, il le recréait de lui-même. Il se laissa tomber sur le canapé en faisant venir à lui un des nombreux livres afin de passer le temps, il était hors de question qu'il sorte le nez dehors avec les furies qui voulaient mettre la main sur lui. Alors il se plongea dans un grimoire de potion. Pendant la guerre il s'était amélioré, surtout pour faire des potions de soin à vrai dire et cela s'en était ressentit sur les cours de Snape.
L'adolescent avait plus de concentration en classe malgré le professeur lui tournant autour pour trouver la moindre erreur, devoir préparer une potion en transplanant à divers endroit rapidement et revenir pour que personne ne le capture, vérifier que rien n'est tombé dans sa mixture en son absence et faire en sorte que Ron l'ait à temps avant de mourir était en entrainement très efficace. Le stress et l'adrénaline de ces moments lui avaient appris que Snape était un gentil chaton qui mordillait afin de montrer son affection. Si jamais le professeur l'apprenait il en ferait une syncope et pour que cela reste un secret, il évitait son regard sans lui répondre la plupart du temps. Sauf quand l'adulte dépassait un peu les bornes, là il lui faisait un plaisir de lui donner une raison de retirer des points. Enfin, il fallait tout de même noté que le professeur c'était calmé depuis le début de l'année, bien qu'il y ait encore quelques accroches, cela ne restait que des joutes verbales plus par habitude que par véritable envie de blesser l'autre. En fait, parfois Harry remarquait un sourire étirant les lèvres de l'adulte, mais pas ce sourire qui vous montrait à quel point vous êtes un parfait crétin, plutôt quelque chose de différent, il n'arrivait pas à définir. Et quand il y pensait, ça le perturbait.
Quand l'heure du dîné approcha, le jeune homme risqua la tête derrière la porte, personne ne faisait le pied de grue devant, ce qui était plutôt une bonne chose. Le Survivant avait finalement oublié le fait qu'il n'avait pas mangé ce midi en dévorant le livre avec passion, qui aurait pu le dire avant ? Quand la chauve-souris des cachot n'était pas sur son dos, il adorait les potions. Snape avait eut raison dans son discours en première année, la gloire en bouteille et la mort en flacon étaient des plus captivant.
Le jeune homme traversa le château sur ses gardes, s'attendant à chaque tournant de voir des hystériques lui bondir dessus, cependant les couloirs étaient vide ce qui voulait dire que le repas de la Grande Salle était bien avancé et qu'il débarquerait tel un cheveux au milieu de la soupe. Maudissant sa malchance, il ouvrit un battant le plus lentement possible en se glissant dans le bruit habituel de la pièce. Bien entendue quelques personnes le virent, dont des filles qui bondirent sur leurs pieds dans l'espoir de l'attraper. Hermione fut plus rapide, l'attendant déjà appuyée contre le mur, elle apparut soudainement à ses côtés pour lui attraper le bras et le tirer sans ménagement à la table des rouges en lui ordonnant de s'asseoir face à un Ron en plein gavage d'estomac.
- Bien, tu va m'expliquer cette histoire en détail, Harry James Potter ! Qui est-ce ?
- Qui est qui ?
- Le mec que tu aime !
Hein ? Quoi ? Il avait expliqué à ses deux meilleurs amis qu'il était gay lors de la guerre quand Ron le tannait pour qu'il se trouve une fille. Ils l'avaient bien pris, le rouquin leur apprenant que l'homosexualité était acceptée dans la société sorcière car les créatures magiques pouvaient avoir une âme sœur autant parmi le sexe opposé que le même sexe. En voyant qu'il la regardait avec des gros yeux, la brune fronça les sourcils et eut une moue ennuyée.
- Ne me mens pas Harry ! Ginny a dit que tu était amoureux.
- Je ne le suis pas.
Ah oui, ce midi, la raison pour laquelle il n'avait pas mangé. Lançant un coup d'œil à la nourriture, il se demanda fugacement s'il devait en prendre maintenant au cas où ou si ce repas se passerait bien. Dans le doute il préféra commencer à remplir son ventre sans prendre en compte le sifflement mécontent de son amie.
- Vais-je devoir t'arracher la réponse ? Je te jure que j'ensorcèle de nouveau tes lunettes pour quelles chantent "mangez-moi" si tu ne me réponds pas !
Harry lui lança un regard craintif. Elle était en était sérieusement capable et l'avait déjà fait lorsqu'il pensait pouvoir échapper aux devoirs de Défense, puisqu'après tout il était vraiment trop doué dans cette matière. Cependant, sa chère Mione était persuadée qu'il était amoureux, elle n'accepterait pas un autre refus et demanderait des explications sur le "pourquoi tu ne nous as rien dit avant ?!" … Qu'est-ce qui aurait pu l'empêcher de leur parler de ce fameux petit-ami ? Pour Ron c'est évident, un Serpentard et son meilleur ami lui dirait qu'il n'était pas prêt à en entendre plus. Peut-être qu'un adulte hors de l'école et qu'il le rejoignait certain soir ferait comprendre à la brunette qu'il enfreignait plusieurs règles, expliquant par la-même pourquoi il ne lui avait rien dit puisqu'elle était préfète. Adieu son sommeil, il devra se contenter de la salle sur demande avant de simuler une séparation avec son petit-ami fictif. Quoi ? Lui menteur pour avoir la paix ? Si peu.
- Eh bien… C'est un ancien Serpentard et un adulte, alors je dois-
- QUOI T'ES AMOUREUXDE SNAPE ?!
Harry lâcha ses couverts dans un bruit sourd, ouvrant à demi la bouche et fixant Ron qui venait d'hurler, aussi blanc que lui et pour une fois sa bouche n'était pas pleine. Il avait raté un épisode quelque part ? La logique dans le cerveau d'un roux était redoutable, surtout pour arriver à une telle conclusion ! Il ne pourrait certainement pas comprendre comment ce résultat lui était parvenu entre deux neurones, par contre, il se rendit compte du nouveau silence qui venait de s'abattre dans la pièce habituellement bruyante. Minute, ça n'avait pas été la même chose ce midi quand Ginny eut lâché la bombe sur sa sexualité ? En moins de vingt-quatre heures ses fans n'y survivront pas. Merlin faites qu'elles soient internées à St Mangouste jusqu'à la fin de l'année.
Le Survivant fit un tour d'horizon, reprenant peu à peu pied avec la réalité, son regard tomba au départ sur une Ginny aussi blanche que ses cheveux étaient roux, la fourchette arrêtée à mi-chemin entre son assiette et sa bouche à peine ouverte. Puis il y eut Neville qui avait carrément tourné de l'œil, la tête ayant heurté heureusement la table et non le sol. Seamus et Thomas le fixaient comme s'il était un extra-terrestre violet déclamant des alexandrins en mandarin. Rien de nouveau cela dit. Puis ses yeux se posèrent sur les Serpentards, Malfoy et son air d'avaler un Strangulot faillit lui rappeler le visage qu'il abordait lui-même actuellement et ses compatriote vert-argent avaient à peu près la même tête. Son attention se porta soudainement sur la table des professeurs, faisant craquer ses cervicales devant la violence de son sursaut, là où Dumbledore pétillait tel un sapin de Noël, Minerva en état de choc et cherchant sa respiration, puis Snape…
Snape qui était entrain de se diriger vers la porte pour quitter la salle quand le cri du roux avait résonné. Pendant un court instant leurs regards s'accrochèrent dans la même sensation d'avoir basculé dans un monde parallèle particulièrement perturbant avant que l'information -Snape avait entendu ça !- ne parvienne au cerveau du Survivant et qu'il se détourne en rougissant furieusement. Ses yeux, deux émeraudes étincelantes, se posèrent sur son meilleur ami, le sentiment de malaise qu'il ressentait fut rapidement remplacé par une colère noire, obscurcissant ces mêmes orbes et faisant déglutir le rouquin.
- Ron, Je vais te tuer.
Ledit Ron émit un couinement peu masculin avant de sauter sur ses jambes, oubliant totalement sont estomac, chose n'étant jamais arrivé en six ans de scolarité, pour s'enfuir sans demander son reste -il avait un bon instinct de survie après tout. Harry n'hésita pas un seul instant à passer par-dessus la table pour être sur ses talons, réellement furibond.
- JE VAIS TE TUER !
TBC...
