oyez, oyez!

Contrairement aux apparences, ceci est un HPDM. Il comportera trois petits chapitres.

le vrai couple de cette histoire est donc bien Harry-Draco, même si une grande part se concentre sur l'écroulement du couple Harry-Ginny.

attention: mild Ginny-bashing


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Chez Kinky: le meilleur du Cross-Dressing.

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« Ginny, chérie, qu'est-ce que tu fais ? Arrêtes, tu sais que je n'aime pas ce genre de jeu… Ginny ? »

C'est comme ça que tout avais commencé. Comme chaque jeudi, j'avais terminé ma journée de paperasse à 18H… En suivant la shallowing street, je m'étais arrêté à la boulangerie. Luttant avec le pain encore chaud pour attraper mes clés, je m'étais sagement essuyé les pieds sur le paillasson avant d'entrer.

' Ginny, chérie, je suis rentré !'

Les pantoufles aux pieds j'avais embrassé sa joue distraitement pendant qu'elle continuait d'éplucher des navets, son cadeau de noël, le tablier « super maman », noué autour de la taille. La machine à laver m'attendait dans le garage pour quelque réparation avant le diner.

Lili, ma petite dernière, la seule à encore attendre son entrer à Hogward, faisait ses devoirs dans sa chambre. J'avais esquissé un sourire, l'imaginant lorgnant une fois de plus avec envie sur les poupées habillés en rose bordées soigneusement dans son lit.

L'odeur de la viande et des pommes de terre faisait gargouiller les ventres dans cette ambiance apaisée, accompagnée par les murmures et fredonnements étouffés de radio wizard.

Au repas, Ginny m'avait rappelé le pique-nique annuel des Scribblers, les journalistes indépendants dont elle faisait parti. Moi, j'avais raconté l'anecdote de la journée, celle des étagères du collège st James d'Oxford projetant leurs livres sur les malheureux étudiants.

'C'est ce qu'on appelle faire l'épreuve de la connaissance.'

Puis Lili s'était perchée sur mes genoux pour me révéler les grandes mésaventures de l'escalade du pommier après l'école et les égratignures sanglantes qui en avaient résulté. Les terribles preuves qui m'avaient servi à constater bien caché par du mercurochrome et un bon mètre de gaze en bande.

Une fois notre Lili bordée et faussement endormie, je m'étais installé au salon avec le journal du soir en attendant les lettres que James et Albus avaient probablement postées ce matin. Ginny, près du feu, refaisait pour la énième fois les ourlés de l'uniforme d'un James qui poussait plus vite que son ombre. Les frasques et expérimentations de notre ainé ayant tendance à interagir avec les sorts ménagers, elle était obligée de coudre à la main. (La dernière fois qu'elle avait employé la magie, James s'était retrouvé avec l'uniforme cousu aux chevilles.) Ce soir là, avec leur lettre, Albus nous avait envoyé un nouveau croquis mouvant d'un Pr Rogue revêche… le sixième cette année… et pour la centième fois j'avais demandé à Ginny ce que notre doux rêveur pouvait bien trouver d'esthétique à reproduire au fusain chez ce vieil acariâtre. James s'était vanté d'un nouveau record dans la compétition illégale de Broom Racing de pré-au-lard, arrachant un soupir inquiet à sa mère.

Puis j'avais mis mon imperméable, pris la laisse et sorti une gigantesque « Chaussette » pour la balade du soir. C'était Lili qui avait proposé le nom, 'elle a les pattes blanches ! et z'est mignon !' ; tout de suite appuyer par un James à qui le potentiel comique de « chaussette, au pied ! » n'avait pas échappé.

Chaussette et moi avions donc erré dans les rues alentour, inspirant l'air humide de cette soirée d'automne et attendant que les besoins organiques canins veuillent bien s'exprimer. Le retour victorieux de l'homme et de la bête avait trouvé une maison immaculée et silencieuse. Chaussette était allée toute seule s'installer dans son panier de la cuisine pour la nuit… et moi, bien dressé, j'avais fait mes ablutions dans la salle d'eau, revêtu mon pyjama de coton rouge avant de me glisser sans bruit, lumière éteinte, dans la chambre et sous les draps, de mon côté du lit.

Un pied touchant mon mollet vint rompre notre routine bien établie.

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Ce que l'obstétricomage avait pris pour une menace en l'air pendant la naissance de Lili avait trouvé sa confirmation dans les semaines qui avaient suivies. Chacun son côté du lit. Mes droits conjugaux m'étaient accordés une fois par semaine, le samedi soir, après triple contrôle positif d'infertilité.Cette résolution avait été un choc et voir Ginny lancer sur son bas ventre trois fois le sort qui assurerait de son infertilité un véritable tue l'envie.

« Harry, nous avons presque quarante ans et trois enfant. A notre âge, on n'a plus besoin d'une sexualité aussi débridée. Ce n'est pas ça l'amour, c'est l'affection qu'on se donne. Et puis trois enfants c'est assez… je ne veux pas devenir ma mère ! »

Elle avait poursuivi en m'expliquant qu'elle avait bien conscience que les hommes devaient malgré tout poursuivre une activité sexuelle régulière pour éviter le cancer de la prostate.

« Une fois par semaine, c'est les statistiques. » Les statistiques prouvaient apparemment aussi que les sorts de détection de fécondité n'étaient surs à 100% qu'après deux confirmations.

« Et puis le samedi, c'est plus pratique parce que je ne travaille pas le lendemain. »

j'avais protesté au début, mais on ne force pas quelqu'un à avoir envi. Je ne pouvais évidemment pas en parler à Ron, qui même en étant l'heureux tonton de trois chérubins démoniaques préférait penser sa sœur vierge. Et puis j'avais un peu honte quand même : Potter, le Sauveur, le super Auror interdit de turlutte par sa femme ? Mieux valait pas que ça se sache. Tout était donc parfait dans notre monde : une vie de routine pantouflarde et une libido de troisième âge. Alors ce pied… contre mon mollet… un jeudi soir ?

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« Ginny ? »

Dans le noir j'arrivai à percevoir son mouvement sous les draps. Son flanc touchant le mien un soir de semaine pour la première fois depuis 6 ans.

« Ginny-chérie ? »

Et puis brusquement elle se trouvait sur moi à califourchon. Je commençais à être mal à l'aise… à quoi est-ce qu'elle jouait à la fin !

« Ginny ? Ginny, qu'est-ce que… »

C'est là que je les ai senties, les menottes. Celles de mon uniforme d'auror.

« Ginny, chérie, qu'est-ce que tu fais ? Arrêtes, tu sais que je n'aime pas ce genre de jeu… Ginny ? »

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Et la lumière fut. Dans la clarté de notre lampe de chevet, elle irradiait littéralement de fureur. Non, décidemment se n'était pas un soir de galipette. Il y avait plus de chance de rejouer « la vengeance des banshees » que « la nuit des ébats ». En attendant j'étais comme un crétin, attaché aux barreaux de mon lit par mes menottes.

« Tu pensais vraiment que je ne le saurai pas ? »

Les yeux exorbités de rage elle n'avait vraiment plus rien de madame parfaite dans son tablier de super maman.

« Que je ne remarquerais pas son odeur ?»

La c'était la bérézina. Elle ne me laisserait pas en réchapper vivant. Ou entier.

« Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Je t'ai donné tout mon amour, trois beaux enfants, je t'ai fait à manger, j'ai lavé ton linge… »

Parlons-en de son amour…

« Et tu es près à sacrifier tout ça pour quoi ? Pour une sordide histoire de sexe ? »

° Elle n'est pas sordide. Pas pour moi. °

« Ça te donne le grand frisson de te faire dominer, c'est ça ? D'inverser les rôles pour une fois et de laisser s'exprimer ton côté féminin ? »

« Attends Ginny, il y a erreur là… »

« Erreur de quoi ? J'ai reçu les factures des vêtements. Un travesti voila ce que tu es. Elle porte quoi, elle ? Un costard-cravate ? Un pantalon en cuir et une cravache ? »

« Ginny, écoutes ! »

« Écoutez quoi ? Que tu n'aime pas jouer la jeune fille du siècle dernier dans son corsage et ses guêtres ? J'aurai tellement préférer que ce soit pour elle… mais non, il fallait que ça vienne de chez 'Kinky : le meilleur du Cross-Dressing' ! »

« Ce n'est pas pour moi… »

« Et c'est pour qui alors ? Un copain de bureau qui n'assume pas, le voisin qui n'ose pas commander directement ? Laisses-moi rire ! »

« Ginny ça suffit maintenant ! Laisses-moi parler ! »

« Je ne crois pas non. Je suis sur que chez kinky, ils doivent avoir toute sorte de baillons extrêmement érotiques. Combien en as-tu déjà essayés, Harry ? Est-ce que c'est cette folle qui te pousse à faire tous ça ? Tu penses peut-être que ces jeux sadiques peuvent égaler de faire l'amour avec moi … »

Ça elle n'aurait vraiment pas du…

« Arrêtes avec ton baratin Ginny, ça fait six ans qu'on ne le fait plus… »

« Et on voit où ça t'a amené ! »

« Justement ! Si c'était si indispensable pour moi pourquoi tu m'en as privé? Qu'elle preuve exceptionnelle d'amour !»

« Comment oses-tu ! J'ai… »

« Oui, je sais : lavé mes caleçons et mes chaussettes, porter mes trois enfants au péril de ta carrière… et banni ton mari sur le bord du lit. C'est limite si j'avais le droit de t'embrasser sans que tu ais vérifié avant trois fois que tu risquais pas de tomber enceinte. Pas de câlins, « c'est pas mon truc, harry. ». Même pas le droit de se branler tranquille dans la salle de bain: "Harry, c'est pas hygiénique ! Tout le monde se sert des mêmes sanitaires. Ce que tu peux être égoïste parfois! ". Tu n'es qu'une emmerdeuse, Ginny ! Une emmerdeuse et un tyran !»

« Comment peux-tu dire des obscénités pareilles : ça fait plus de dix ans que je prends sur moi pour supporter tes besoins sexuels débordants ! »

« Débordants ?! Une fois par semaine de neuf à neuf heure dix top chrono, c'est ça que t'appelle débordant ? Attends que tes frères l'apprennent : avec leur endurance, ils vont bien rigoler ! Et puis alors dans le genre je subis en fermant les yeux et pensant à l'Angleterre… arrêtes de jouer les martyr, Ginny. Parce qu'il faut pas que ça traine, tu prends des airs de victimes mais il faut quand même que j'aille au crachoir une fois part semaine ! Ça te dégoutte mais tu refuse que je laisse passer l'occasion du samedi soir. Tu devrais être contente que je fasse en sorte de ne pas faire durer plus de dix minutes… tu devrais même être contente qu'avec ton enthousiasme j'arrive encore à bander ! Alors oui je vais voire ailleurs, ça m'évite de voir ton air pincé et crispé. »

« Évidemment elle, elle déborde d'enthousiasme pour vos jeux répugnants. Tu as vraiment du cran de te faire passer pour un pauvre étalon privé par sa frigide de femme ! Si tu veux mêler mes frères à cette histoire, on va voir ce qu'ils diront quand ils connaitront ton fétichisme pour les femmes à poigne, quand ils sauront que tu aimes porter des guêtres et un corsage. Est-ce que tu bats des cils quand tu l'appelle maitre ? Ma pauvre petite Ariette ça doit être dur de séduire une lesbienne ! »

« Ce que tu peut être bornée ma pauvre Ginny. Ça ne t'ai jamais venu à l'esprit que c'était peut-être un homme ? »

Draco. Tellement beau dans ces tenues extravagantes.

« Lui, il a pas peur de tomber pas en cloque ! »

j'aurais pas du.

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"Hell Hath No Fury Like A Woman Scorned"

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merci pour les reviews

à bientôt ;)