Un chapitre ou un sort ?
En ce jour des revenants, Solveig et moi avont décidé de sortir de nos tombes. Oui oui, nous sommes toujours vivantes !
Voici donc le 1er chapitre du tant attendu tome 3 de La légende des Monts Glacés.
Le tome 3 n'étant pas encore terminé, nous publierons tous les premiers du mois.
Disclaimer : Tout les personnages et le contexte appartiennent à JK Rowling. L'histoire nous appartient.
Bonne lecture.
Résumé fin du tome 2
La sorcière arriva dans la phase finale du rituel. Elle prit la troisième fiole et la versa sur le corps de la brune. Les runes tracées au sol s'illuminèrent et le corps d'Hermione se mit à convulser. Dehors, le ciel se déchira et un éclair tomba sur la grotte la faisant trembler violemment. Un deuxième éclair tomba, illuminant la grotte. Cependant la lumière ne disparut pas et au contraire s'intensifia. Elle accrût jusqu'à obliger Roxane et Minerva à fermer les yeux. Le sol trembla plus fortement et un bruit d'explosion se fit entendre. Minerva se sentit aspirée avant de perdre conscience.
Sa poitrine enserrée par un étau, il avait respecté le choix de sa femme et il espérait que peu importe l'endroit où ils atterriraient, il pourrait la sauver.
La lune s'aligna et les runes se mirent à briller au sol. Le lac autour d'eux provoqua un cyclone qui tournait autour d'eux à une vitesse folle. La lumière de la lune se refléta enfin sur la pierre tombale pour y dessiner les monts glacés. Le temps de voir cette apparition, l'eau s'était déchainée et les avait recouverts, rejetant à la terre ceux qu'elle ne voulait pas.
Severus ouvrit les yeux quand le soleil caressa son visage, regardant autour de lui, il voyait un paysage enneigé baigné dans le silence. Cependant, il ne lui fallut pas longtemps pour que les souvenirs de la veille lui reviennent en mémoire. Il chercha Pansy et Ginny des yeux mais il réalisa vite qu'il était seul. Où diable Merlin les avait-ils envoyés ?
Atterrissage Brutal
- Sortez !
Le soldat salua d'un mouvement bref et rapide avant de quitter la pièce. Le Lieutenant-Colonel Baldwin se laissa tomber sur le fauteuil de son bureau et se prit la tête entre les mains. Les choses avaient eu lieu trop rapidement et sans s'en rendre vraiment compte, il était devenu le bras droit du Général.
Il y avait quelques années déjà, le sergent Baldwin était un soldat qui n'avait d'autre ambition que de servir son Roi. Formé au combat dès l'âge de quinze ans, il s'était engagé dans l'armée à la sortie de ses classes, tout juste âgé de vingt ans.
Durant ses dernières années, le Roi Halvard étant revenu redorer le blason de son royaume et ainsi, son peuple vivait dans la quiétude d'une nouvelle ère. Fier de la gouvernance, le jeune sergent n'avait pas hésité à rejoindre les rangs de l'armée d'Halvard.
Les années s'étaient écoulées et celles-ci lui avaient apporté une merveilleuse femme et une magnifique fille, cependant, la mort d'Halvard arriva trop vite. La seule héritière qui restait au trône n'était plus et c'est ainsi que tout bascula.
De retour d'un ancien temps, Roxane reprit le trône dans une effusion de sang. Ceux qui ne reconnaissaient pas son autorité furent brulés dans la cour du palais et l'odeur de chair calcinée plana des jours entiers au-dessus du royaume, décourageant tous ceux qui voudraient se rebeller.
Roxane fit tomber les têtes les unes après les autres et malheureusement, la femme du sergent n'avait pas survécu à la colère de la sorcière. Baldwin s'était réfugié dans son unité, perdu dans son chagrin et dans sa volonté de sauver sa fille. Il s'était plié.
Cependant, lorsque la sorcière disparut à son tour, l'espoir avait gagné le peuple mais il fut vite étouffé dans l'œuf. Le Général avait instauré son règne de terreur sur le royaume aussi bien dans les villages extérieurs au château qu'au sein de son armée. Sa fureur n'avait d'égal que sa folie meurtrière et les têtes haut placées étaient tombées au rythme des mauvaises nouvelles. C'est comme cela que de simple sergent, Baldwin s'était retrouvé propulsé au rang de Lieutenant-Colonel pour son plus grand malheur… aujourd'hui les nouvelles n'étaient pas bonnes.
Les éclaireurs venaient de rentrer et bientôt, la nouvelle du massacre du contingent envoyé punir les villages soutenant les résistants aurait fait le tour de la caserne. Il fallait donc que le Lieutenant-Colonel Baldwin en informe le Général avant que la nouvelle ne remonte à ses oreilles par les bruits de couloir. Mais avant, il fallait qu'il trouve un plan à proposer afin d'éviter que sa tête ne tombe… elle aussi !
Une demi-heure plus tard, le Lieutenant-Colonel était prêt à faire son rapport auprès du Général. Mais avant cela, il fit un détour par ses quartiers.
- Papa !
Une petite fille de cinq ans lui courut dans les bras quand il pénétra dans la pièce. Il s'agenouilla et la serra fort dans ses bras.
- Lilou, ça va ma puce ?
- Oui ! Je fais des dessins avec Elsa.
Baldwin jeta un regard à Elsa qui gardait Lilou lorsqu'il était en service. La jeune femme était la seule amie proche qu'il lui restait, il lui avait porté secours plus jeune et ne s'étaient plus quittés depuis. Celle-ci lui sourit mais garda un air grave. Elle se doutait bien qu'il se passait quelque chose ; John ne repassait jamais en journée.
- C'est bien ma puce, dit le militaire. Tu veux bien m'en faire un ? Il faut que je parle avec Elsa.
L'enfant retourna à table et se concentra sur sa tache tandis que son père se relevait et entrainait Elsa dans la chambre.
- Que se passe-t-il John ?
Le militaire se passa une main dans ses cheveux fraichement rasés et soupira longuement. Il la prit par les épaules et chercha son regard pour y trouver du réconfort.
- Je dois annoncer une mauvaise nouvelle au Général…
Les yeux d'Elsa s'embrumèrent, sachant toutes les implications que contenait cette phrase.
- Écoute-moi attentivement, reprit Baldwin, si jamais il m'arrive quelque chose, je veux que tu prennes Lilou et que tu trouves refuge auprès des résistants.
- Mais….
- Il n'y a pas de mais… s'il te plait, promet moi que tu le feras. Vous ne serez jamais en sécurité ici.
- C'est promis !
Elsa se réfugia dans les bras de John craignant que ce soit la dernière fois. Orpheline depuis la naissance, il était sa seule famille. John profita de cette étreinte pour lui transmettre tout son amour, sa force et son courage. Il se recula et essuya les quelques larmes qui avait coulées sur le visage de la jeune femme.
- Tu te souviens de notre cachette secrète ?
- Bien sûr ! sourit Elsa en se remémorant tous les coups fourrés qu'ils avaient pu faire ensemble.
- Tu y trouveras de l'argent, des vêtements et quelques affaires. Vous en aurez besoin si jamais…
Le militaire n'osa terminer sa phrase.
- Il faut que j'y aille.
Elsa acquiesça, incapable de dire quoi que ce soit. John sortit de la chambre et retourna auprès de sa fille pour l'embrasser.
- Tiens papa, j'ai fini mon dessin.
- C'est pour moi ? demanda-t-il en se mettant à sa hauteur.
- Oui.
- Merci ma puce il est très joli, dit-il en le rangeant précieusement dans la poche de sa veste.
- Papa doit retourner travailler, dit Elsa voulant écourter ces au-revoir silencieux entre le père et la fille. Tu lui fais un bisou ?
- A tout à l'heure papa, dit Lilou en embrassant son père.
- A tout à l'heure ma puce.
Le militaire embrassa sa fille sur le front. Il se leva ensuite et jeta dernier regard vers Elsa. Il sortit la gorge nouée en frottant la poche qui contenait le dessin de sa fille. Au moins, si le Général décidait de mettre fin à sa vie, il ne serait pas seul et il pourrait rejoindre sa femme.
Le Lieutenant-Colonel Baldwin se recomposa un masque avant de frapper à la porte de la Salle du trône. Les gardes lui ouvrirent après qu'il fut annoncé auprès du Général. La mâchoire du militaire se crispa alors qu'il s'avançait pour saluer son supérieur. Pour lui il n'y avait qu'une personne digne de s'asseoir sur ce trône et ce n'était certainement pas ce fou furieux dont la cruauté n'avait aucune limite.
Néanmoins, il ne laissa rien paraître et se concentra sur la suite des évènements. Il salua le Général et resta au garde à vous.
- Alors Colonel, avons-nous des nouvelles des soldats partis mater cette rébellion.
- Oui Général.
Baldwin resta droit et fier, prêt à recevoir la colère du Général.
- Il semble que nous ayons sous-estimé ces rebelles Général.
- Expliquez-vous ! s'étonna le chef des armées.
- Les soldats ont été retrouvés morts non loin du deuxième village dont vous aviez ordonné la destruction.
- Quoi ?!
Le Lieutenant-Colonel recula d'un pas instinctivement puis se mit à parler très rapidement.
- C'est inacceptable de leur part de braver votre pouvoir et si je puis me permettre, je vous suggère de leur montrer votre force en mobilisant une grande partie de l'armée pour aller punir ces rebelles et les villages qui les aident.
Baldwin attendit la réponse du Général. Dans un élan égoïste de sa part, il savait qu'il venait d'épargner sa vie en échange de centaines d'autres…
- Très bien, j'approuve ce plan Colonel, assure toi que les hommes soient prêts à partir ce soir, nous attaquerons demain au lever du soleil quand ils seront encore dans leur lit. Je veux qu'ils soient égorgés comme des gorets… qu'ils sachent qui domine !
Le militaire salua et sortit rapidement de cette salle de l'enfer. Il prit un couloir adjacent et alors qu'il était seul, s'autorisa à relâcher la pression. Il se passa une main sur les yeux et souffla longuement. Que venait-il de faire ? Il venait de condamner des pauvres innocents pour sauver sa vie. Mais pourrait-il vivre avec cela sur la conscience ? Peut-être aurait-il été préférable de mourir dignement…
Le soleil entamait sa longue descente dans le ciel avant d'aller se cacher derrière les montagnes. Dans l'obscurité naissante, un cavalier chevauchait à bride abattue. Talonnant son cheval sans répit, il serrait les dents pour tenter de rester conscient tant la douleur était insupportable. Il devait à tout prix rentrer avant que le soleil ne se couche. Il n'avait qu'une demi-heure pour actionner le portail d'entrée du village et il serait bientôt trop tard.
Il arriva enfin à l'endroit voulu et descendit précipitamment pour faire pivoter la pierre l'alignant ainsi avec le soleil avant que celui-ci ne disparaisse totalement. Le passage s'ouvrit et l'homme s'y précipita sans perdre une seconde. Il trébucha dans un trou et s'étala de tout son long. Se tenant les côtes il resta allongé de longues minutes dans la nuit tombante. Les éclaireurs devaient être rentrés depuis longtemps et plus personne ne patrouillait à cet endroit pour le moment.
Difficilement il se leva et se dirigea vers le quartier général. Titubant il y parvint néanmoins. Il poussa la porte et s'écroula de fatigue.
Les discussions qui allaient bon train dans le quartier s'interrompirent instantanément. Le capitaine Aksel se précipita sur l'inconnu. Le visage tuméfié, la chemise en sang, l'homme respirait difficilement.
- Il a besoin de soin, dit le capitaine.
- Qui est-ce ? demanda Jêra tandis que qu'on allait chercher sa femme.
- Je ne sais pas.
Un éclaireur venu rendre son rapport s'approcha et prit la main de l'homme pour examiner sa paume.
- C'est Joshua, dit ce dernier.
- Tu en es sur ? Demanda Aksel. Il a disparu depuis trois semaines.
- Certain ! Il a une marque de naissance en forme de lune dans la paume droite.
L'éclaireur montra la main à tout le monde pour prouver ses dires.
- Mais où était-il depuis tout ce temps ? demanda l'un des conseiller.
- Peu importe pour le moment il a besoin de soin, trancha Jêra avant que de nouvelles polémiques soient lancées.
Mais au moment où l'éclaireur allait se relever, Joshua lui attrapa le bras et murmura d'une voix rauque avant de s'évanouir.
- Ils vont attaquer le village de Fårghen à l'aube… Sauvez-les…
Une trentaine d'hommes marchaient dans le nuit noire, Jêra à leur tête. Il ne leur avait pas fallu longtemps pour mesurer la gravité des paroles prononcées par Joshua avant qu'il ne tombe inconscient. De nombreuses questions s'étaient alors posées : Où était-il depuis tout ce temps ? Que lui était-il arrivé ?
Au vu des blessures, on pouvait aisément supposer qu'il avait été capturé et torturé par l'ennemi. Mais comment s'en était-il échappé ? Jusqu'à ce jour, aucun de ceux qui avaient été capturés n'avait survécu. Le Général ayant accroché leurs têtes tranchées sur un pique à l'entrée du château. Dans ce cas, pouvait-il faire confiance à Joshua ? Cet appel à l'aide ne serait-il pas un piège ?
Le doute était là mais dans le cas où l'information se révélait véridique, tout un village serait rasé au lever du soleil. Et cela n'était pas envisageable ! Jêra avait donc pris un petit groupe d'hommes afin de mettre les villageois à l'abri. Leur petit nombre faciliterait leur retraite dans le cas d'un traquenard. Il n'avait que peu de temps pour mettre leur plan à exécution mais heureusement la nuit était avec eux. Eclairés par la lune, ils marchaient rapidement sans risque de se faire repérer.
Une heure plus tard, le village était en vue. Jêra ordonna une halte en amont pour observer les alentours. Le capitaine Aksel le rejoignit :
- A ton avis ? chuchota-t-il.
- Ça a l'air calme. Envoi deux hommes en éclaireurs. Qu'ils soient prudents et ne se fassent pas repérer.
Le capitaine acquiesça et s'exécuta.
Jêra rejoignit les hommes.
- Très bien, on informe les villageois et on les évacue. On emporte l'argent, les chevaux et les armes, rien d'autre ! Ca nous retarderait. Ne perdez pas de temps à convaincre ceux qui refusent de vous suivre mais prenez le temps d'expliquer la situation. Dix hommes vont rester pour baliser le chemin et guider les villageois vers la petite plaine qu'on vient de passer. Surtout qu'ils ne s'encombrent pas, les biens peuvent être remplacés, pas une vie. Soyez rapide et silencieux.
Les résistants acquiescèrent et descendirent au village. Ce dernier était calme, mais un calme apaisant et non oppressant.
- Deux hommes avec moi, murmura Jêra alors que le reste du groupe se dispersait dans les ruelles.
Jêra se dirigea vers le centre du village où se situait la maison du chef de Fårghen. Il tapa discrètement à la porte et attendit quelques instants que la porte ne s'ouvre sur un homme ensommeillé.
- Bonjour Alvin.
- Jêra ? Que fais-tu là ?
- Le village va être attaqué, il faut l'évacuer au plus vite. Mes hommes sont là pour aider et sont déjà en train de réveiller tes habitants. Réveille ta famille, prends ton or, tes armes, tes chevaux et suis les instructions de mes hommes, ils te mèneront en sécurité. Ne t'encombre pas.
Alvin acquiesça comprenant qu'il n'était pas temps de discuter mais d'agir.
- Peux-tu m'indiquer la maison du forgeron ?
- C'est la maison tout au bout de cette rue à gauche.
Les trois hommes se dirigèrent vers la maison indiquée. Rapidement la même scène se reproduisit. Après avoir informé le forgeron qui réveilla rapidement sa famille, ils prirent tous les quatre la direction de l'atelier afin d'emmener le plus de chevaux et d'armes possible.
Une fois cela fait, ils rejoignirent le centre du village où les villageois se pressaient en suivant les instructions des résistants. Tous affichaient un air paniqué mais il régnait dans les rangs un calme olympien.
Rapidement les villageois s'étendirent bientôt sur un kilomètre en suivant les résistants. Au loin, le crépuscule annonçait le lever du jour.
- Il faut qu'ils aillent plus vite, ordonna Jêra au capitaine Aksel.
Celui-ci acquiesça et fit passer le mot. La petite colonne accéléra au rythme des encouragements des résistants et de la peur qui leur nouait les entrailles. Ils finirent par atteindre le lieu de rassemblement. Jêra parcourut la colonne et remonta jusqu'à sa tête.
Il s'adressa au capitaine Aksel, au chef du village et à ses hommes.
- Continuez d'avancer jusqu'à l'entrée de la grotte et surtout ne vous arrêtez pas ! Je vous rejoindrai.
- Que vas-tu faire ? demanda Aksel.
- Je vais observer de loin si Joshua a dit vrai.
- Je t'en prie, fais attention
- Je te le promets mon ami !
Jêra observait le village en contre-bas. De son poste d'observation, il apercevait tout ce qu'il se passait dans toutes les directions et ce en restant totalement invisible aux yeux de l'ennemi. Il put ainsi constater que l'éclaireur avait dit vrai : au loin les troupes du général s'avançaient vers le village désert. Le Général avait fait lui-même le déplacement, preuve que leur petite victoire d'il y a deux jours avait contrarié le chef des armées.
Les troupes s'arrêtèrent à une cinquantaine de mètres du village et Jêra aperçut le Général se tourner vers ses troupes pour leur parler. Il avait l'art de trouver les mots pour galvaniser ses soldats et le cri d'appréciation démontra qu'il avait réussi.
Le chant des soldats monta dans les rangs tandis qu'ils se mettaient à charger vers le village. S'ils espéraient terroriser les villageois, cela aurait pu fonctionner seulement aucun ne serait présent.
Cependant, alors que les soldats atteignaient la lisière du village, un cyclone apparut devant eux. Ce dernier joignait la terre et le ciel. Sa puissance était telle qu'il obligea les soldats à reculer tout en formant un arc de cercle autour. Le cyclone dégageait une puissante magie.
Le Général s'approcha du cyclone et tous attendirent de voir ce qu'il se passait. Jêra quand à lui retenait son souffle ; la dernière fois qu'il avait perçu une magie aussi puissante, les choses avaient mal tourné.
Le cyclone finit par s'estomper et disparaître comme il était apparu. Dans l'œil du cyclone se trouvait à présent trois personnes. Jêra déglutit en reconnaissant celle qu'il craignait plus que tout. Le silence qui régna aussitôt dans les rangs ne fit que confirmer ses craintes et encore plus quand le Général mit un genou à terre imité par tous les soldats présents. L'air était chargé d'une odeur de vengeance et avec précaution, le Général osa aborder la grande femme blonde qu'il aurait reconnu entre milles.
Quelques minutes passèrent où Jêra observa le Général discuter avec la nouvelle arrivante. Soudain, un cri de rage s'éleva et une pluie de flammes s'abattit sur le village, anéantissant toute forme de vie qui était encore présente. Jêra se releva rapidement, monta sur son cheval et le talonna aussi vite que la bête pouvait avancer.
Pas de doute ! Roxane était de retour…
Au même moment dans les monts Glacés, une explosion retentit…
Alors ? On retourne dans nos tombes ou vous voulez la suite ?
C'est en bas qu'il faut le dire !
A dans un mois.
Duchaillu et Solveig
